Le restaurant des recettes oubliées

En six parties et autant de plats, Nagare et sa fille Koishi viennent en aide à des personnes qui souhaitent retrouver les recettes de leurs plats préférés, liés à des souvenirs importants de leur existence.

Un restaurant atypique à Kyoto, sans fioriture ni devanture explicite, tenu par Nagare et sa fille Koishi, sans oublier Roupillon le chat sont les protagonistes principaux de ce roman qui fleure bon la nostalgie et les souvenirs heureux.

Les clients de ce restaurant pas comme les autres ne sont pas de simples gourmets mais des personnes à la recherche d'un plat particulier pour retrouver, ne serait-ce qu'un instant, les souvenirs et les émotions réveillés par les papilles.

Au fil des pages, on découvre donc les recettes de plats emblématiques japonais qui nous font voyager à travers le pays tels que les nabeyaki udon, le mijoté de boeuf, mes sushis au maquereau, le tonkatsu et le nikujaga mais aussi les spaghettis à la napolitaine.

Autant que vous dire qu'en tant que grande gourmande et amoureuse de la cuisine nippone, ce roman m'a littéralement mis l'eau à la bouche à de nombreuses reprises, il vaut donc mieux le lire l'estomac plein sous peine de se gaver tout au long de la lecture !

L'auteur aborde des thèmes graves mais jamais de façon triste ou plombant tels que le deuil, la maladie, la solitude…

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J'aimais la couverture.
J'aimais le résumé.
La possibilité d'une histoire à déguster.

Le restaurant des recettes oubliées vous promet, contre la rémunération de votre choix, plus qu'un plat. le goût du souvenir. le parfum unique du premier rencard. le fumet de l'enfance. L'âpreté des regrets, des intentions inachevées.

Voilà une carte alléchante, et je l'ouvre l'eau à la bouche.
Puis très vite, telle une crème mal fouettée, l'enthousiasme retombe.

Plusieurs personnages défilent dans ce restaurant où le père et la fille enquêtent avant de passer derrière les fourneaux. Deux chapitres par client. A peine le temps d'en esquisser la silhouette, sans ombre, sans relief.
De l'enquête il est à peine question.
Peu de récit et des dialogues somme toute répétitifs.

J'aimais la couverture.
J'aimais la possibilité.
Il n'en restera que l'imparfait.

Vous serez mis en appétit. Certes.
Vous refermerez le livre et filerez derechef au japonais du coin. Certes.

Malheureusement, on restera sur notre faim !

A Kyoto se cache un restaurant un peu particulier tenu par Nagare Kamogawa et sa fille Koishi et qui propose un service assez inattendu celui d'un bureau d'enquête. Les clients viennent ici pour confier une mission au restaurateur et à sa fille : retrouver un plat auquel ils tiennent particulièrement parce qu'il est lié à leur passé. Koishi pose des questions, note un maximum d'informations et son père enquête et réalise ensuite le plat souhaité. le roman se divise en six parties. Chacune nous fait découvrir un nouveau client et la recette qu'il recherche. En le lisant j'ai pensé à Tant que le café est encore chaud avec la dimension fantastique en moins. J'ai apprécié cette atmosphère si particulière du Japon, son raffinement (tous les plats sont présentés dans une très belle vaisselle) et surtout le lien fait entre la saveur de ce qu'on mange et le souvenir. Seuls petits bémols tout de même : il est beaucoup question de cuisine japonaise qui ne me parle pas et il y a un petit côté répétitif (voulu) entre chaque histoire qui peut lasser à la longue. Mais ça reste cependant pour moi un très bon souvenir de lecture.

Ce roman est une véritable pépite de la littérature japonaise. À la fois doux et indirectement criant de vérité sociale, « Le restaurant des recettes oubliés » nous apporte une légèreté et une prise de conscience de notre quotidien en une seule lecture.

On rencontre au fil des pages divers personnages, tous plus différents les uns des autres de part leur âge, leur genre ou encore leur vie privée et professionnelle. le seul point entre tous : ils sont à la recherche d'une recette enfouie dans les profondeurs de leurs esprits. Une recette qu'ils souhaiteraient retrouver afin de revivre les bonheurs que cette dernière leur a procuré. C'est ainsi que le chef de ce restaurant, accompagné de sa fille, s'engage à reproduire, par le biais de maigres informations, ces recettes oubliées.

