Après

J'ai lu des romans du grand Stephen King bien plus passionnants et addictifs. Alors que je me réjouissais d'une bonne petite lecture de préférence nocturne pour me faire peur juste comme j'aime... pensez donc : une histoire d'enfant capable de voir les défunts et de converser avec ... J'étais déjà aux portes de l'au-delà... Mais je crois que je suis restée sur le paillasson, adieu donc, morts inquiétants, entités glauques et autres mystères ... Notre héros se contente de voir les morts qui ne peuvent pas lui mentir, qui s'effacent au fil des jours, et qui se présentent comme ils étaient quand ils sont passés de vie à trépas, de préférence bien amochés pour donner une impression d'horreur au lecteur.

Les personnages ? Une mère poule qui connaît le secret de son fils, sa compagne, Liz, policière pas clean et sans scrupule, qui essaiera par deux fois d'exploiter le don du jeune Jamie... et puis c'est à peu près tout... bien superficiel tout ça.

Au cas où le lecteur n'aurait pas compris, il assure et répète au long du roman qu'il s'agit d'une histoire d'épouvante. J'ai ressenti plus d'agacement que d'épouvante en progressant dans ce récit sans grand intérêt. J'espère que King se montrera plus grandiose la prochaine fois.
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Un auteur auquel je n'ai jamais vraiment adhéré, qui m'a toujours déçu car il ne m'a jamais fait frissonner. Et pourtant je m'entête à le lire.
Ici le résumé m'a interpellé. J'ai aidé le début, la mise en place, le côté "étrange ".
Par contre j'ai été tellement déçue par l'exécution. L'écriture est très scolaire.
J'avais en mémoire un King écrivant des phrases à rallonges, de longs chapitres. Ici, au contraire c'est très bref et succinct.
J'en suis à me demander si c'est vraiment lui qui avait écrit ce roman.

Un gros "bof" pour ce roman de King qui manquait à ma collection. Je suis pourtant bon public quand il s'agit de lui, mais là, sincèrement, j'ai trouvé l'histoire dénuée d'intérêt et les personnages sans profondeur.
L'histoire, c'est celle d'un gosse qui peut voir les morts et communiquer avec eux. D'habitude, ils s'évanouissent au bout de quelques jours, mais ...
Bref, du déjà vu, du déjà lu, et on ne peut pas gagner à tous les coups. le prochain ne peut être que meilleur, c'est réconfortant.

Le "King" des décennies 1970, 1980 et 1990 a définitivement disparu : il le prouve livre après livre.
Pour preuve ce récit facile, insipide, aux bizarres fixations (inceste, pornographie), nouvelles chez l'auteur.
Un petit roman comme toujours bien ficelé, mais comme si l'auteur suivait une recette éprouvée pour laquelle lui-même n'éprouve plus d'appétit. Par ricochet, le lecteur n'en ressent pas non plus. Trop d'habitude, trop d'automatisme tue la flamme qui animait ses livres autrefois. Plus rien de formidable, moins encore de génial dans cet "Après" qui est peut-être une traduction inconsciente de la perte de vitesse de son oeuvre et du grand écrivain qu'il fut... avant.
On est à des années-lumière de "Marche ou crève" (1979 !), à mes yeux son chef-d'oeuvre.

Après
Jaimie n'est pas un petit garçon comme les autres, bien qu'il aille à l'école, qu'il ait des copains, qu'il étudie ses leçons, il est caractérisé par quelque chose d'autre. Il voit les morts et il peut dialoguer avec eux. Vous voyez où je veux en venir ? On connaît déjà cette histoire, on l'a vécue avec « le sixième sens » donc, Stephen King ne peut pas nous emmener dans cette voie-là. Forcément, il doit y avoir autre chose… Forcément…
Je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas vous empêcher de lire ce roman qui se lit d'ailleurs très rapidement, assez inhabituel pour Stephen King. Des chapitres courts, des phrases extrêmement simples, qui a donc écrit ce livre ? J'avais réellement retrouvé l'écriture de Stephen King dans « L'outsider » et « L'Institut » ; ici c'est pire qu'une déception…

