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4,03

sur 382 notes
Attention livre très dure émotionnellement !!! Ici, c'est David qui nous raconte son histoire.
30 ans plus tard ! L'histoire de deux soeurs qui ont perdu leurs parents dans un accident et qui dorénavant doivent vivre chez leur tante germaine avec ses enfants. Tout commence bien, Meg fait la connaissance de David un autre garçon de la rue ! Avec qui elle nouera un lien particulier ! En fait , toutes les familles et les enfants de la ville ce connaissance . Et les enfants ont pour habitude de jouer ensemble. Mais dans tout ça il y a "LE JEU" celui qui viendra aux oreilles de Ruth la tatie adoptive qui finira par péter un câble à cause du départ de son ex mari et n'aura de cesse de violenter, et d' abuser des deux filles. Ce livre est d'autant plus dérangeant qu'il est basé sur des faits réels d'une part, et de l'autre, c'est qu'elle "forcera" ses enfants à faire de très vilaines choses surtout Meg. Je ne peux pas dire que j'ai aimé ni que je n'ai pas aimé simplement, je voulais enfin savoir l'issu de cette terrible histoire. L'auteur ni va pas de mains mortes avec les descriptions. Je le conseille à ceux qui ont le coeur bien accroché! C'est un livre qui restera gravé en moi tant il est bien écrit et tant les tortures sont à la limite du supportable parfois!
Un roman dérangeant à ne pas laisser entre toutes les mains 😱
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Cette histoire d'une jeune fille martyrisée dans un petit patelin des Etats-Unis a été inspirée d'un fait divers. OK. Etait-ce pour autant nécessaire de décrire avec autant de détails l'atroce cruauté dont est victime Meg ? Il n'est pas très difficile de trouver dans la presse des faits divers effroyables. de ce fait quel est l'intérêt de développer ainsi des actes horribles sur l'insupportable.
Comme certains autres lecteurs, il m'est arrivé de passer quelques passages, mais je suis allée au bout. Et je ne me remets pas bien de cette lecture qui me semble, plutôt qu'être exemplaire, fait une place extrême au sadisme et au voyeurisme, voire à la complaisance.
La postface ne m'a pas convaincue. On peut dénoncer l'horreur sans la décrire avec autant de précisions.
Je ne vais pas noter ce livre car je ne sais trop qu"en penser. L'écriture est sans doute assez habile mais je ne le conseillerais à personne, tant il m'a secouée (et c'est peu dire, je l'ai terminé il y a quelques jours et il me hante depuis)
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Ah Jack Ketchum ! Décidément cet auteur sait vraiment y faire pour marquer les esprits !

Dire que cette histoire est inspirée d'un fait réel… ça fait froid dans le dos !
David, notre personnage principal témoigne environ trente ans après les faits.
L'histoire commence lentement dans une petite bourgade américaine dans les années 60.
David rencontre Meg près d'une rivière lorsqu'ils étaient ados. Il est fasciné par sa beauté et sympathise timidement avec elle.
Et il se trouve que Meg est sa nouvelle voisine puisqu'elle a été adoptée par sa tante Ruth suite à la mort de ses parents. Elle vit dans la maison d'en face avec sa petite soeur Susan et ses cousins.
Au début, tout semble normal mais au fur et à mesure un « jeu éducatif pervers » s'installe autour de Meg.

Dans ce roman, la violence monte crescendo pour devenir quasiment insupportable.
Ici, on parle de séquestration, de maltraitance, de harcèlement, de torture… c'est difficile à lire car en tant que lecteur on a l'impression, nous aussi, d'assister à ces scènes avec un voyeurisme malsain.
David se pose des questions sur les agissements de ses voisins, mais il retourne chaque jour chez eux pour en voir toujours plus sans rien dénoncer…

« C'était comme de regarder un film. »

On se demande avec rage si David va finir par agir ou rester passif.
À chaque fois que l'on retrouve Meg, l'auteur nous plonge dans un espèce de huis-clos oppressant et insoutenable !
Mais Jack Ketchum ne mentionne pas simplement des actes de violence gratuite, il questionne aussi sur la responsabilité de chacun, qu'il participe ou non.
C'est un roman brillamment développé où l'aspect psychologique est central.

