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EAN : 9782702441114
464 pages
Le Masque (04/01/2017)
3.12/5   67 notes
Résumé :
Gil Martins est un agent du FBI qui lutte contre le terrorisme depuis Houston, Texas. Il est le témoin quotidien d’actes de violence perpétrés par des extrémistes de toutes sortes. Autrefois croyant, la réalité cruelle de son travail le porte à remettre en question l'existence de Dieu, ce qui provoque de fortes tensions avec sa femme, Ruth. Lorsque plusieurs personnalités athées – dont un professeur de biologie, un obstétricien et un journaliste – sont victimes d'at... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Mes bien chers frères lecteurs,  mes très chères soeurs lectrices , mes amis...
Ne voyez dans les mots qui suivent ni prière ni sermon.
Au moment d'entamer cette chronique sur ma dernière lecture, les yeux levés vers le ciel, je cherche l'inspiration.
Dieux de la littérature, venez moi en aide...
Comment parler d'un livre de 450 pages, lu en quelques heures mais qui malgré tout me laisse un sentiment mitigé.
Le hasard (ou alors une intervention divine insoupçonnée) a donc placé Pénitence de Philip Kerr sur mon chemin.
L'auteur, qui de là-haut doit se gausser de mon embarras,  nous entraîne dans les contradictions de l'Amérique.
Au Texas qui plus est.
Là, dans les églises de toutes confessions se pressent pacifistes et membres de la NRA (lobby qui milite en faveur de la détention des armes).
Dans Pénitence,  un agent du FBI, qui ne croit plus à rien, enquête sur une série de morts suspectes parmis des personnalités parties en croisade contre les religions et prédicateurs de toutes sortes.
Mais les puissances religieuses, divines ou financières, sont prêtes à tout pour garder leurs statuts et rassembler les foules. Même à renier leurs principes, amour, entraide, compassion, pardon...
Giles Martins devra affronter ses propres démons et même aller beaucoup plus loin, pour se retrouver.
Première incursion dans le monde de Kerr, plus que le style et l'écriture, c'est le sujet du livre qui m'a perturbé.
Mais la religion, narrée presque à l'excès dans ce roman, n'est-elle pas le reflet de cette Amérique aux deux visages ?
Je reviendrais sans nul doute vers cet auteur trop tôt disparu.

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Un thriller religieux! Kerr nous sert un polar bien différent de sa série historique des « Bernie Gunther ».

Des personnages publics sont morts de façon étrange, leur décès est attribué à des causes naturelles, mais on découvrira qu'elles ont en commun d'être de s'être prononcées contre la droite religieuse et le créationnisme. Des victimes qui sont aussi dénoncées par un « preacher » américain qui demande à ses ouailles de prier pour qu'elles reçoivent la punition divine.

D'autres morts étranges surviennent, une femme qui se jette du haut d'un immeuble. Suicide? À moins que ce ne soit un « suicide assisté »?

L'enquête permet de plonger dans le milieu particulier des sectes américaines, des églises bâties sur des empires médiatiques et qui parfois distillent la haine des autres en même temps que la foi en leur dieu.