Depuis un certain temps, je ne parviens plus à apprécier les ouvrages du King, Roadmaster, l'Outsiderun visage dans la foule ou encore l'Institut etc. Ce court roman ne fait pas exception à la règle. Décidément, cet auteur de référence a perdu de sa superbe. L'expérience narrative de Jamie Conklin est fade, décousue et franchement inintéressante. Pourtant le postulat de départ s'avérait prometteur « être en capacité de voir les morts et de pouvoir converser avec eux ». Hélas, ça ne prend pas. Je m'attendais à de l'horreur Nada ! Je me faisais une joie de retrouver la plume aiguisée de l'auteur nous décrivant la psyché des protagonistes et leur évolution dans la société, nada. A croire que le King a écrit ces quelques pages sur un coin de table en espérant en retirer une grande quantité de billets verts fondée uniquement sur sa notoriété.

Le nouveau Stephen King m'a frustrée et laissé un goût d'inachevé.

Notre narrateur, Jamie Conklin, a six ans au début du récit. Il vit à New York, seul avec sa mère, Tia, agent littéraire. Jamie a un don : il voit les morts, a la capacité de leur parler pendant quelques heures suivant leur décès.

Le début était plus que prometteur. Je me pourléchais les babines, avide de plonger tête la première dans cette histoire. New York, du surnaturel, un personnage sympatoche, un don incroyable. Je me suis installée confortablement, et les pages ont défilées. Et puis…………pas grand chose……

Tia soufre de la crise de 2008, elle est en difficulté financière. Elle se voit contrainte de quitter son superbe appartement de Park Avenue pour s'excentrer dans un quartier plus abordable. Lorsque son auteur fétiche passe de vie à trépas avant d'avoir achevé le roman qui lui permettrait de sortir de cette impasse financière, Tia demande à Jamie de mettre à profit son don : l'auteur mort va raconter à Jamie les grandes lignes de son roman qui sera publié à titre posthume, permettant à Tia de remonter la pente.

Elle se met en couple avec une femme problématique nommée Liz, flic corrompue qui travaille au noir comme passeuse de drogue. Même si la relation ne dure pas, Liz gardera une place prépondérante dans la vie de Jamie.

King nous propose ici une bête hybride mélangeant le surnaturel et le policier. Duo gagnant, j'en étais persuadée.

Pourquoi la sauce n'a pas pris ?

Déjà, King est synonyme de « pavé ». Ici, un peu plus de 300 pages. Et du coup, j'ai eu l'impression que tout était bâclé et fade. Où sont les personnalités détaillées à l'extrême ? Où sont les descriptions des lieux qui nous y emportent comme si on y était ? Où est la tension qui grimpe progressivement, faisant durer le plaisir ? Ensuite, le côté horrifique, franchement, n'aurait pas fait tremblé un gamin de 4 ans. On est très très loin de « Carrie ». Il y a bien un moment dans le récit où je me suis dit « Ça y est, ça va bouger », et puis c'est retombé quelques pages plus loin. Et pourtant, c'est pas faute de nous rappeler plusieurs fois que nous sommes dans un roman horrifique. Trait d'humour de la part de King ?

Je me rends compte que j'ai passé toute ma lecture à guetter quelque chose qui n'est jamais arrivé. J'avais peut-être trop d'attente pour ce roman. C'est King, donc ça doit dépoter….

Il y a quand même du positif dans cette lecture, heureusement ! le personnage de Jamie est touchant. Il aspire juste à avoir une enfance normale. Mais il n'est pas un enfant ordinaire…et il va devoir vivre avec ça. Grâce à Jamie, King explore l'innocence perdue et les épreuves qui bousculent le sens du bien et du mal.