Une lecture révoltante mais qui vaut vraiment la peine de s'y plonger.
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Un livre horriblement addictif qui m'a tellement marqué qu'il m'a causé une panne de lecture...
Un jeune groupe de préadolescent dans les années 60 rencontre une jeune fille, Meg et là le roman mignon avec une légère ambiance à La guerre des boutons tourne en parfaite horreur, triste et malsain au rendez-vous
Trigger warnings : viol, tortures, abus physiques sur enfants
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Il m'a fallu une soixantaine de pages pour réaliser que je connaissais cette histoire. En effet, j'avais vu des vidéos qui traitait du sujet sur des chaînes YouTube de true crime et également l'adaptation en film.
J'ai failli lâcher l'affaire. Ça m'embêtait de perdre 375 pages de ma vie pour une histoire que je connaissais déjà. Mais étant fière de ma photo pour illustrer mon post, j'ai décidé de continuer tout de même.

Je n'ai pas aimé ce livre. C'est une histoire vraie. Pour moi les histoires vraies doivent être traitées avec des pincettes et le format que je préfère reste celui du "documentaire" comme on peut le voir sur YouTube ou même certains livres témoignages qui traitent de véritables affaire criminelles. Pour moi, romancer cette affaire amène une forme de "non-considération" pour la victime et vraiment ça m'a gênée toute ma lecture.

Alors, pourquoi être allée au bout me direz-vous ? Ben déjà, ma photo. 🥲 Et blague à part, l'écriture est bonne. le texte est sorti en 1989 et il est efficace. Je n'ai ressenti ni longueur, ni ennui. Simplement un profond malaise et un sentiment de voyeurisme pas franchement plaisant.

Ce roman est une expérience littéraire. Je pense que l'interprétation pour varier d'un individu à un autre, mais pour ma part cela a mis ma sensibilité à trop rude épreuve. Et je ne parle même pas des scènes violentes (parce qu'elles sont nombreuses), car j'ai vu pire dans d'autres romans. Évidemment, la violence monte crescendo, devient vive et atteint un stade de non retour. C'était globalement difficile à lire et j'ai vraiment été dérangée par la façon dont Jack Ketchum a amené cette affaire. Un peu un sentiment qu'il voulait se faire des sous sur un histoire pleine de sensationnalisme. Bref, ça m'a manqué d'empathie tout ça.

Je pense que c'est le but du livre, de choquer. Et je pense qu'il a dû plaire à bon nombre de lecteurs. Pour ma part, j'aurais appréhendé le texte d'une toute autre manière si cette histoire avait été fictive. Mais elle ne l'est pas. Ma corde sensible a trop été brassée. Donc je n'ai pas aimé.

Comme toujours, cet avis m'est personnel et je vous invite à vous faire le vôtre si vous êtes tout de même tentés par l'expérience. Sachez juste qu'il faut prendre beaucoup de recul, car je pense que sincèrement ce livre peut créer/réveiller quelques traumas.
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Bonjour tout le monde,