Un polar intéressant, mais qui mélange un peu les genres : pour l'apprécier, il faut accepter une part de mysticisme ou de fantastique.
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Zéro étoiles. Quelques heures de lecture perdues (qui auraient pu servir à lire quelque chose de mieux). du verbiage .
Que Philip Kerr s'essaie à un autre genre- polar religieux sur fond de crise existentielle- je veux bien. Mais qu'il le fasse correctement !
Enfin bref, notre Pénitence est de lire ce récit...
(Vous comprenez que je n'ai vraiment pas aimé...)
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C'est un livre qui m'a d'abord dérouté avant de me scotcher. Je l'ai terminé tard hier soir, et trouver le sommeil après les derniers chapitres n'a pas été chose facile.
Voici donc un thriller qui se déroule sur le sol américain autour de Houston, avec un coeur de l'intrigue un agent du FBI borderline. L'ouverture du roman sur les considérations existentielles de cet agent et ses réflexions sur la foi m'ont un peu pesé, mais on ne se refait pas.
Intrigue.
Plusieurs enquêtes se croisent. D'une part, des personnalités meurent, abattues par une même arme. Leur point commun : elles faisaient le bien. D'autre part, des intellectuels meurent bizarrement, ‘'accidentellement''. Leur point commun, tous étaient athées, le revendiquaient et l'écrivaient, et tous semblaient terrifiés à l'heure de la mort.
C'est aussi le roman d'un grand bouleversement dans la vie de l'enquêteur, tant dans sa vie privée, que professionnelle et spirituelle…le combat contre les forces du mal / du bien ( ?) laisse des séquelles. L'agent Martins s'est retrouvé plongé au coeur d'une enquête psychologiquement lourde à porter. Pour moi, c'était un thriller vraiment perturbant psychologiquement. Et au lieu de hausser les épaules, je ne réagirais plus de la même manière lorsque j'entendrais quelqu'un dire ‘'Je prierai pour toi''. Je ne crois pas au surnaturel, mais je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir la frousse du personnage dans son appartement d'emprunt à Galveston. Et je n'ai plus lâché le roman jusqu'à la dernière page.
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Un nouvel ouvrage de l'un de mes auteurs préférés, je n'hésite pas, je le dévore … Mais là, je reste perplexe.
Certainement, je retrouve la facilité de narration de l'auteur, son humour décapant, sa description précise et dynamique de situations difficiles, le stress et le suspens qui prennent le lecteur jusqu'à la dernière page. Sauf que là, je ne comprends pas bien le propos final. D'où ma déception.
Gil Martins est un agent spécial du FBI basé à Houston qui a pour mission principale la lutte anti-terroriste intérieure, entre autres. Bourré de TOC, il est en proie à une crise spirituelle. De catholique fervent, il est devenu athée et sa femme Ruth ne peut le supporter, donc elle le quitte. C'est donc une terrible descente aux enfers qui conduit le héros aux portes de la folie. D'autant que l'évêque  Eamon Coogan (d'origine irlandaise, of course) remet à Gil un dossier sur une série de décès incompréhensibles de personnalités connues pour leur attitude anti religieuse.
Bref, l'auteur nous met dans un même sac les prédicateurs-vedettes, les Texans et leur port d'armes élevé a u niveau d'une religion, les sectes évangélistes, la barbarie des anti-avortement et des homophobes, les adeptes de la Kabbale, les ravages des cyclones … et, enfin, la peur d'un Dieu vengeur tout-puissant.
Moi qui espérais un dénouement rationnel, j'en suis restée pour mes frais. Alors, chers adeptes des romans de Philip Kerr, si vous ne souhaitez pas de vous plier à l'exercice, mon conseil est d'éviter cette pénitence.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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critiques presse (1)
LaPresse
12 mai 2017
Kerr joue avec habileté avec tous les poncifs gothiques. Il mêle frissons d'horreur à l'irrationnel relevé de touches surnaturelles, tout en s'en tenant in fine au registre du polar classique.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Épigraphe

La prière n'est pas une distraction de vieille femme oisive. Bien comprise et appliquée, c'est le plus puissant instrument d'action.
Mahatma Gandhi

Quand les dieux veulent nous punir ils exaucent nos prières. Oscar Wilde

La colère de Dieu reste longtemps assoupie. Elle est restée cachée pendant un million d'années avant qu'il y ait des hommes et seuls les hommes ont le pouvoir de la réveiller.
Cormac McCarthy
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On veut transmettre à son fils une sagesse durement acquise et une mine d’expériences bénéfiques, mais on a parfois l’impression que tout ce que l’on fait, c’est donner des ordres et des conseils, et pas grand-chose en matière d’amour.

(Masque, p. 123)
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Les bulletins météo à la télévision concernent en général davantage ce qui s’est passé que ce qui va se passer. Il est vrai que, comme le faisait remarquer un jour un physicien célèbre, les prédictions sont toujours difficiles, surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir…

(Masque, p.328-9)
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J’avais douze ans, et le fait d’être précoce signifiait que je possédais aussi « un brin d’imagination » ; c’est ainsi que mes parents décrivaient les enfants qui, comme moi, exagéraient certaines choses et mentaient sur d’autres. J’avais assurément ma propre opinion sur presque tout. Laquelle opinion était parfois influencée par ce que j’avais lu dans un livre ou vu à la télévision, mais, d’ordinaire, elle résultait simplement d’une réflexion juvénile profonde et souvent erronée, qui avait au moins le mérite d’être le fruit d’un esprit indépendant ; les mensonges que je proférais étaient en général pleins de bonnes intentions.
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"Non, qu'il soit facile de comprendre les Glaswégiens ; certains habitant de l'Ecosse ont eux-mêmes du mal avec l'accent qu'on parle à Glasgow, c'est un peu comme apprendre à cracher."
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Videos de Philip Kerr (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philip Kerr
Emmanuel Couly reçoit Anne Martinetti pour son livre, "Mortels Cocktails" aux Editions du Masque, au Duke's bar de l'Hôtel Westminster, 13 rue de la Paix, 75002, Paris. « le vrai crime, c?est de ne pas savoir préparer un martini. » Francisco G. Haghenbeck, L?affaire tequila de Philip Kerr à Patricia Cornwell en passant par Ian Rankin, Stephen King, Fred Vargas ou l?éternelle Agatha Christie, les maîtres du genre vous servent leurs meilleurs cocktails et vous invitent à replonger dans leur univers? le temps d?un verre. 50 recettes de cocktails pétillants et dangereusement exquis à savourer comme un bon polar !
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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