Deux années avant la grande guerre civile d'Espagne, il y eut une insurrection dans Barcelone. Mais les rebelles, alors, n'avaient rien contre le régime de la république.
Ce qu'ils voulaient c'était l'indépendance de la Catalogne.
Le soulèvement répondait à l'instinct d'un vieux peuple. En vérité, les catalans n'ont jamais accepté leur rattachement à l'Espagne.
De siècle en siècle, ils ont pris les armes pour s'en délivrer.
Ils essayèrent de nouveau en 1934.
Cette fois, ils avaient à leur tête le gouvernement officiel de leur province, la "Généralité de Catalogne", qui disposait de la police d'assaut et d'une garde spéciale : "Les Mozos de Escuadra".
Je me trouvais là par hasard et pus suivre les événements au plus près.
L'affaire fut brève....
(extrait de la préface de l'édition de poche parue en 1972)
L'unique fêlure d'une vie intérieure puissamment cimentée se faisait jour à travers ces mouvements débiles et secrets.
p162. Ils se levèrent ensemble. Margot arrivait à l'épaule de son fils. Mais il n'eut pas le sentiment d'être plus grand et plus fort qu'elle.
p162. Dans le temps, on ne savait pas qu'on était heureux.
p111. Sur l'issue, Alejandro ne se leurrait d'aucun espoir. Mais, trop jeune et trop vivant pour avoir jamais eu le sentiment de la mort, il ne pouvait pas y croire.
p35. le sang....je hais le sang. Je ne veux pas qu'on tue les hommes. Il n'y a pas de patrie, je le sais. Espagnols,...Catalans,...Q'importe. Je ne connais que les pauvres gens.