Mercredi 10 janvier, et je referme avec une forme de dégoût "une fille comme les autres" de Jack Ketchum.
On m'avait informé que ce livre serait difficile et abject, mais j'étais loin d'imaginer à quel point. Et pour cause l'auteur aborde une histoire vraie, c'est ce qui rend le récit encore plus écoeurant.
Je n'ai jamais lu d'histoire aussi glauque et malsaine.
En effet dans le passé j'avais lu "mangez le si vous voulez" de Jean Teulé, déjà là c'était à la limite du supportable, mais qu'on se le dise "une fille comme les autres" est encore pire.
Comment est-ce possible que l'être humain soit en capacité d'infliger de telles ignominies ?
Ici, nous suivrons le parcours de Meg et Susan, deux soeurs mineures qui après avoir perdu leurs parents dans un tragique accident de voiture, se voient placées chez leur tante Ruth Chandler.
Les deux jeunes filles vont souffrir, et encore le mot est faible. Entre sévices corporels et humiliations.
On en vient presque à espérer qu'elles meurent durant la lecture, pour que tout ça s'arrête, pour qu'elles trouvent le repos éternel. Surtout la pauvre Meg.
Ruth est dingue et probablement jalouse de la jeunesse de Meg. Sans compter de la bonne éducation que celle-ci a reçue.
Meg est également dotée d'un fort caractère, ce qui en fait une fille d'exception, à une époque où la plupart des femmes étaient soumises et encore considérées comme faibles.
Ruth est une ratée. Elle commence à prendre de l'âge et ne le supporte pas, et puis elle a été abandonné par son soulard de mari et se retrouve cloîtrée sans vie sociale avec ses garçons qu'elles n'arrivent pas à élever correctement.
Dans sa propre folie elle va entraîner ses propres marmots, ainsi que d'autres enfants du quartier.
Nous avons très clairement une vision d'une pure folie collective.
Mais maintenant qu'en est-il du jugement ?
Les enfants/adolescents doivent-ils être reconnus irresponsables de leurs odieux actes ? Même si certains ont violé et torturé Meg ?
La réponse est non ! Bien évidemment qu'ils sont totalement responsables et qu'ils doivent être jugés en conséquences de leurs actes.
J'ai trouvé ça terrible de lire qu'à partir de 18 ans, que leurs dossiers seraient comme effacés Et pourquoi donc ?
Que ça les suive toutes leurs vies tiens donc !
Dans le préface au roman, écrit par Stephen King, celui-ci parle de David, le voisin mitoyen des Chandler. Il en parle comme une sorte de héros.
Je ne suis pas d'accord avec ça. Certes celui-ci reste passif durant les tortures, mais il a tout de même de mauvaises pensées et surtout il ne dénonce rien du tout. Ca en fait un coupable, autant que les autres. Car qui ne dit rien consent non ?
Mais nous comptons sur le lourd poids de la culpabilité pour terminer ses vieux jours. Je suis sans pitié.
Ce roman au delà du thriller, est un drame.
Si nous analysons correctement le récit, nous constatons que les idées ancrées dans l'esprit des enfants sont inquiétantes et révoltantes.
En effet nous pouvons lire que les parents ont tous les droits sur leur progéniture, qu'ils en soient des coups ou autres. Car les adultes ont forcément raison étant donné leurs statuts.
Mais c'est faux !
Idem, nous abordons les années 50/60 avec des groupes d'adolescents livrés à eux-mêmes. La plupart fument, boivent, sortent à n'importent quelle heure, visualisent des programmes, des magazines non adaptés à leurs âges. En gros ils s'élèvent seuls.
Stephen King le dit bien, Jack Ketchum n'est pas à la portée de tout le monde et je comprends pourquoi.
Pour celles et ceux que ça intéresse il y a eu une adaptation au cinéma du roman "the girl next door".
Je vous souhaite une très bonne journée et je vous l'assure, vous n'en dormirez pas la nuit.
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"Vous pensez connaître la douleur?"
La première phrase du roman donne le ton si bien que, malgré une solide carapace, j'ai dû interrompre la lecture de ce livre à plusieurs reprises tant la violence décrite est terrifiante et d'une totale barbarie.
Ce roman de Jack Ketchum, pseudonyme de Dallas William, a été publié en 1989 et s'inspire de l'histoire vraie d'une jeune fille de seize ans, qui a été torturée et assassinée par une femme et ses enfants dans le sous-sol de la maison de cette dernière en 1965.

Savoir que cette histoire est inspirée d'un fait divers n'est pas anodin.
D'abord Jack Ketchun ne tergiverse pas et décrit les scènes de tortures avec un réalisme tel que le lecteur enrage de ne pas pouvoir intervenir. Pourtant on est loin d'une violence pornographique et le livre ne nous rend pas complice d'atrocités parfois si dépravées que l'esprit préférerait en nier l'existence. Cette violence si explicite, cette montée progressive dans la cruauté sert un autre propos : comment un être humain peut-il infliger de tels sévices à un autre être humain, qui plus est à un enfant ?

