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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le seul point positif de ce livre, c'est le récit historique.
Les évènements tragiques de l'Algérie, la mise à mort des harkis, le massacre qui en découle…
Les descriptions de la vie, de la politique, du pouvoir dans ce pays méconnu à mes yeux.

Sinon l'enquête est « LONGUE » pour arriver à l'essentiel. Tout ça pour ça !
Le commissaire est un brin « énervant », vulgaire, coriace, mais un peu trop « cowboy ». Rien ne lui fait peur. Même si tout Alger se met contre lui…

Heureusement, les critiques sont unanimes, Yasmina Khadra a écrit mieux… Il me reste plus qu'à découvrir d'autres ouvrages de lui.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Cette fois, nous voici partis ... en Algérie avec Yasmina Khadra et La part du mort.
Un ancien militaire algérien, Mohammed Moulessehoul, se cache derrière ce pseudo.
L'islam attise les curiosités et cet écrivain très à la mode surfe sur le succès.
Sa prose s'en ressent qui donne dans les effets de style savamment orchestrés, qui nous agacent passablement comme chez Barbery, Claudel, et d'autres encore, si prisés aujoud'hui.
Du Fred Vargas puissance dix où la moindre phrase est prétexte à un exercice de style et de vocabulaire.
La première partie de son polar s'en ressent : on traîne un peu les pieds derrière le commissaire Brahim Llob dans une Alger désoeuvrée, en proie aux magouilles en tous genres entre les pattes velues des politiciens affairistes.
Le commissaire Llob est une grande gueule intègre, le seul flic honnête de cette ville gangrénée de corruption, et visiblement Yasmina Khadra veut en découdre avec les profiteurs et les prévaricateurs.
Mais comme lui, on ne croit pas vraiment à cette histoire de serial killer qui ne tue personne, ni à celle de cet autre lieutenant de police, un gigolo qui ne trompe personne, et certainement pas sa call-girl de luxe.
Et puis tout d'un coup, à mi-parcours, au détour d'un chapitre, le bouquin décolle.
C'est parti et on ne le lâchera plus jusqu'à la fin.
On croit vite tout comprendre mais on se laisse mener par le bout du nez jusqu'à l'utime dénouement, pressé de découvrir qui tirait les ficelles derrière le manipulateur qui agissait dans le dos de celui qui en coulisse ...
Yasmina Khadra, ou plutôt Mohammed Moulessehoul, fouille là où ça fait mal dans le passé de son pays et de ses compatriotes.
Un passé que l'on partage aussi, puisqu'il est donc question, je cite : de la guerre de libération et de la révolution qui a permis de se débarasser de l'ennemi impérialiste (toujours salutaire de voir L Histoire écrite de l'autre côté de la barrière !).
Mais tout n'était pas rose, enfin vert et blanc, même dans le camp algérien et la libération de 1962 ressemble fort à beaucoup d'autres, celle de 1945 par exemple, quand certains se découvrent soudain le besoin de se refaire une virginité politique à moindres frais ...
Car c'est bien de ça dont il s'agit : les drames et les crimes d'aujourd'hui ne sont que l'écho des événements pas si lointains qui ont marqué l'affranchissement de l'Algérie : les héros ont vieilli et se sont compromis, les enfants ont grandi et aspirent à un monde meilleur.
Le passé si terrible évoqué ici ne date que de 1962 et Yasmina Khadra situe son bouquin en 1988 ... juste avant la montée de l'intégrisme islamique et la quasi-guerre civile qui ensanglantera de nouveau le pays.
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Un roman vraiment noir puisqu'il s'agit d'un polar, mais aussi pour le regard que porte l'auteur sur son pays à la fin des années 80, peu de temps avant de basculer dans l'horreur de la guerre civile des années 90. Une Algérie gangrénée par la corruption et le népotisme, et où " l' "élite"du sérail veillait scrupulesement à maintenir le QI des Algériens à hauteur de celui de leurs responsables, c'est à dire aux alentours des braguettes" ( p.29).
L'intrigue est correcte mais le commissaire Llob m'étant d'emblée antipathique, et j'ai eu du mal à finir ce roman.
Je préfère Yasmina Khadra quand il fait un peu moins son San Antonio, j' ai préféré "Dieu n'habite pas La Havane " ou "Ce que le jour doit à la nuit".
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