Gwendy et la boîte à boutons

Ne pas attendre, ne pas se lamenter comme une pisseuse, s'attaquer au problème de front.

Gwendy a une pensée aujourd'hui chargée d'implications adultes nouvelles, mais appelée à devenir une vérité lassante : les secrets constituent un problème, peut-être le plus grand de tous. Ils pèsent sur l'esprit et encombrent le monde.

Savoir le nom, ce n'est pas connaître.

-Ce que j'allais dire, c'est : je ne mange pas de chocolat. Pas cet été. Comment est-ce que je perdrais du poids si je mange des bonbons ? Quand je commence, je ne peux pas m'arrêter, c'est moi qui vous le dit. Et y a pas pire que le chocolat. Je suis chocoolique, si on peut dire.

On peut jouer avec des si jusqu'à devenir fou, ma fille.

Il s'agit d'une nouvelle écrite par Stephan King et Richard Chizmar (auteur inconnu en France mais célèbre outre-atlantique). Il y a des illustrations de Keith Minnion, qui marque les temps forts de l'histoire.

L'histoire commence à l'été 1974, à Castle Rock, où Gwendy jeune ado mal dans sa peau fait la rencontre de Richard Farris, un homme mystérieux qui lui remet une boite magique.

C'est une nouvelle qui se lit très vitre. On retrouve de nombreuses références à l'univers de Stephan King. On suit tout au long du récit Gwendy. C'est une jeune fille sensible et intelligente, qui doit se confronter à la réalité du monde tout en grandissant. De plus, elle doit gérer les pouvoirs de la boite mystérieuse, et cela n'est toujours facile. Et nous lecteurs comment aurions-nous réagit dans ces situations ? Car on s'identifie très vite à Gwendy. Les auteurs laissent une part belle à notre imagination.
Un conte fantastique qui pourrait plaire aux amateurs du genre, mais aussi à des ados.

Mais le monde est fou. Il n'y a qu'à regarder les informations pour s'en apercevoir.

Vouloir savoir et agir est le propre de l'espèce humaine. L'exploration. A la fois la maladie et le remède!

Les secrets constituent un problème, peut-être le plus grand de tous. Ils pèsent sur l'esprit et encombrent le monde.

Reste un peu. Tu fait partie des gens que je tiens à l'œil ces derniers temps.