Konrad le barbare : La vouivre dévoilée

Un texte qui n'était pas pour moi, pendant très longtemps nous nous intéressons aux différents personnages : orques, dragons, elfes…
Il y a de l'humour bien sûr. C'est dommage cette histoire de koan me semblait prometteuse mais je suis restée à côté de ce récit sauf dans les dernières pages au moment des batailles.
J'ai eu l'impression d'une transposition de notre société : féminisme, emprise, nationalisme, écoles de sagesse dans un univers de fantasy qui m'a semblé bien trop réaliste. J'aime la littérature de l'imaginaire l'évasion qu'elle m'offre.
Le début manquait d'action à mon goût. Peut-être cette lecture s'adresse- t- elle à un public plus jeune ?
Gregor Karje a un style fluide, agréable et peut-être déroutant.
Je ne peux que vous conseiller de le lire et d'y aller l'esprit ouvert d'autant que d'autres lecteurs l'ont apprécié.
Merci pour ce SP via Simplementpro.

Aujourd'hui je vous propose de faire un petit voyage un peu spécial, nous nous rendons avec un chevalier, un nain, une semi-elfe, un clerc et Boltansk sur le site des fontaines de pierre, où des ascètes de tous les peuples, depuis le commencement des temps, viennent se faire statufier vivants par les jets de la cascade ; le corps est de pierre mais la personne est toujours vivante et sa conscience reste active ce qui permet d'entrer en méditation et d'atteindre l'illumination.

Voilà, nous avons trouvé la stèle du barbare qui pourra nous révéler si Konrad le Barbare a participé au siège de Port-Kro et ce qu'il est advenu de lui par la suite.

Maintenant, écoutez attentivement l'ascète qui convoque ses souvenirs et nous ouvre un monde passionnant, peuplé d'étranges créatures. Détient-il vraiment la clé du mystère ? Pour le savoir, il va falloir l'écouter jusqu'au bout !

Vous êtes prêts ? Parce que la mission est assez ardue, il va falloir à travers l'histoire de Konrad, retrouver la gemme anti-magie, et surtout savoir qui sont les ennemis…

Tout à coup, nous nous retrouvons plongés dans une histoire, comme dans un grimoire, en pleine immersion dans un monde fantastique. N'ayez crainte, nous allons croiser des barbares, des chevaliers, des morts-vivants, des orques, des elfes, des dragons, des magiciens… et plus encore.

Avez-vous déjà visité Port-Kro, saviez-vous qu'il y avait trois lunes, connaissez-vous les marais ? Non, alors écoutez...

Gregor KARJE nous raconte une histoire envoûtante, et surtout ne soyez pas affolés par la pléthore de personnages car tout se met en place assez facilement, il suffit de se laisser emporter par la qualité de son écriture et de ses descriptions. L'auteur a eu la bonne idée de mêler les styles de narration, ce qui rend le livre très vivant et d'autant plus captivant, nous passons des dialogues en situation à des carnets de voyages, des chroniques, des lettres…

Pour les amateurs, vous aurez l'impression de participer à un Cosplay géant ; vous pourrez vous glisser en pensée dans de nombreux costumes, selon les personnages qui auront votre préférence.

Gregor KARJE a créé avec panache tout un monde imaginaire, et bien que nous sachions qu'il n'y a pas de dragon, que nous ne pouvons pas chevaucher des oiseaux et que les orquesses, morts vivants et autres personnages ne sont que pure invention, le génie de l'auteur est de nous permettre de nous immerger avec délice dans son univers, en ayant l'impression que tout peut arriver.

Ne pensez surtout pas que vous avez les clefs de ce royaume et que vous avez résolu l'énigme, car la fin va vous réserver quelques surprises et des rebondissements !

Bref, un roman heroic-fantasy qui va vous transporter dans un monde merveilleux, peuplé de personnages extraordinaires, pour quelques heures de vrai bonheur. Bonne nouvelle ; il y a une suite !

À lire près d'une statue de pierre (ou d'un rocher) en écoutant la BO du film Conan le Barbare, en buvant quelques tasses de tisane (herbes au choix) et en grignotant des biscuits au sésame.

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Un livre vraiment déroutant. Un ermite raconte à des êtres qui le recherchaient, l'histoire de Konrad, un être qu'ils ne semblent pas porter dans leur coeur. Ils le surnomment « le barbare ». Pourquoi? Que lui reprochent-ils? Ce monde dans lequel évolue Konrad est celui des campagnes militaires, des guerres. Des campagnes qui ont lieu en parallèle aux pourparlers. « Qui veut la paix, prépare la guerre » dit le proverbe. Ce qui est la priorité des différents royaumes. En parallèle, deux autres histoires gravitent autour de celles de Konrad: celui de la vouivre et de Mademoiselle. Des histoires qui, au premier abord, n'ont aucun lien entre elles. Mais une chose les unit: Konrad. Qui est-il? Pourquoi le surnommer le barbare?