Ensuite, la référence au fait divers met l'accent sur une réalité qui n'a rien d'exceptionnel puisque l'on sait que la maltraitance sur enfant est toujours d'actualité. Si l'action se déroule dans les années 50, des troubles psychologiques ou même psychiatriques qui peuvent mener au meurtre d'enfant sont toujours identifiables. le titre du roman ainsi que son contenu indique que tous les enfants peuvent être concernés mais aussi que tous les adultes peuvent être de potentiels coupables, sans que leur interaction sociale soit modifiée.

Enfin le comportement de l'entourage est ici stigmatisé. Ce drame aurait pu être évité si une chape de silence et de complicité indirecte ne s'était pas abattue sur cette maison de l'horreur. En ignorant les signaux d'alerte, le voisinage devient complice.
" A entendre les conversations entre les gosses du quartier, il apparaissait clairement que tout le monde avait une idée des événements qui se déroulaient là bas _ vague pour certains et assez précise pour d'autres. Mais personne n'avait d'opinion à ce sujet. Comme s'il s'agissait d'une tempête ou d'un coucher de soleil, d'une force de la nature, quelque chose qui, simplement, se produisait parfois. "
L'auteur met implicitement en garde contre une forme d'indifférence qui peut conduire à la tragédie.

Le talent de Jack Ketchum se révèle pleinement dans une montée en puissance de l'horreur. Une jeune fille comme les autres rencontre au bord de l'eau un jeune garçon comme les autres dans une campagne tout à fait ordinaire. Elle vient d'être recueillie par sa tante avec sa jeune soeur handicapée dans la maison voisine suite au décès de ses parents.
Un été idyllique s'annonce alors avec les balades à vélo, la pêche aux écrevisses avec les copains et une jolie fille pour compagnie . D'autant plus que la tante Ruth est la maman cool du quartier, celle qui distribue les canettes de bière aux gamins qui traînent toujours dans la maison.

Mais Ruth Chandler dans une sorte de culpabilité puritaine qui se transformera en folie, nourrit une haine profonde pour les femmes et va peu à peu se transformer en bourreau.
Tout en affirmant vouloir éduquer sa nièce et mettre en garde ses fils contre le pêché de la chair, elle se livre tout d'abord à une violence verbale, de la moquerie à l'insulte, violence dans laquelle elle entraîne ses garçons à l'âge où le sexisme agit comme un exutoire. Cette violence verbale n'est qu'une première étape vers la torture, comme si en s'emancipant d'une certaine bienséance du langage les instincts les plus bas trouvaient à s'exprimer.

Les garçons et leurs amis sont à un âge où les fantasmes et les idées sexuelles commencent à se développer et on les voit lire Play-boy en cachette. Ruth, en traitant systématiquement Meg de "petite pute" ou de " salope" , enlève toute dignité à la jeune fille et donne aux enfants le droit de la traiter comme un objet méprisable .
Alors que les coups et les tourments augmentent, Meg est retenue captive dans un abri anti-atomique au sous-sol, ligotée et nue.
Susan, la petite soeur handicapée, est également battue pour servir de moyen de pression.
Toute la violence exercée sur Meg est liée à la sexualité. C'est ce qui motive Ruth lorsqu'elle vocifére : " La baise. Il est là le problème. La chatte chaude et humide entre tes jambes. La voilà, la Malédiction, tu comprends ? La Malédiction d'Eve. C'est notre faiblesse."
C'est aussi les pulsions sexuelles des garçons, encouragées par leur propre mère, qui sont à l'oeuvre dans le déchaînement de cruauté et qui touchent essentiellement les seins et les parties génitales.

Le choix du narrateur permet d'entretenir tout au long du roman une ambiguïté morale délibérée. David, le petit voisin amoureux de Meg, raconte à la première personne, mais trente ans après les faits, les événements dont il porte toujours la culpabilité.
Gamin de 12 ans, ami des garçons, il a assisté au sadisme de la famille, fasciné et pétrifié avant de pouvoir réagir.
Cet aveu résume le terrible dilemne de David. On y lit le pouvoir d'exemplarite des adultes sur les enfants, la puissance de la dynamique de groupe et la sideration devant une forme de pornographie.
"Je ne pouvais pas partir. Pas avec les autres ici. D'ailleurs, je n'en avais pas envie. Je voulais voir. J'en avais besoin. La honte ne faisait pas le poids face au désir."

