De nous, il ne restera que des cendres, tome 1

Tel un caméléon, Yû se déguise en femme afin d'approcher ses victimes. Véritable assassin au sang froid, il fera tout pour atteindre son objectif...

Depuis l'annonce de sa sortie il y a déjà quelques temps, j'avais directement repéré ce titre. Et après lecture, je suis conquise ! À la fois par les illustrations qui m'ont bien plu - malgré certaines ressemblances entre persos qui m'ont perdus - et l'intrigue sous fond de pègre et de vengeance, ça m'a clairement fait penser à un film. le tout est violent, sanglant, à ne pas remettre entre toutes les mains. Je tiens également à préciser qu'il n'y a pas de scènes sexuelles explicites mais il y a des allusions et des tentatives sexuelles, bien que je sois rassurée sur le fait qu'on ne voie pas d'actes crus (comme je le répète souvent, je n'apprécie pas lire ce qui est explicite, c'est très personnel). Néanmoins j'insiste sur le fait qu'il s'agit d'un ouvrage graphique pour adultes, à mes yeux.

Il y a tout de même un petit bémol selon moi, à savoir le résumé qui en dit trop... Une ''révélation'' - entre guillemets - tarde à venir alors qu'on le sait déjà ! C'est dommage, et cela accentue clairement le côté introductif de ce premier tome d'une courte saga terminée en quatre volumes.

En bref, si vous aimez l'univers de la pègre, de la mafia, les tueurs à gages impitoyables style John Wick tiré des films éponymes, des persos secondaires peut-être un peu lourdingues (oups) avec une petite touche d'humour - qu'on l'apprécie ou non -... Ce manga pourrait vous plaire. Attention cependant à vos sensibilités (même si je me doute qu'il y a pire, il faut le savoir).

TW : mort, violence, sang.

De nous, il ne restera que des cendres... Pour un peu, on entendrait un polar français prêt à rugir avec ce titre qui possède une certaine force, rien qu'à sa prononciation.

Cette série, en quatre volumes, nous conte le quotidien de Yû, un tueur au service de la mafia taiwanaise qui a pour particularité de se déguiser en belle jeune femme pour approcher ses proies. Une apparence trompeuse et généralement mortelle pour ses contrats. Mais entre deux cibles pour son boss, Yû mène aussi une vengeance personnelle.

C'est un thriller, pour l'instant, sans grande prétention qui se glisse dans la collection Big Kana, une collection regroupant des récits plus matures ou plus sociétales assortie (parfois) avec une édition grand format.

De nous, il ne restera que des cendres nous plonge directement dans la pègre à travers le point de vue de Yü, un tueur ayant un don pour le travestissement et la séduction. Telle un comédien se préparant à entrer en scène, Yû maitrise aussi bien l'art du maquillage que l'art du meurtre et chacun de ses contrats repose sur un habile jeu de manipulations avant que Yû ne tombe le masque ou plutôt sa perruque. Ce premier volume est efficace et introduit facilement ce personnage à travers une scène banale de romance qui se métamorphose en massacre. le mangaka Akira Kasugai délivre un dessin net, précis , n'abuse pas du gore et concocte une petite ambiance immersive au coeur de la pègre et de l'environnement urbain sans nous noyer dans une avalanche de détails.

Le dessinateur aiguise d'abord l'efficacité de cette intrigue en concoctant quelques plans larges parfaitement calibrés aux scènes d'action tout en jouant sur un chara-design élégant et soutenu. Mention spéciale aux répliques chinoises et taiwanaise qui donne toujours un plus d'immersion à ce style de polar urbain.

Côté intrigue, malgré son dynamisme, ce premier volume de Nous, il ne restera que des cendres ne propose malheureusement pas grand chose de réellement marquant au final faute à un scénario qui n'ose peut-être pas aller plus loin dans la construction de ce personnage de tueur qu'est Yû. Ce dernier est avant tout un professionnel et son travestissement, sa faculté de se transformer facilement en femme , n'est en réalité que sa méthode de travail... et rien de plus. Nous n'en savons pas plus sur l'origine de cette compétence.