Ce roman m'a apporté beaucoup de sérénité et de plaisir durant ma lecture. Et, comme je le relevais ci-dessus, il m'a aussi fait beaucoup réfléchir sur le sens de la vie et le temps qui passe. Ce temps que nous remplissons de pression, d'obligation et d'apparences sans même penser une seule seconde qu'à perdre sa liberté, nous ne faisons que fabriquer des regrets futurs irréparables… Chacun de ces personnages m'ont, à échelle différentes, touchés comme blessé le coeur.

Je suis ressortie de cette lecture avec un esprit nouveau et une volonté de vivre ma vie sans regrets ni contrôle.

De temps en temps, j'aime retrouver la douceur de la plume et de l'ambiance d'un auteur de roman japonais. En général, la poésie du texte remet de tous les maux. C'est encore le cas cette fois-ci. Se rendre dans ce restaurant permet une réminiscence du passé, le retour du passé, de guérir son âme et de manière plus générale de retrouver la paix et le bonheur associés au plat. J'ai trouvé ce moment doux. J'ai aimé les six histoires autour d'un plat différent ainsi que l'idée d'un bureau d'investigations basé sur les souvenirs. C'est l'amour et les souvenirs que ce restaurateur et sa fille permettent cer eux aussi ont connu une perte. J'ai savouré ce moment hors du temps et j'y retournerais prochainement avec délectation.

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Dès que j'ai appris la sortie de ce livre, je le voulais. Soyons honnête. J'ai entendu la discussion entre ma libraire et la représentante de la maison d'édition. Je me suis tirée une balle dans le pied en faisant un signe de tête positif sur ce livre (oui, je sais. Je ne m'aide pas non plus). Autant vous dire que je n'ai pas sur lui résister.

Je n'attendais rien de particulier de ce livre. J'étais juste curieuse. Pourtant, j'ai un faible pour la cuisine japonaise et c'est bien la seule chose que j'attendais. J'ai eu bien plus. On découvre un restaurant caché à la devanture délabré. La particularité de ce restaurant est qu'il est impossible de le trouver. Son propriétaire considère que seul le destin peut amener une personne là-bas. Et c'est ce qu'il se passe tout au long du livre.

L'écriture est des plus simples mais l'auteur arrive à nous faire saliver. C'est le problème de ce genre de roman. Il faut prévoir de quoi manger en lisant tant la description des plats est savoureuse. Ce n'est pourtant pas ça le plus important. Chaque personnage cherche à retrouver un plat lié à un souvenir ou à une personne. On en découvre les raisons à chaque chapitre. Ces moments de dégustations nous rappellent l'importance de ce temps de pause et des émotions qu'ils peuvent occasionner sans qu'on ne s'en aperçoive.

Dans ce restaurant, on rencontre Nagare et sa fille Koishi. Nagare est chargé de recréer les plats après avoir mené une enquête. Il se base sur les informations recueillies par Koishi auprès du client. On ne sait absolument rien de la manière dont Nagare s'y prend. Parfois il explique comment il a trouvé les ingrédients mais entre la demande et la dégustation, rien.

Un autre point important même s'il n'en a pas l'air : le chat. J'adore les chats. Il a interdiction de rentrer mais il reste devant le restaurant et s'attarde devant chaque client. Son rôle est de dévoiler quelque chose sur le client. Je n'en dirai pas plus. Concernant les plats, vous serez surpris mais il n'y a pas que la cuisine japonaise. L'un de mes plats préférés est dedans. Je sais qu'il existe une suite et j'ai hâte de la lire.

En bref, j'ai été agréablement surprise par ce roman qui m'a donné faim. C'est un roman qui fait du bien à tous les niveaux. Je ne peux que vous le recommander. La magie des romans japonais a encore fait mouche.
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Nagare et sa fille Hoishi tiennent un petit restaurant sans enseigne ni noren, dans lequel n'entrent que ceux qui y sont destinés. La spécialité du chef est de retrouver les plats et les saveurs oubliées de ses clients. Un roman en six chapitres comme autant d'histoires personnelles et de recettes rêvées et redécouvertes, tout de douceur, de joies perdues et de sensations retrouvées. Un voyage dans le monde subtil de la gastronomie japonaise.