Le ton est léger, la plume fluide et agréable, les thématiques sont intéressantes (la famille sous toutes les coutures). Outre le côté surnaturel, King creuse d'autres sujets que vous découvrirez si vous lisez « Après ». Même si la révélation finale m'a semblé de trop.

Une critique pas facile, honnête, pour une belle déception. Que cela ne vous empêche pas de lire « Après », si vous avez envie de découvrir King dans un roman court, de passer une petite soirée avec des personnages attachants, ou encore si vous êtes young adult.

« On dit que la mort fait partie de la vie, sans mesurer à quel point c'est vrai. »

#après #StephenKing #AlbinMichel
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APRÈS, Stephen King

Après quasi plus d'un an sans avoir lu Stephen King, je me suis relancée avec ce nouveau titre.

Forcément, cette quatrième de couverture peut faire penser au film 6ème sens (et l'auteur ne s'en cache pas dans le roman) mais le sujet est amené d'une façon différente. Je trouve aussi que cette quatrième de couverture ne fait pas vraiment honneur au contenu du livre (je sais pas si ceux qui l'ont lu pensent pareil?)

✏️Pour le coup on peut dire que les longueurs ou digressions qui font partie, parfois, du style de Stephen King dans ces romans ne sont pas présentes dans ce dernier.
✏️Les pages se tournent très facilement, les chapitres sont courts, la façon dont l'intrigue est menée est intéressante malgré un sujet assez classique : Un enfant qui communique avec les morts.
Le personnage principal est vraiment attachant.

✏️Après, quand on a fini toutes ces pages, je ne pense pas que ce soit un roman marquant ou que je conseillerais pour quelqu'un qui veut découvrir Stephen King.
Je pense que c'est un roman qui peut plaire aux adeptes (et c'est la raison pour lequel je l'ai pris, car je suis encore curieuse de ses sorties). Bref rien de très transcendant mais j'ai passé un bon moment.

Sinon...On en parle de cette couv affreuse ?
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Depuis qu'il est à la maternelle, Jamie voit les morts et arrivent à communiquer avec eux. Ils les interroge et ces derniers lui répondent toujours la vérité car un mort ne peut pas mentir.

La mère de Jamie est passionnée de livres et a une maison d'édition. Mais les temps sont durs et elle connaît assez vite des ennuis financiers. Elle a une relation avec Liz, une policière qui est attirée par l'alcool, le tabac et plus tard par la drogue qu'elle détourne de son travail.

La mère de Jamie confie à Liz la particularité de son fils. Alors qu'un auteur devaient écrire un livre pour sa maison d'édition , il meurt laissant son manuscrit inachevé. La mère de Jamie a besoin d'argent, elle ne peut pas se permettre de faire une croix sur ce roman qui était censé lui rapporter de l'argent. Elle demande alors à son fils d'interroger l'écrivain mort pour qu'il lui révèle la suite de son histoire...

Le temps passe et le jour où Liz rapporte de la drogue chez la mère de Jamie, c'est la rupture. Jamie ne voit plus Liz, jusqu'au jour où celle-ci le kidnappe pour qu'il parle à un mort qui a caché une bombe avant son décès. Jamie doit apprendre où la bombe est cachée. Mais le meurtrier n'est pas un mort comme un autre. On dirait qu'il a le diable au corps...

Un thriller pour collégiens ; sans souci, vous pouvez l'offrir à un bon lecteur à partir de la 3éme. Mais comme on n'est pas prévenu, et bin, en tant qu'adulte, on est forcément déçu... D'où les 2 étoiles !
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Ohlala j'avoue je me suis totalement ennuyée à le lecture de ce titre... Pourtant j'étais vraiment curieuse de découvrir Jamie et d'en savoir plus sur "son don", mais l'histoire est d'une telle lenteur, l'intrigue traîne en longueur et où sont les frissons ? La petite pointe d'appréhension quand on lit du King ? Rien. Nada. Je m'attendais à autre chose, une vraie déception finalement...