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Citations sur En Syrie (24)

Les galons, ni les cheveux blancs ne sont une assurance qui vaille l'intégrité des muscles, la rapidité de décision, l'amour réfléchi du risque qui donnent la victoire.
Mais cette question dépasse le cadre syrien, car si la France trébuche un jour, nr sera-ce point pour ne pas avoir fait assez confiance à sa jeunesse ?
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Il ne faudrait jamais entreprendre de raconter un voyage : on est d’avance vaincu.
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Il y avait là des femmes chargées de pierreries dont les yeux étaient beaux vides comme des paradis deserts, des hommes aux traits fins et lascifs.
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[ ...]la Légion d'honneur, cette rosette que l'on ne marchande jamais à un financier véreux ou à quelque tenancier de tripot.
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Rien n'énerve autant les esprits que le sentiment de l'inutilité. On veut bien se battre et se battre bien, mais si cela sert à quelque chose. on a trop l'impression ici de recommencer sans fin la trame de Pénélope.
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J’aime l’Orient et c’est là ma seule excuse d’en vouloir parler. Car je le connais mal. On ne va pas à lui. Il faut qu’il vienne à vous et pour cela il faut du temps.
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La noble frise que compose une file de chameaux sur le crépuscule, l'agenouillement de ces bêtes admirables, leurs yeux patients et vagues - je les ai connus avant de voir une automobile. La grande lumière fixe, éternelle, où tournoient les vautours, les espaces où l'on sent Dieu - non pas un dieu étriqué par les religions mais le dieu des terres et des mers et des plantes et des pierres -, le galop des chevaux sauvages, la belle démarche des êtres primitifs - tout cela qui a nourri mes yeux innocents et que je n'oublie que trop - je le retrouve dès que le ciel devient plus haut, plus sec, plus dur, que les hommes prennent un regard de bêtes aux songes profonds et que la vie soudain plus vaste et plus calme respire comme une douce poitrine impitoyable.
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J'aime l'Orient et c'est là ma seule excuse d'en vouloir parler. Car je le connais mal. On ne va pas à lui. Il faut qu'il vienne à vous et pour cela il faut du temps.
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Et lorsque j'entends que l'un d'eux jure en allemand et un autre en russe, je comprends sans peine. La Légion! Ce mot, pour tout esprit sensible au mystère, au courage, au hasard, a un pouvoir fascinant. Comment ne pas subir l'attrait de ces hommes au passé aboli et qui, dans les fatigues et les périls d'une guerre éternelle pour eux, trouvent leur refuge suprême?
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La légion !
Ce mot, pour tout esprit sensible au mystère, au courage, au hasard, a un pouvoir fascinant. Comment ne pas subir l'attrait de ces hommes au passé aboli et qui, dans les fatigues et les périls d'une guerre éternelle pour eux, trouvent leur refuge suprême ?
Ils passent lents, carrés, derrière les bêtes de somme. Ils ont des figures fermées comme des énigmes. Ils vont tête nue. Le soleil pesant ne les effraie pas, eux qui le portent en épaisses couches fauves sur les joues, les nuques et les fronts.
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