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4,03

sur 382 notes
Déconseillé aux âmes (même très peu) sensibles. Ce livre est très dur, violent, dérangeant... D'autant plus intolérable que l'histoire est inspirée de faits réels.
Une critique de la société et du silence pesant des gens qui ne "se mêlent pas" de ce qui se passe chez leurs voisins. le livre est intéressant en cela mais le tout est vraiment trop intolérable (scènes de torture). J'ai, pour la première fois, sauté des passages.
Stephen King et Bret Easton Ellis écrivent des "bluettes" à côté. ;)
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On m'a dit avant que je le lise que contrairement à ce que pourrait faire penser le titre, ce livre n'est pas comme les autres. Bon, d'accord, tous les livres sont différents (la plupart, du moins), mais celui-ci, paraît-il (même Stephen King le dit, c'est pour dire), promet l'horreur et tient ses promesses.
Personnellement, je sais pas... Cela faisait un bon moment que je voulais le lire, et une fois que je l'ai eu entre les mains, j'étais presque stressée. Je tenais ce qu'on m'avait décrit comme un livre qui retourne les tripes. Qui laisse songeur sur les horreurs que peut parfois commettre l'être humain.

C'est vrai qu'il raconte des choses horribles. Mais j'ai trouvé l'histoire trop longue à se mettre en place, le style trop simpliste. Même si j'aime les styles simples, j'aime aussi qu'ils soient accrocheurs. Et là, à vrai dire, j'ai plutôt survolé les pages en attente du coup de poing qui déclencherait un réel intérêt, sans vraiment le trouver.
Alors certes, l'histoire, surtout en arrivant vers la fin, est révoltante, émouvante, horrifiante, on a envie d'intervenir et de hurler que ça cesse. C'est une histoire dont on se souvient. Mais je crois que j'avais trop d'a prioris positifs sur ce livre pour ne pas être déçue au final. Et on ne ressent pas assez les sentiments du narrateur, je l'ai trouvé trop détaché, blasé, alors qu'une situation pareille ne laisserait personne indifférent. On tombe trop dans le fait divers, on a presque l'impression de lire un article de journal très détaillé.

En résumé, je le conseille, mais avec certaines réserves (âmes sensibles, s'abstenir).
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Jack Ketchum, un auteur de roman d’horreur malheureusement trop peu connu chez nous et qui pourtant, est très doué dans son domaine. La preuve, c’est Stephen King en personne qui à rédigé l’introduction d’Une fille comme les autres » ! L’histoire terrible, remplie d’injustice ne laisse pas indifférent. Surtout lorsque l’on sait qu’il à été rédigé à partir d’un réel fait divers datant des années 50 !

On pourrait utiliser tous les qualificatifs de l’horreur pour décrire cette histoire… La cruauté que subit Meg est totalement insupportable et invivable… Mais en même temps ce livre est fascinant et envoûtant, le penchant voyeuriste présent dans tout être humain est ici titillé à souhait et on ne peux que continuer à lire cet étalage de sévices atroces et complètement inhumain.

Au départ un simple jeu d’enfants faibles d’esprits transformé par la folie d’un adulte en haine meurtrière. Dès les premières phrases, l’angoisse s’insinue et ne cesse de progresser au fil des pages parcourue… Les sentiments que cette lecture fait naître chez le lecteur sont assez ambigues et mettent mal à l’aise, car malgré le dégout ressenti lors des scènes cruelles exposées dans ce roman, on continue quand même cette lecture, jusqu’à la fin !

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Ce livre est monstrueux ! C'est pourtant l'un des meilleurs livres que j'ai eu la chance de lire. Ketchum est vraiment malin et intelligent. le premier chapitre de ce roman est une merveille de poésie.. Et puis, ça devient vite l'enfer pour le lecteur grâce à l'angle choisi par l'auteur : celui de raconter cette histoire du point de vue d'un enfant inconscient du mal qui est en train de faire.
Je n'en dis pas plus car c'est un livre qu'il faut découvrir sans trop en savoir.

