Ce court texte est un « brillant plaidoyer en faveur des vagabonds » (présentation de l'éditeur).
Jack Kerouac , grande figure de la
Beat generation y fait l'éloge des plus grands vagabonds de l'histoire. Pourtant son constat est triste : il ne fait pas bon être vagabond par les temps qui courent (années 1950) aux USA. Alors qu'être vagabond était autrefois symbole de la liberté de pensée, c'est de nos jours devenu synonyme de marginalisation. Citant Benjamin Franklin,
Virgile, Bouddha, Beethoven, Einstein et d'autres, Kerouac « renvendique le droit à l'errance ». A mi-chemin entre description et témoignage, le texte un brin moraliste, m'a déçue. de la verve rebelle de Kerouac, je n'ai pas trouvé traces, excepté peut-être quelques phrases éparpillées...
Le vagabond américain en voie de disparition est précédé d'un texte autobiographique intitulé Grand voyage en Europe. Kerouac y décrit son périple en Europe où il est passé chercher ses droits d'auteur à Londres. de Tanger en passant par Marseille, Aix-en-Provence, Paris, puis Londres, l'auteur dépeint les paysages et personnages rencontrés. le regard de Kerouac est intéressant mais j'ai trouvé son écriture fade. Je ne sais pas si le texte a souffert de la traduction mais je n'ai pas retrouvé l'écriture exaltée et chancelante de l'auteur. La « littérature de l'instant » ou « prose spontanée » dont s'était fait maître
Jack Kerouac ne m'a pas séduite et la folie caractéristique des beatniks n'a pas trouvé ses marques dans ce texte. Un texte somme toute banal qui ne transcrit pas la poésie libertaire de l'auteur...
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