Ce premier volume comme tout début de série introduit surtout ses personnages mais le résultat s'avère un peu lisse d'autant plus avec un grand format, certes très agréable , mais qui accentue la brièveté de ce premier tome. C'est un peu léger, on pouvait s'attendre à un début de série bien plus torturée ou sombre assorti avec un humour un peu tarantinesque. Côté humour, on doit se farder un personnage secondaire assez pénible avec une tueuse qui est tout simplement en rut à chaque fois qu'elle discute avec Yû ainsi qu'un boss au charisme digne d'une huitre.

Heureusement, les scènes d'action et quelques confrontations attisent l'énergie de ce volume comme, notamment, le, chapitre de l'escort girl qui témoigne bien du caractère implacable du héros.

De nous, il ne restera que des cendres possède du bon potentiel qui sera sans doute mieux exploité dans les prochains tome avec surement une explication quand aux origines de Yû et sans doute une première confrontation face à l'objet de sa vengeance. L'esprit d'un bon thriller est là mais il lui manque un peu de venin.

De nous, il ne restera que des cendres vol.1 signe un début de thriller efficace avec un bon potentiel concernant son antihéros et le style d'Akira Kasugai qui emballe quelques bonnes scènes d'actions tout en délivrant un thriller implacable.
Malheureusement, cela n'empêche pas ce début de série de manquer de force et d'identité avec des thématiques peu exploitées et quelques personnages secondaires assez faibles.

Une nouvelle série de Kana qui a tout de suite su m'intriguer, me donner envie, avec sa couverture, bien sûr à condition de lire ce genre. le fait de l'avoir croisé au PAM (Pop Asia Matsuri) n'a fait que renforcer cette envie. de plus, nous savons que la série sera terminée en 4 tomes.
La couverture a un côté trompeur, mais le résumé nous prévient tout de suite. D'ailleurs jouer sur ce côté là est assez délectable. Si le manga n'a pas eu le truc en plus, du moins pour le moment, il n'en reste pas moins qu'il se lit très facilement, et qu'on a passé un bon moment, surtout de voir se faire recadrer certains personnages.
Le tout commence avec quelques pages couleurs pour nous ravir les yeux.
Dès les premières pages, le ton est donné, ce n'est pas une gentille histoire.
Le début nous présente une histoire comme bien des autres, une de celles qui pourraient tourner au tragique et ruiner une vie, tout ça pour avoir accorder sa confiance à la mauvaise personne. Nous verrons ainsi plusieurs horribles situations, du coup quel régal de voir l'intervention de Yû. Notre tueur à gage utilise une méthode redoutable contre l'adversaire, et il faut bien s'avouer que c'est très drôle de le voir minauder et ensuite changer de visage, mais finalement tout comme la personne en face. Cela a un côté jouissif, un juste retour de bâton.
Yû fait le ménage, remplit des missions, alors évidemment il y a une forme de violence et ce n'est pas à mettre entre toutes les mains. Nous apprenons également très vite qu'il travaille pour une organisation. le résumé le dit peut être un peu trop tôt mais au cours de le lecture, il apparaîtra également qu'il a son propre but, ce qui va ajouter une nouvelle dimension.
Les membres de l'organisation sont assez spéciaux, ils ont de drôles de relations, cela peut instaurer autant un peu de répit, de rire qu'un léger malaise. Autre chose, nous avons une partie du texte, où on nous dit qu'en fait c'est écrit en chinois à l'origine, cela ajoute un certain mystère et du piment mais je vous laisse découvrir cela.
Si vous avez envie de voir de sales types avec de basses intentions se faire avoir à leur tour, et que le côté tueur à gage, violence ne vous fait pas peur, que vous êtes assez mâture et lisez ce genre de titre, et en avez l'occasion, essayez ce nouveau manga, il est cool.

Le format papier est également un peu plus grand.

Ce qu'on en retient :
-> Très sympa, très fluide à lire, pas transcendant non plus
-> Peut offrir un développement encore plus intéressant dans les prochains tomes selon l'exploitation
-> Jouissif, celui qui piège finit piéger
-> Thriller et big Kana = à ne pas mettre entre toutes les mains
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..

