Les hommes ont peur de la lumière

Et voilà, c'est la déception
Je pense avoir aimé tous les Douglas Kennedy (à part Mirage, mais je n'en garde aucun souvenir ), mais là, c'est la douche froide.
C'est trop. Tout va trop vite, la psychologie des personnage est trop survolée, tout est trop dans le cliché, il y a même trop de personnages à mon goût.
Tout est vraiment très cliché et très dans l'extrême. le chauffeur Uber qui avait un super poste et qui s'est fait virer, la femme qui perd 2 enfants et se perd dans la religion, la gamine qui tombe enceinte du grand méchant (c'est vachement pratique pour l'histoire quand même !), la jeune femme pleine d'idéologie qui ne veux rien entendre...
Pleins "d'événements" sont courus d'avance dans cette histoire de religieu mi mafieu, mi pretre. J'ai bien compri que l'auteur voulait mettre la lumière sur le combat entre pro IVG et pro vie. Mais il n'y a aucune nuances, tous les personnages et les actions sont dans l'extrême.
Je ne reconnais pas du tout l'écriture de Douglas Kennedy, moi qui m'était plongée sans retenue dans "le désarroi de Ned Allen" ou "Les charmes discrets de la vie conjugale".

J'ai arrêté de lire car je ne reconnais pas le douglas Kennedy romantique qui m'a tant plu dans ses oeuvres phares, ces livres où je me plaisais à être à la place du héros et m'imiscer entre ses pages pour mieux le vivre . Là, c'est du racolage politique anti Trump et moi je lis pour m'évader pas me politiser.

Très decevant.
Une intrigue construite artificiellement : on prend un chauffeur Uber senior doté d une femme catho extrémiste et on y ajoute les conflits anti avortements au sein de la société américaine. On apprend tout du réseau routier de Los Angeles avec ses bouchons. le méchant est un prêtre et la conclusion finit vite expédiée. Mais réussir à écrire un polar n est pas donné à tout le monde. Très déçue par ce roman fabriqué sans empathie réelle.