Stephen King dans une préface dithyrambique salue " une oeuvre de portée et d'ambition considérables".
Aussi éprouvante que puisse être la lecture, ce roman illustre brillamment les mécanismes de l'effet de meute et la montée en puissance de la violence dans le chaos de l'effondrement de toute barrière morale.
Il est d'autant plus choquant qu'il implique des enfants non seulement dans le rôle de victimes mais aussi dans celui de bourreaux, mais il laissera à ceux qui pourront le lire, le sentiment d'avoir lu une oeuvre magistrale.
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Je vais être honnête, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je me suis forcée à le terminer en espérant trouver quelques notes d'espoir à la fin, en vain. Ce roman est malsain et extrêmement dérangeant.

Avant de le commencer, je savais que l'auteur s'était basé sur un fait réel, mais était il vraiment obligé de rentrer dans les détails de routes ces tortures physiques et psychologiques que cette jeune fille a subi.

J'ai lu énormément de thrillers et de romans noirs, mais je n'ai jamais été aussi mal à l'aise qu'avec celui-ci. Il m'a tellement dérangé que j'en ai fait des cauchemars, et pourtant je l'ai lu en diagonale à la fin. Je ne peux pas imaginer que des êtres humains, si on peut les appeler comme ça, puissent faire autant de mal à une enfant.

A la base, je voulais abandonné au bout de 25% de lecture et j'aurais mieux fait.
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Emprise (n.f): domination intellectuelle ou morale

Tel un chasseur de trésor, je suis aux aguets à la recherche de cette lecture noire que la précédente et dans ma quête les amis Franck et marie(encore merci) m'ont lancés un nom "Jack Ketchum", auteur de "Une fille comme les autres". Auteur inconnu pour moi, une couverture banale et un résumé mystérieux, rien ne laisse présager une telle violence dans ce livre, à part peut être l'introduction de patron Stephen King.

L'histoire commence banalement et tourne autour de gosses de la même rue qui jouent et traînent ensemble. Mais Meg, une jeune fille, va rentrer dans leurs univers et surtout dans celui de David, le narrateur, à partir de là, tout bascule. Les chapitres nous amènent, lecteur et narrateur, lentement, étape par étape, aux portes de la folie humaine. Plus les pages défilent, plus la lecture devient pesante, malaisante et violente à souhait avec une impression d'être présent dans le livre au plus près de David tellement l'écriture est vivante. L'auteur derrière tout cela nous fait réfléchir sur l'effet de groupe, le poids de nos actes, mais surtout l'ascendant parfois négatif que certaines personnes peuvent avoir sur nous.











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Je ne m'attendais pas du tout à lire une histoire pareille. Je pensais faire la rencontre d'une jeune fille à l'apparence banale qui se révélerait machiavélique. Je me suis totalement trompée. Ce roman raconte l'histoire atroce, inhumaine que deux soeurs vont vivre, surtout l'aînée, Meg, au sein de la famille qui les accueille, car leurs parents sont morts. le livre propose une atmosphère lourde, malaisante et malsaine. Plus le roman avance, plus on assiste à l'horreur et au sadisme de la famille Chandler. Il y a des passages barbares, inhumains, de l'ordre de l'incroyable... malheureusement, cette histoire n'est pas que fiction : elle est inspirée d'un fait divers. On ne peut que ressentir l'horreur et le dégoût face à une telle famille.
Le petit David, voisin de cette famille, non indifférent à la beauté de Meg, a un rôle trouble, qui m'a gênée. S'il n'est pas pour les cruautés auxquelles il assiste, il n'agit pas, ne dit rien, pire, il reste et observe. Il est bien facile de regretter après coup.... Même si la suite change un peu ma vision dure du personnage, je ne peux pas tolérer l'absence de réaction.
Enfin, là où l'auteur va loin, c'est qu'il nous place dans une situation difficile : nous tournons les pages en souhaitant connaître la suite, nous participons sans le savoir ni le vouloir à la descente aux enfers de Meg.
On ne peut pas sortir indemne d'une telle lecture. La monstruosité n'a aucune limite et une chose est sûre : la petite Meg ne sera plus une fille comme les autres quand vous aurez fini ce livre...
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