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3,48

sur 553 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avoue que j'avais arrêté de lire l'auteur car je trouvais qu'il y avait trop de similitudes dans les romans que j'avais lu. Les mêmes ingrédients agrémentés différemment et l'image de la femme me plaisait peu même si la plume, elle me plaît. Pour autant j'ai eu envie de retenter l'expérience.

Samuel est une jeune homme américain qui avant ses études s'envole pour quelques mois à Paris. Il va vivre dans une chambre d'hôtel, style chambre de bonnes et va rencontrer lors d'une soirée Isabelle, elle a 12 ans de plus que lui et est mariée. Elle lui donne son numéro et il ne peut s'empêcher de la recontacter. Va commencer une relation mais tout ce qu'Isabelle peut lui offrir ce sont deux heures l'après-midi, même s'il espère plus il va s'en contenter. Entre eux c'est la symbiose. À son retour en Amérique, une relation épistolaire va continuer dans l'attente de se revoir. Mais la vie continue pour les deux et d'autres projets pour Isabelle vont la rendre indisponible quant à Samuel, il va rencontrer celle qui deviendra sa femme. Pour autant le lien entre Isabelle et Samuel est indéfectible. Les années passent et même loin des yeux, cette passion reste intacte. Ils vivront quelques temps presque comme un vrai couple mais s'éloigneront une nouvelle fois. Seulement cette tendresse restera jusqu'au bout.

Un roman mélancolique sur l'amour, la vie, le quotidien. Un roman qui se lit tout seul, les pages se tournent sans problème. Les relations filiales sont aussi au coeur du roman, la paternité et la maternité sont amplement abordés sans être édulcorées, la vie, la vraie! Je regrette cependant le choix de l'auteur sur la femme de Samuel, je l'ai trouvée détestable et c'est souvent ce que j'ai reproché dans mes précédentes lectures de l'auteur. La vie à Paris est à mon goût un peu caricaturale surtout lors du premier voyage de Samuel.

J'ai apprécié ma lecture mais je sais qu'elle sera vite oubliée. J'ai aimé cette passion et tendresse entre Isabelle et Samuel. Deux âmes-soeurs qui n'auront pas réussie à vivre une relation classique mais c'est ce lien indéfectible malgré les années qui fait la beauté de cette histoire.
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Ce faux mélodrame m'a touché. Il m'aurait perdu si Douglas Keennedy n'excellait à entremêler récits de vie et interrogations existentielles, de façon à vous déséquilibrer , tant ce jeune américain cherche la voie du juste milieu, inaccessible aux acteurs d'une passion vouée à l'impasse.
L'american way of life impose sa patte griffue et deserre son étreinte le temps bref d'escapades parisiennes, noyées de bohème classique, émaillées de doute et de devoir sur la marche à suivre du parcours tracé vers la réussite matérielle et sociale.
Et si le bonheur était ailleurs ?
Et si l'extravagance était l'antidote de la routine ?
E si Sam cessait de vivre dans l'illusion et le fantasme ?
Avec des si, on met Paris en bouteille.
Flacon que j'ai bu jusqu'à la dernière goutte, malgré mon incompréhension devant tant de réticences à admettre que l'union au long cours est une véritable aventure, un pari sur l'amour profond et réel, une histoire sans fin au contraire des envolées romanesques, qui nous égaient et nous font réfléchir, nous faisant prendre conscience, une fois vécues, de la richesse infinie d'un amour au long cours, long l'emportant sur court.