Le résumé de ce premier tome a de suite attisé ma curiosité et surtout je n'avais qu'une envie c'était de me plonger dans cette lecture. Après avoir dévoré ce premier tome, je n'ai qu'une hâte c'est de lire les trois suivants. Cette série en quatre tomes s'annonce tellement passionnante! La suite s'annonce très prometteuse et c'est une très très belle découverte en ce début d'année. J'ai tout simplement adoré cette lecture, l'histoire est vraiment fascinante. Elle garde sa part de mystère tout en attisant notre curiosité, l'histoire est originale je trouve. Vraiment ce premier tome m'a clairement convaincu et j'ai plus que hâte de découvrir la suite!

On va suivre le personnage d'une jeune fille pour le moins particulière. Un coup on a devant nous une jeune femme docile qui fera tout pour l'homme qu'elle aime, elle finit par se transformer en une femme provocante ou encore en lycéenne aguicheuse envers son professeur. Sa méthode est toujours la même: mettre en confiance sa cible pour ensuite l'éliminer sans aucun état d'âme. Sauf qu'en fait elle c'est lui! Yû n'est pas une femme mais bien un homme qui se cache sous une apparence féminine pour traquer ses proies. Il travaille pour une organisation mafieuse mais a en même temps un but personnel; trouver celui qui a assassiné sa famille. son seul indice: un tatouage…

J'ai vraiment adoré le personnage de Yû, il est tellement à fond dans sa mission, tellement à fond dans son personnage qu'on ne se rend vraiment pas compte que c'est un homme! Je trouve absolument génial de le voir minauder auprès des hommes comme ça et une seconde plus tard le voir se transformer en assassin au visage froid comme ça. Je suis hyper fan de son personnage, je le trouve vraiment incroyable. J'ai également beaucoup aimé le personnage de Jing, elle ne cesse de taquiner Yû et leur relation est vraiment très drôle à suivre. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé, et ce malgré toute la violence de l'histoire, la pointe d'humour par ci par là qui apporte vraiment un petit quelque chose en plus. Par exemple quand il mange et qu'elle vient le prendre en photo style de rien. Ils passent leur temps à se chamailler ces deux là.

Ce manga est tout de même empli de violence et de scènes sanglantes. Il n'est donc pas à mettre dans les mains de n'importe qui, si vous êtes assez sensible sur ça, je vous conseille de passer votre chemin. Mais si ça ne vous dérange pas le moins du monde alors je ne peux que vous conseiller de foncer! Ce premier tome est tout bonnement excellent, on a encore pas mal de mystères qui plane au dessus de notre tête mais ça nous donne encore plus envie de découvrir la suite de cette histoire. J'adore les personnages, j'adore l'intrigue, l'ambiance etc. C'est vraiment une excellente découverte vivement la suite!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..

Des mafieux, des stratégies complexes, des femmes vengeresses et assassines...enfin des femmes! pas toutes apparemment. C'est donc le cas de notre héros Yû, membre de la mafia taïwanaise.
Extrêmement androgyne, il est aussi extrêmement agile et efficace et...séduisant ! nombreux sont celles et ceux qui lui tournent autour, vous verrez.

Cette série commence sans attendre avec un assassinat mené d'une main de maître par Yû. Précis et armé seulement d'ongles longs et en acier, ca donne le ton et la classe nonchalante du personnage principal. Bien vite, on apprend qu'il mène en parallèle de ses missions, ses propres recherches sur le mystérieux homme au tatouage..

En seulement 4 tomes, cette série va sans doute continuer dans cette dynamique d'action endiablée et de coups sous le manteau. Entre les bagarres de mafieux et la quête vengeresse de Yû nous allons être servi. Les dessins ont un petit côté rétro très appréciable, fins et intense, surtout les yeux de notre héros.
L'humour n'est pas absent de ce roman en parti grâce à d'autres membres féminins du gang taiwanais. Pas mon genre d'humour mais ce n'est qu'un détail. Donc, un bon premier tome qui s'est lu un poil trop rapidement peut-être.