Ce n'est pas parce qu'on met en scène des fées, des sorcières et des ogres qu'on peut raconter n'importe quoi et faire l'économie d'un scénario intéressant. J'ai vite arrêté de choisir ce genre d'histoires pour les enfants, d'ailleurs, tant je les trouvais pauvres et formatées.
Le titre annonce la couleur ici, question originalité : une fée Tralala... et pourquoi pas une sorcière Carabistouille, un ogre Gropius, etc. ?
Comme tous les mini-ouvrages de cette collection 'Petite Poche', celui-ci compte 46 pages très aérées (cinq mots par ligne, en moyenne).
Et comme pour la plupart des textes de cette collection, je me demande s'il va séduire le public visé. En général je trouve le propos et/ou le ton trop adultes, en décalage avec les préoccupations des enfants de 6-8 ans. Cette fois, ils me semblent trop mièvres.
Histoire simpliste, vocabulaire pauvre, dialogues creux - je verrais mieux le tout bien emballé dans un album, à condition qu'il soit illustré avec humour pour rattraper le reste.
Alors il y a un « message », quand même : il faut écouter les adultes, toujours ! Et là, les mises en garde avaient été répétées trois ou quatre fois - sont vraiment bouchés, ces mômes, ça vaut bien la peine d'avoir des parents magiciens...
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Géraldine et Olivier habite dans un drôle d'immeuble, peuplée d'une sorcière, d'un ogre et ils font partie eux-mêmes de familles de fées et magiciens. Interdiction d'aller fréquenter les étages supérieures mais la tentation est trop forte.
Un roman drôle, farfelu (objets qui apparaissent dans leurs poches par exemple : poupées Barbie, pigeon voyageur, tronçonneuse…), rythmé, un poil politiquement incorrect, surprenant. J'ai apprécié ce ton décalé, différent de ce que j'ai lu dans cette collection.
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Pour les gosses de fées prépubères, comme Géraldine ou moi, il n'y a que la poche du pantalon qui est magique. Les vrais pouvoirs arrivent plus tard, en même temps que les poils et le reste.
- Oui madame, je dis en pensant "non madame", parce que entre écouter la rengaine et la chanter, il y a un précipice que je ne franchirai jamais.
Une porte qui n’a rien à faire là apparaît devant moi, je m’arrête net.
- Pas le temps, je redis, en ouvrant la porte.
Mon père frappe à nouveau et une deuxième porte apparaît derrière la première. Il abuse, j’ouvre, il y a encore une porte, j’ouvre, une autre, j’ouvre, et encore une autre, j’ouvre. Cette fois, la porte est fermée à double tour. Je sors une clé de ma poche, j’ouvre. Il y a un portail…