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jusqu'à la femme du Ve j ai lu tous les romans de cet auteur, avec à chaque fois le même intérêt et engouement... et puis je suis passée à d'autres auteurs, d'autres styles. il y a tant de livres à lire, tant d auteurs à découvrir, ceux du passé qui ont marqué l'éternité et ceux du présent qui nous maintiennent dans l'air du temps. et puis dans cette librairie où je suis entrée, ce titre, qui ne m'a pourtant pas plu, mais cet auteur et cette 4e couverture. une envie, retrouver sa plume, ses personnages, qu'il me semble toujours connaître, leur complexité si commune, le mot sensuel, le mot délicat, le mot nostalgie, c'était déjà suffisant, mais en plus des amours contrariés, le destin, les regrets, Paris... j ai choisis de m embarquer dans ce roman, pour tout cela et plus encore. pour cette histoire qui ne serait pas la mienne, mais qui me ramènerait sans doute en pensées à la elle... comme si la vie ne suffisait pas à trop me faire penser... j ai apprécié, convaincue une fois de plus que la vie est bien trop difficile, qu aimer est une quête bien trop grande...
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Imaginons, Paris, janvier 1978, à 8h 18 du matin, train de nuit en direct d'Amsterdam , où la fumée, mais pas que des cigarettes, inhibe le cerveau, où le paquet de Camel est à 3 francs, où on fume dans le RER, etc. Ce Paris là d'Isabelle, l'après-midi, Douglas Kennedy nous en offre des images dans le 5ème arrondissement, pour retrouver le restaurant au steak-frites, crème caramel, et verre de vin rouge, traîner dans le bistrot de la rue Champollion et écluser de l'alcool jusqu'à la fin de la nui dans le Sunside Jazz Club.
Isabelle, l'après-midi raconte l'histoire d'une nouvelle Madame Bovary, tellement française, qui s'essaye à un adultère de confort avec son jeune américain, sans jamais envisager de se séparer de son mari, Charles, beaucoup plus âgé mais riche et influent. On pense un peu à « Cléo de 5 à 7 » d'Agnès Varda , ou à « L'amour l'après-midi » d'Eric Rohmer
Si c'était une passade, avant que le jeune étudiant rejoigne Harvard et ses études de droit, sûr qu'on pouvait s'attendre, dès l'ouverture des frontières, à des circuits de touristes dans Paris pour célébrer cet amour à la française que nos amis américains imaginent toujours avec tellement de romantisme teintée de sexualité et liberté qui la fascine.
Seulement, cet amour va durer plus de vingts ans entre rencontres furtives et minutées avec des hauts et des bas. Et le roman devient le récit d'un homme esseulé, toujours soumis aux volontés des femmes à un âge où les détails font sens, où les blocages lâchent, où l'ensemble d'une vie apparaît et reviennent en souvenirs.
C'est long une vie. Et Douglas Kennedy m'a perdue quelques pages ! Il faut oublier la folie, l'enfant handicapé, la femme alcoolique, la mort subite du nourrisson et tant d'autres drames…
Alors que reste-il pour ce roman qui n'est pas une simple romance ? le talent d'un écrivain qui connait parfaitement les ressorts de l'écriture en plaçant l'espoir au centre de son roman. L'intelligence d'un homme qui sait décrire ses personnages avec justesse et réalité. Sa sensibilité a décrypter les représentations les plus prégnantes et une excellente écriture qui fait qu'on a envie d'en connaître la fin.
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/08/14/isabelle-lapres-midi-douglas-kennedy/
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Sacré DK. On commence,on se dit : ça y est, ça recommence. ..Amoureux, plusieurs fois, l'extase puis le gouffre, la Princesse qui devient Cruellla (ça existe!) ça monte, ça descend (très bas ) mais on sait déjà que cela se terminera sur une Happy End...Un peu gnangnan, quoi...Et puis, et puis. ..il y a la magie de ce diable, et on marche, et on rit et on souffre avec ses personnages, et, à la fin...mais oui, on pleure.
Allez, bonne lecture.
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Les sentiments vus comme un entrelacs.
Les hommes, les femmes, chacun ses défauts et ses qualités.
Son amour français marié plus âgé qu'il ne voit que de 17 à 19 heures.
Dès que l'un part, l'autre revient.
Les sentiments se font et se défont.

« Laisse-moi te dire une chose : même quand tu auras trouvé ce que tu penseras être l'amour, tu te prendras à rêver d'une autre réalité. Tu ne poseras jamais tes valises. Ta solitude te hantera pour toujours, parce qu'elle fait partie de toi. C'est elle qui te définit. » – p. 71

Mais j'ai bien apprécié ce moment 😊
Qu'il écrit bien Douglas !!!
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Mon premier livre de Douglas Kennedy (mais j'en ai d'autres de côté héhé). Je peux dire que j'ai apprécié son style d'écriture. Je n'ai vraiment pas eu de difficultés à avancer dans la lecture.

Une histoire d'amour… enfin de passion plutôt.
Sam, jeune américain, étudiant en droit, de 21 ans (dans les années 70) décide de partir à Paris pour s'offrir une parenthèse de liberté, avant le retour à sa réalité étudiante. Lors d'une soirée, deux regards se croisent. Des mots échangés. Un numéro. C'est parti pour le "manège" de la passion !

