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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Première neige sur le mont Fuji est un recueil de six nouvelles compilées aléatoirement par la traductrice Cécile Sakai.
On y retrouve l'écriture délicate et poétique de Kawabata et son art de l'ellipse. Tout n'est pas dit, les sentiments sont à peine effleurés et certains comportements des personnages peuvent laisser le lecteur occidental, peu versé dans la psyché japonaise, perplexe. S'ajoute à cela une petite touche fantastique qui, encore une fois, pour qui ne connaît pas les légendes nippones, est assez déconcertante.
La première nouvelle qui donne son titre à l'ouvrage est la plus émouvante. Elle raconte les retrouvailles de deux amants séparés par la guerre. le temps d'une nuit dans une station thermale au pied du mont Fuji, ils s'apportent un certain réconfort, eux qui ont été blessés par les aléas de la vie, de la mort et de la guerre.
La mort est d'ailleurs très présente dans le recueil, ainsi que l'empreinte que laissent les disparus chez les vivants. Là, on touche aux traditions et croyances japonaises et Kawabata nous laisse sur le bord du chemin.
Bref, ces nouvelles sont étonnantes mais souvent incompréhensibles. Restent la beauté de l'écriture de Kawabata et l'immersion dans les paysages japonais, toujours joliment décrits par l'auteur.
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Beaucoup de difficultés pour entrer dans ces récits. Sentiment de déjà vu, d'incomplétude. Si j'ai bien compris, il s'agit de textes éparpillés retrouvés et assemblés de manière aléatoire par la traductrice. On retrouve bien sûr le monde de Kawabata, ses interrogations existentielles à travers les situations de ses personnages. le quotidien, les sentiments sont analysés de manière quasiment chirurgicale. Mais je n'ai pas accroché.
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Ce recueil de nouvelles inédites et éparses, parfois juste des notes de l'écrivain, n'est pas représentatif de la littérature japonaise à moins d'être viscéralement imprégné de la culture, du mode de pensées, du sens des non-dit !

J'imagine qu'il y a un sens à chacun de ces textes, peut-être Kawabata voulait il en faire quelque chose de plus développé mais tels quels je suis restée hermétique à leur signification ainsi qu'à la poésie signalée par d'autres lecteurs.

Si ce n'est pour le Challenge Solidaire jamais je n'aurais choisi de lire ces nouvelles dont j'étais certaine qu'elles ne me “parleraient” pas !

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
Challenge SOLIDAIRE 2021
Challenge ATOUT PRIX 2021
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Première approche, pour moi, d'un des maîtres de la littérature japonaise, Yasunari Kawabata, avec ce recueil de six nouvelles inédites rassemblées de manière aléatoire par la traductrice Cécile Sakai.

Ces courtes histoires aux titres poétiques et évocateurs ont été écrites entre 1952 et 1960 soit quelques années après la fin de la guerre que l'auteur évoque à plusieurs reprises insistant sur les douleurs et les traumatismes vécus. Textes simples et poétiques, écriture sensible tout en douceur et délicatesse, l'auteur capte avec mélancolie et réalisme des tranches de vie, des souvenirs, des fantômes du passé. Il invite le lecteur à la contemplation et la méditation tout en dépeignant les valeurs et les principes de la société japonaise.

J'ai bien aimé la première nouvelle qui donne son titre au recueil. Il s'agit des retrouvailles furtives entre un homme et une femme qui se sont beaucoup aimés dans le passé et dont les destins ont été bouleversés par la deuxième guerre mondiale. Des non-dits, des sentiments diffus voire opposés, et surtout beaucoup de mélancolie et de poésie dans la contemplation du Mont Fuji.

Les autres nouvelles ne m'ont pas vraiment enthousiasmée, certaines m'ont laissée totalement de marbre, ennui ou incompréhension ? Malgré la beauté de l'écriture, je n'ai pas réussi à me laisser emporter par les différentes histoires racontées. Ce livre est donc, pour moi, une déception.
Vite lu et vite oublié.
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Une lecture sympathique au goût d'inachevé.
Le recueil est composé de 6 nouvelles dont le thème commun est le passé qui s'éteint.
A travers un amour de jeunesse douloureux à composer au présent, le déclin dû à la vieillesse ou encore le souvenir de petits détails dans le quotidien, l'auteur pousse le lecteur à la contemplation de ce qui aurait pu être et non ce qui fut.

Cette sensation est bien retranscrite en particulier dans la nouvelle dont est tiré le titre du recueil. Première Neige sur le Mont Fudgi nous raconte les souvenirs d'un couple, séparé pendant la guerre et dont chacun a fait sa vie de son côté. Ils se retrouvent par hasard sur le quai d'une gare et décident de passer un peu de temps ensemble au pied du Mont Fudgi alors que la première neige vient de tomber. J'ai beaucoup aimé cette histoire où le présent ne parvient pas à recoller les morceaux du passé. Les non-dits et la nostalgie d'un passé qui n'a pas pu être sont évoqués avec pudeur et par petites touches qui font de ce récit un petit bijou.

L'écriture est très poétique et le style assez déconcertant sur l'ensemble du recueil. J'ai ressenti un sentiment d'inachevé dans ces textes, comme si la nostalgie ternissait le présent et que seuls les souvenirs demeuraient le refuge.