Idéal pour un esprit qui a besoin de se reposer. Doudou, gourmand, qui invite à découvrir le Japon à travers les saveurs des différentes régions, j'ai passé un excellent moment ! J'en ai appris énormément sur la cuisine japonaise dans son ensemble. le restaurant est basé à Kyoto, on découvre donc bien cette ville. Mais les fins gourmets qui y viennent trouver leurs recettes viennent du Japon dans son ensemble. Ainsi, pour retrouver les bons ingrédients, Nagare doit voyager pour dénicher toutes les subtilités et retrouver le goût exact que cherche son client. C'est si atypique ! Forcément, j'ai été obligée de mon plonger dans mes propres souvenirs.
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Au restaurant Kamogawa retrouvez ou redécouvrez le plat qui a laissé son empreinte dans votre mémoire.
Dans ce roman, Hisashi Kashiwai nous emmène au coeur d'un restaurant secret niché dans une ruelle de Kyoto. Nous allons rencontrer six personnes et assister à la dégustation des plats tant recherchés.

J'ai adoré voir ces différentes recettes défiler sous mes yeux, me faisant saliver et envie de les déguster tout autant que les plats proposés aux clients au tout début de chaque partie.
Le restaurant est à l'image de ces propriétaires chaleureux, convivial et généreux où l'on souhaite déjeuner et profiter pleinement de l'instant présent et de la quiétude présente. Si la plupart des personnages présentés sont bienveillants malgré des tournures de phrases et des comportements parfois étranges un des personnage secondaire m'a renvoyé une impression de négativité.

Si ces dégustations littéraires m'ont beaucoup plu, j'ai trouvé le schéma narratif redondant avec la présentation du client, la pré-enquête puis l'enquête et enfin la dégustation du plat après la recherche.
Le déroulé des parties ne prend pas le temps de présenter les personnages principaux et secondaires qui restent toujours en retrait alors que j'aurai aimé en découvrir plus sur les recherches effectuées ou sur les personnages rencontrés au cours des différentes parties mais également sur Nagare et Koishi dont on devine leur histoire familiale par petites touches.
Cette répétition m'a empêchée à la fois de profiter pleinement de cette lecture et de m'attacher pleinement aux personnages secondaires alors que j'espérais réellement profiter de ce roman.

Le restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai est un roman rempli de nostalgie et de gourmandise des plats tant attendus par les différents clients mais je reste sur la réserve quant au schéma narratif utilisé qui peut donner un aspect répétitif.
En lisant ce roman, moi aussi, je me suis demandée quel plat je souhaiterais déguster à nouveau et la réponse s'est rapidement imposée à moi.
Et pour vous, quel serait ce plat ?
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Le restaurant des recettes oubliées est un roman qui dégage de doux fumets teintés de nostalgie.

Le restaurant des Kamogawa se cache au coeur des ruelles de Kyoto, peu de pub, une devanture qui semble à l'abandon. Pour trouver ce restaurant, il faut un gros coup de pouce du destin ! Père et fille tiennent ce petit établissement avec beaucoup de bonne humeur et d'entrain. Ils régalent leurs habitués de bons petits plats mais de temps à autre, une nouvelle tête pointe le bout de son nez avec une demande toute spécifique. En effet, se trouve en ce lieu un bureau d'enquêtes un peu spécial : vous souhaitez retrouver le goût d'un plat spécifique ? Celui que votre mère vous cuisinait quand vous étiez petit ? Celui de votre défunte femme ? Celui que vous avez dégusté avec votre grand-père lors d'un voyage ? Alors adressez votre demande à Nagare et Koishi.

Chaque chapitre est consacré à un client et à un plat recherché. On assiste à la découverte du restaurant, puis à l'entretien entre le client et Koishi qui essaie de glaner le plus d'informations possibles, pour finir par la dégustation du fameux plat et les nombreuses révélations de Nagare sur comment il a réussi à retrouver le goût d'origine. C'est un roman qui fait du bien, qui réconforte l'estomac et le coeur ! La relation père-fille est vraiment touchante, ils se taquinent beaucoup, ont un caractère et un franc-parler bien tranché ce qui donne des scènes de vie très joyeuses et amusantes. Il est beau de voir à quel point un plat peut marquer à vie une personne en fonction de qui l'accompagne lors de sa dégustation, qui l'a préparé et à quel point, on peut être à la recherche de ce goût perdu pendant des années. Et vous, si vous deviez goûter de nouveau un plat qui vous a marqué, lequel serait-il ?