PS : La préface de Stephen King est passionnante mais je vous conseille de la découvrir après avoir lu le roman (elle donne un peu trop d'informations...)
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Bon sang ! La claque ! Ce roman est tout simplement bouleversant ! Difficile de rester insensible face au spectacle dérangeant que nous offre Jack Ketchum. Mais qui est ce Jack Ketchum tout d'abord ? Qu'a cet auteur pour que Stephen King se paye même le luxe de rédiger l'introduction d' « Une Fille comme les Autres » ? Derrière ce pseudo Dallas Mayr, de son vrai nom, s'amuse à nous rafraichir la mémoire en clamant haut et bien fort à quel point l'humanité peut être ignoble, à quel point nous pouvons être capables du pire ? Mais dans quel but ?
« Une Fille comme les Autres » n'est pas un roman d'horreur à proprement parlé et pourtant il est considéré comme tel. D'ailleurs il est curieux d'apprendre que Jack Ketchum est le seul écrivain catalogué horreur alors qu'il utilise très peu d'éléments fantastiques, mais dans une « Une Fille comme les Autres », il nous plonge dans une noirceur telle qu'il est difficile de ne pas se croire devant un roman d'horreur. En tout cas, pour ne pas trop contredire les puristes, peut-être que ce roman n'est pas un roman d'horreur, mais « Une Fille comme les Autres », il faut l'admettre c'est bien la terreur sous toutes ces formes accompagné d'un cruel suspense. Et entre l'horreur et la terreur, il n'y a qu'un pas…
Un suspense malsain aussi qui nous pousse à dévorer chaque page, et ce malgré les tortures et les ignominies que subit Meg, sous les yeux de David, le narrateur.
Pas de réelle surprise dans ce roman, pas de rebondissements extraordinaires, non.
« Meg est une adolescente. Prisonnière. Torturée. »
Voilà tout est dit.
« Il y a ceux qui en profitent, ceux qui s'en foutent et ceux qui voudraient l'aider. Et Vous ? »
Et c'est là que ça fait mal ! Jack Ketchum a rendu l'histoire d‘une manière telle qu'il est difficile de ne pas ressentir de la compassion pour Meg, sa petite soeur et même David. On se sent même en colère de ne pouvoir intervenir, on éprouve de la honte à tourner les pages. Impuissant lecteur que nous sommes… Jack Ketchum ne nous épargne rien.
Et rien que pour cela, je tire mon chapeau à l'auteur… Dans le style, je trouve qu'il ressemble d'ailleurs beaucoup à Stephen King, les digressions en moins !
« Une Fille comme les Autres » est un roman qui ne peut pas laisser insensible. C'est impossible !
Alors dans quel but Ketchum use-t-il d'un malheureux fait-divers pour nous éclabousser la figure d'abjections humaines ? Pour nous faire prendre conscience ?
Dans ce cas-là, je pense qu'avec « Une Fille comme les Autres », il a réussi sa mission avec brio.

Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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"La banalité du mal", Hannah Arendt l'a décrite, Jack Ketchum la montre.
"Girl next door", sorti il y a peu chez Bragelonne Ombre sous le titre "Une fille comme les autres", est l'adaptation libre de l'affaire Sylvia Likens qui avait stupéfié les Etats-Unis en 1965. La séquestration et la torture, trois mois durant jusqu'à l'issue fatale, d'une adolescente de 16 ans par la femme qui en avait la garde, ses enfants, et plusieurs jeunes du voisinage.
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Ketchum s'approprie un fait divers sordide (la torture quotidienne, puis la mise à mort d'une jeune fille dans les sous-sols d'un quartier résidentiel ordinaire, dans les États-Unis des années 50), et le forge jusqu'à en faire une arme de terreur et d'angoisse comme rarement atteint dans la littérature moderne.
Car le point de vue n'est pas neutre.
On ne regarde pas, tels des voyeurs de bas étage, cette jeune fille martyrisée par tout son voisinage, sous l'oeil impassible de sa névrotique de tante.
On participe.
On est un jeune voisin, fasciné par le mal, papillon attiré par la flamme de la folie rageuse d'une mégère laissant libre court à sa bestialité la plus cynique...
Difficile de supporter tout ça, difficile pourtant de ne pas aller au bout, quêtant une fin heureuse. Mais il n'en est rien. Dans la réalité, la fin était horrible. Ici, elle touche au tragique.
Et si l'on ressort traumatisé de cette lecture, on n'oubliera pour autant jamais que tout ça est arrivé. Certes, avec des nuances. Mais les faits sont similaires, et cette histoire a vocation à devenir exemplaire : chez votre voisin, dans le quartier d'à côté, à quelques kilomètres, quelqu'un est peut-être en train de subir l'équivalent...
Et une fois que cette idée a fait son chemin, difficile de s'en dessaisir.
Si le livre réussit une chose, c'est bien ça : nous faire prendre conscience des aspects les plus sombres de l'esprit humain. Voyeur, violent, égotiste... Barbare.
Essentiel.
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Ce livre est à la fois dure à déposer et dure à endurer. Il commence plutôt doucement, bien qu'une introduction nous prévienne à l'avance de ce qui nous tombera bien vite sous les yeux, avec une impression nostalgique et une vision d'enfant. Pourtant, il prend rapidement un tournant étrange qui nous met mal à l'aise et finit par aboutir dans l'horreur. L'horreur humaine. On pourrait croire que, vu qu'elle est narré par un oeil témoin, la cruauté et l'horreur sont amoindries et tolérables: erreur. Certains passages demeurent insoutenables. Je vois Une Fille comme les Autres comme une prise de conscience à faire: n'importe qui peut souffrir de maltraitance dans l'ombre des regards et cela n'a rien de banal. Il faut avoir l'oeil averti. Aussi, coeurs sensibles s'abstenir. Coeurs trop insensibles aussi, en fait...
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