Assez déconcertant pour ma culture occidentale.
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Cette anthologie regroupe 6 nouvelles écrites par le prix Nobel Yasunari Kawabata entre 1952 et 1960. Quatre d'entre elles avaient été réunies une première fois par l'auteur lui-même. Cécile Sakai, traductrice et spécialiste de l'oeuvre de l'auteur japonais y adjoint deux autres nouvelles pour ce recueil publié en 2014 à l'occasion d'une exposition consacrée à l'oeuvre de Kawabata à la Maison de la Culture du Japon à Paris.

Pour une première approche de l'oeuvre pléthorique de cette grande figure de la littérature japonaise (plus de 400 textes) il n'est pas certain que ce soit la meilleure approche. Ces six textes présentent des styles différents. Toutes me semblent avoir pour lien le temps qui passe et la recherche de ce qui a été perdu (un amour, la force des mots parlés ou écrits, un être cher, l'harmonie de la nature, l'insouciance de l'enfance). le ton est très nostalgique. Peut-on faire renaître ce qui est mort ? Comment affronter le vide laissé par une disparition ? Peut-on ralentir la course du temps ? Quel sens donner à sa vie après une perte ? Il y a dans cette nostalgie une quête de sérénité et en même temps une forme de lucidité tranquille face à l'impossibilité de revenir en arrière, à la capacité de reconnaître que ce qui est parti ne reviendra pas et à accepter la douleur et le vide. Un ton pas surprenant quand on sait que l'auteur a connu une jeunesse marquée par le deuil de ses parents, de son unique soeur et de ses grands-parents.

Une constante néanmoins est la qualité très artistique de présenter les situations ou les personnages. Au fil des lignes on a l'impression de voir un tableau prendre forme devant nos yeux, par petites touches précises.

Si j'ai été sous le charme des trois premières nouvelles, les trois dernières m'ont laissée à côté. Celles-ci m'ont plus semblées être des exercices de style ou des esquisses de chapitres sortis d'un contexte global, me laissant sur ma faim.

Si ce recueil ne m'a pas bouleversée il m'a néanmoins donné l'envie de lire une des oeuvres majeures de Yasunari Kawabata, pour avoir une vision plus représentative de son travail.
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Six courts récits très dépouillés au fort pouvoir de suggestion. Des vies, des destins, à un instant T. Très Yasunari Kawabata. La mort, la tristesse et la beauté en un seul et même exercice esthétique.
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S'il y a une chose qui me décrit parfaitement, c'est mon intérêt pour les cultures étrangères ; alors trouver dans la liste du challenge solidaire un auteur japonais, culture qui m'est assez inconnue, fut une agréable surprise pour moi. Je suis cependant bien restée sur ma faim. Recueil de courtes nouvelles, Première neige sur le Mont Fuji touche à tous les genres : romance, fantastique, scènes de vie banales... tout est passé sous la plume de Kawabata. Mais tout semble passé en un éclair seulement. Aucune de ces histoires n'a de chute, et ça m'a dérangée. On ne sait pas où on va, ni même si l'on va quelque part. On a l'impression de ne lire que le teaser d'un roman, sensé nous donner envie d'en lire plus. Sauf qu'il n'y a pas de plus. L'effet que cette prise de parti - recherché, à n'en pas douter - à eu sur moi a été de me lasser. Au bout de quelques nouvelles, j'ai compris le schéma. Alors à quoi bon en lire plus, si ça ne semble jamais vraiment achevé ? J'ai continué à lire - pas de grande surprise, je reste déçue.
Quant à un mot sur le style d'écriture : j'ai souvent vu le style de Kawabata décrit comme poétique. Je le trouve minimaliste. Attention, ça ne veut pas dire désagréable ! Mais si je m'attendais à un style imagé, je l'ai plutôt trouvé concis, qui allait droit au but, sans grandes fioritures poétiques justement.
Peut-être un jour me déciderai-je à rouvrir une oeuvre de Kawabata, peut-être sans grandes attentes, je ne sais pas, ce ne sera pas pour demain.
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J'aime la littérature japonaise, j'aime Kawabata, je n'ai pas été emportée par "Premières neiges sur le mont Fuji".

Mis à part la nouvelle qui a donné son titre au recueil, aucune ne m'a donné d'émotion. On retrouve bien une certaine poésie, une certaine lenteur propre aux récits japonais, une certaine pudeur, mais alors que je me faisais une joie de lire cet ouvrage, la déception grandissait au fur et à mesure que je terminais une nouvelle. Il n'y en a pas une qui me donne envie de la relire encore et encore...

Pour moi, ce sera un sentiment mitigé donc. C'est bien écrit, mais les histoires m'ont laissée de marbre.
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C'est tout à fait par hasard que je suis tombée sur ce petit livre, sans vraiment savoir ce qu'il contenait : c'est donc un peu surprise que j'ai vu finir abruptement la première nouvelle, m'attendant à un développement de l'histoire de ce couple émouvant se retrouvant après des années de séparation...J'ai finalement retrouvé cette sensation de rupture et de narration inachevée à la fin de chacune des nouvelles, qui ne sont pas dénuées d'une touchante poésie, mais qui m'ont laissée plus interloquée qu'attendrie : ils sont tout de même curieux ces personnages silencieux ou trop bavards, accompagnés de fantômes ou de morts, questionnant le passé et bien peu l'avenir.

J'en reste un peu perplexe...
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