Je ne suis pas une adepte des romances, mais là ce n'est pas une histoire d'amour plate. C'est un livre qui nous fait suivre deux personnes envahies par la passion, et qui nous montre la dépendance que cela engendre, l'obsession.
La passion n'est pas le seul sujet décortiqué. Nous suivons aussi Sam essayant de se construire une vie familiale en dehors de la passion. Au fil du livre, il teste un peu toutes les facettes des relations amoureuses finalement.
D'autres thèmes sont aussi abordés (ce qui n'en rend la lecture que plus riche), mais je ne vais pas tout dévoiler.

Cette lecture m'a été intéressante grâce à la façon qu'a l'auteur de décortiquer l'âme humaine, la psychologie des personnages, les relations amoureuses...
Pas déçue donc ! Je suivrai volontiers Douglas Kennedy prochainement dans une lecture. Et je vous conseille de faire de même, si ce que j'ai dit sur ce livre vous parle.
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C'est un roman passionné et passionnant qui nous entraîne dans les péripéties du coeur et de l'amour.
Isabelle est la femme fatale, belle, élégante, intelligente et distante. Sam est le parfait romantique, doux, séduisant, intelligent et à la recherche du vrai amour.
Mais qu'est ce que le véritable amour ?
Douglas Kennedy nous dévoile par sa belle écriture ce que peut-être l'amour : l'amour de soi, l'amour de l'autre, l'amitié et l'amour inconditionnel pour son enfant.
Lorsque vous le lirez, soyez ouvert d'esprit car il peut pour certains être dérangeant mais pour d'autres envoûtant.
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Mais qu'est-ce qui fait l'amour ? C'est à cette épineuse question que s'attaque D.Kennedy dans son dernier livre. On pourrait simplement dire que l'histoire est celle d'une liaison, d'une connexion intense entre deux personnes qui se prolonge par-delà les années et la distance parce qu'elle n'est pas « abîmée » par la vie quotidienne. Mais il s'agit aussi d'une réflexion sur le couple, sur les contradictions des protagonistes impliqués, et pourquoi l'amour nous est si nécessaire et impossible à la fois. L'épigraphe choisi ne saurait être plus explicite : « Same bed. Different dreams. » Arrive-t-il que nous voulions et puissions avoir la même chose au même moment ? Peut-on aimer sans posséder ?

Paris, années 70. Sam est un étudiant américain en droit qui vient embrasser la « vie de bohème » entre sa scolarité à Harvard et ses jobs d'été. Isabelle, la petite quarantaine, intellectuelle, est mariée. Entre eux naît un arrangement régulier qui stipule des moments courts et passionnés ; le fameux cinq à sept répété dans un petit studio parisien en dehors duquel cette relation ne peut pas avoir d'existence. Lui, que la jeunesse et la passion poussent au départ à espérer de cette relation un futur à construire ensemble, se heurte à elle qui l'astreint à se contenter pour toujours de l'instant présent et de ces moments rares et spéciaux. Elle ne quittera pas son mari qu'elle aime différemment, et avec lequel elle a un quotidien auquel elle tient malgré tout.

Douglas Kennedy parvient à créer un roman où l'on s'attache aux personnages, leurs mondes respectifs, leurs aspirations et les choix qu'ils font alors. L'empathie est réelle, sans pencher pour l'un plutôt que l'autre. Aurais-je autant apprécié cette lecture si elle n'avait pas été en anglais ? Rien n'est moins sûr, car j'aurais sans doute trouvé quelques passages un poil trop caricaturaux du « fantasme français » de l'amour. En attendant, cette lecture m'a beaucoup plu, notamment cette idée de « transience », que les choses sont fugaces, et doivent être expérimentées avec intensité.

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La recherche de l'amour, les tâtonnements pour trouver la belle personne, celle avec qui on terminera sa vie, les rencontres.
Et même si l'on voit que quelque chose cloche, on continue, on essaie car finalement personne n'est parfait.
Dans cette quête, le premier amour est-il finalement le bon ?
Dans la vraie vie, c'est vrai qu'on se quitte, on se retrouve, on tâtonne pas mal.

Cela dit, dans ses derniers romans, on ne retrouve plus le Douglas Kennedy d'avant. Mais celui-ci reste toutefois agréable et facile à lire.

Et surtout, comme le laisse penser l'auteur, n'allons pas croire que toutes les femmes sont dominatrices ou névrosées !
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