J'avoue qu'au début, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. A en comprendre les tenants et les aboutissants. Puis l'éclaircie s'est faite au fil de la lecture. Trois peuples, barbares ou non, nous parlent de Konrad. Chaque regard apporte quelque chose de plus sur la personnalité de ce barbare. Quel que soit le surnom dont il l'affuble, nous ressentons le profond respect qu'ils éprouvent pour lui. Un peu de peur aussi. La lecture est facilitée par des gros caractères. Bien qu'il y ait de nombreuses coquilles. La vie des peuples tourne autour de cette guerre dont tout le monde parle, mais qui se prépare. Et s'il y avait un traître au sein des troupes?

Nous évoluons dans un monde où les orques, les elfes, les humains se croisent, se fréquentent et se font la guerre. Dans ce monde, un être est recherché comme le Saint Graal. Il s'agit de Konrad, surnommé « le barbare ». Des batailles, il en a fait. A-t-il commis des erreurs? Lesquelles? Est-ce ce qui est à l'origine de ce surnom? Les récits de la Chamane orquesse, de ce secrétaire de la guerre et de l'Érudit en dressent un portrait qui, pourtant, en fait un être sympathique. Est-il passé du côté sombre de l'histoire? La Vouivre, sait-elle vraiment qui il est? Son histoire? Comme Conrad, elle aussi est recherchée. À quoi peuvent aboutir toutes ces recherches? Que peuvent-elles augurer pour l'avenir de ces peuples et de ces empires? J'avoue que cette lecture me laisse pensive.

Un roman étonnant qui mêle histoire et fantastique. Je m'attendais à  des combats à la Konrad, c'est à dire sanglants et épiques, et je me suis finalement retrouvée plongée au coeur d'une histoire qui mêle bien des batailles, mais aussi de la mythologie et une certaine forme d'ésotérisme.

Plusieurs races "d'êtres" se mêlent au récit, allant du simple combattant humain à l'ascète, en passant par les Orques (Gumash, quelle femme !), sans omettre les Elfes ou encore les Nains. Autant de peuples, de façon de vivre et de penser différentes qui rappellent certains aspects sociétaux de notre monde (passés et actuels d'ailleurs). J'ai eu quelques difficultés à bien saisir l'univers du roman,  que j'ai trouvé un poil compliqué, mais non moins intéressant et travaillé. J'ai adoré l'histoire des trois mages (et de ce fait leur messages cachés et liens avec la réalité), fondateurs de toutes les batailles qui découlèrent de leurs empires.

L'écriture de Gregor KARJE (alias Francois Vanhille) est agréable, sèche, plutôt aérée et unique. Il y a une sorte de poésie qui se dégage de certains passages, je me suis d'ailleurs sentie parfois un peu perdue par l'aspect non linéaire et atypique du récit qui mêle différents conteurs aux visions différentes voire complètement énigmatiques. Beaucoup de rebondissements, de mystères tiennent le lecteur en haleine du début à la fin, un rythme qui reste constant malgré ces narrateurs à l'esprit parfois un peu trop "méditatif".

En somme, l'univers du roman est particulièrement bien pensé, les liens entre les différents personnages et les différentes races se tissant avec finesse. Seule la forme, pourtant bien aérée grâce à des chapitres courts, mériterait quelques ajustements (notamment au niveau des dialogues, à certains passages je ne savais plus si nous étions toujours dans une conversation ou bien dans une description du narrateur), mais l'ensemble reste agréable pour les amateurs du genre et du folklore.

J'ai dévoré ces 360 pages en moins de 24h...

Que vous dire ?

Je dois vous avouer, que de part le titre « Konrad le Barbare » et la couverture que je trouve un poil vintage, j'avais un peu hésité à me lancer dans l'aventure, et en même temps c'est exactement les raisons qui ont fait que j'ai craqué. Oui oui, le titre n'est pas sans rappeler un célèbre Barbare !
Mais c'est tellement plus !

Je vais peut être commencer par vous dire que c'est un roman que j'ai trouvé intemporel.
J'avais parfois l'impression d'être dans un de ces romans que tu découvres ado et qui t'ouvrent des portes sur des univers fantastiques et fantasy, et parfois certains sujets, le non binaire par exemple, nous ramène à des actualités de société bien d'aujourd'hui.

Peut être que je vais continuer par vous dire que c'est un roman très facile à lire.
En effet, la plume est fluide et le vocabulaire riche, parfois nous frôlons la poésie, non, nous faisons plus que la frôler, certains passages sont de la poésie.

Je pourrais continuer en vous parlant du world building et des personnages. Au début j'étais un peu désarçonnée par le nombre de personnages et de lieux, j'ai eu un peu de mal à me repérer. Mais au fur et à mesure, nous apprenons à évoluer avec eux. J'ai adoré les personnages féminins, pleins de force, de faiblesse.

Mais j'ai surtout envie de vous dire que c'est un roman d'heroic fantasy qui va plus loin que beaucoup d'autres. L'univers est tellement maîtrisé que l'auteur à glisser des réflexions sociologiques, comme la place de la femme dans la société, même si Konrad en prend parfois pour son grade, la sexualité, l'éducation des enfants, clin d'oeil à Dolto et à son chat.

C'est un roman qui m'a plongé dans un univers à la fois connu et surprenant, entre Thorgal et le seigneur des anneaux. Et puis mon coeur d'ancienne Orque pour la horde c'est beaucoup attaché à Gumash.