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Citations sur Belle de jour (41)

« Quand tu es malheureux, je vois bien que tu es toute ma vie. » (p. 31)
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Elle pleurait sur lui, sur elle, et sur la condition humaine qui divise la chair et l'âme en deux inconciliables tronçons, misère que chacun porte en soi et ne pardonne pas à l'autre.
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La frayeur portée à son extrême possède ceci de commun avec la jalousie que le moindre possible devient certitude pour celui qui en souffre.
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Elle s'abattit contre l'oreiller. Elle pleurait sur lui, sur elle, et sur la condition humaine qui divise la chair et l'âme en deux inconciliables tronçons, misère que chacun porte en soi et ne pardonne pas à l'autre.
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Il ne fallut que quelques secondes à Séverine pour partager le sentiment de ses compagnes. Hippolyte était une sorte de bloc barbare, plus vaste et plus haut que les autres hommes. Sans doute il n'y avait rien de particulièrement cruel sur son visage qu'une graisse puissante élargissait au-delà des mesures communes. Mais était-ce le contraste entre son immobilité majestueuse, presque mortelle, et la farouche vie animale qui colorait d'un sang sombre ses lèvres, coinçait ses mâchoires pareilles à un piège à fauves, faisait de ses poings des massues de chair et d'os ? Était-ce sa façon de rouler, de coller sa cigarette ? Ou encore le minuscule anneau d'or qu'il portait à l'oreille droite ? Pas plus que Charlotte, Séverine n'aurait su le dire, mais la peur se glissa lentement dans ses veines. Fascinée, elle ne pouvait détacher son regard de cet homme bronzé qui avait les proportions et la couleur d'une idole.
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Le secret de son corps vivait seul alors comme ces fleurs singulières qui s'ouvrent pour quelques instants et reviennent ensuite à leur repos virginal.
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Elle ne voulut pas attendre davantage pour montrer à Pierre la nouvelle tendresse dont elle était submergée et lui embrassa longuement le front. Encore à cette limite incertaine entre la veille et le sommeil où, le corps sans guide est magnétisé par son destin, Pierre se pressa contre Séverine. Il demeura quelques secondes mêlé à cette plage obscure et chaude qu'est une femme aimée avant qu'on prenne conscience d'elle.
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"Séverine émergea de ce chaos sans autre sentiment que celui d'une honte intolérable. Il lui semblait qu'elle souillée à jamais et qu'en même temps elle ne pouvait ni ne voulait se laver de cette souillure."
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Comme ces réserves secrètes avaient soutenu jusqu’alors des penchants que sa raison tenait pour droits, ses désirs avaient toujours une vigueur à laquelle elle cédait d’un impatient, d’un invincible mouvement”.
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De nouveau le sentiment qu'elle avait cru ne plus jamais connaître, l'égarement de la bête forcée, fondit sur Séverine. De nouveau elle se voyait poursuivie, acculée, à merci.
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