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sur 528 notes
"Rappelle-toi juste que le bouton rouge est le seul que tu pourras utiliser plus qu'une fois.
- Et le noir ?

Je crois qu'il n'est pas nécessaire de posséder une imagination débordante, pour comprendre à quoi sert le bouton noir sur cette mystérieuse boîte en acajou, confiée à la petite Gwendy par le tout aussi mystérieux monsieur Farris...
Comme vous, quelque part, Gwendy le sait déjà.
Mais telle n'est pas la question.

Imaginez que vous tenez votre destin entre vos mains.
Mais pas seulement le vôtre - le destin du monde entier !
le King of Horror est du retour, et il n'est pas seul ! Soutenu par son collègue R. Chizmar, et l'illustrateur K. Minnion, il nous propose une petite histoire fort sympathique, qui se dévore en deux heures... pour l'oublier presque aussitôt, malgré le temps de lecture très agréable.

Castle Rock, 1974. Gwendy, douze ans, une fille "à lunettes" un peu enrobée est fermement décidée de prendre son destin en main avant d'entrer au collège. Il n'est pas question que ses nouveaux amis là-bas l'appellent Bibendum, comme cette peste de Frankie Stone !
Mais la rencontre (absolument pas fortuite, car elle est "l'élue" !) avec Mr. Farris, "l'homme au chapeau", devance en quelque sorte ses projets.
Elle se retrouve en possession d'une "boîte à boutons", qui peut gérer tant le bonheur que le malheur.
La boîte qui fait un peu peur...

Gwendy prend un nouveau départ foudroyant; tout lui réussit - mais est-ce vraiment à cause de la boîte magique ? Et tous ces boutons, qu'elle a peur seulement d'effleurer du doigt... Et si...?

En vérité, la vie est faite des boutons, et des "et si". Sans arrêt, on se demande, on pèse les "pour" et les "contre", on se lance ou on ne se lance pas. Parfois on jubile, parfois on regrette... mais il faut toujours passer à l'action, pour en avoir le coeur net !
Alors, va t-elle appuyer ?

Trois étoiles, pour moi - même si je l'avais lu d'une traite, je le vois davantage comme une histoire-fable. On ne s'attache pas vraiment aux personnages, qui ne sont là que pour donner la vie au récit; une idée qui est bonne, mais pas nouvelle.
C'est très court... et c'est très bien comme ça !
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Un roman pour ado.
Joliment construit pour une découverte du fantastique. Un fantastique très light d'ailleurs.

C'est un roman qui se lit très vite et assez bien.
Alors bien sûr je préfère les choses bien plus dense et plus complexes.
Néanmoins pour une découverte du genre , ce roman est sympathique.
Il permet également de se positionner sur différentes situations, sur différents avis.

Par contre en temps qu'adulte c'est vraiment trop léger pour moi.

Je lirai les autres romans de l'auteur ( mais apparemment sans le Maître) par curiosité.
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Je sais, je suis un gros plein de soupe.
Toute mon enfance, j'ai souffert des quolibets de mes camarades.
Patapouf, baleine bleue, Gros bain des bois.
Aujourd'hui j'ai atteint le poids pharaonique de 180 kilos.
Je vis reclus, avec pour seules compagnes mes bières, mes paquets de chips et mes jeux vidéos.

Exceptionnellement je suis de sortie aujourd'hui.
Je devais à tout prix me réapprovisionner au centre commercial. Mon sac à dos est rempli de canettes de 8.6 et de biscuits apéritifs.
Et tant que je suis dehors, autant en profiter pour passer à la boutique de jeux vidéos. Il y a un nouveau Tomb Raider qui me fait très envie et qui est sorti il y a quelques jours à peine.
Je traîne mon poids de graisse jusqu'aux escalators des suicidés. Hélas, ils sont en panne.
Motivé, je prends cependant mon courage à deux mains et je gravis à pieds les trois étages me séparant de mes heures de passion vidéoludique à venir.
Dégoulinant de sueur, le coeur battant à toute vitesse, j'ai enfin mon sésame entre mes doigts boudinés une demi-heure plus tard.

En sortant du magasin, un individu louche avec une casquette m'approche.
- Hé, petit, tu t'appelles comment ?
- Antyryia, mais vous pouvez m'appeler Anty.
- Ok Anty. Moi je suis Richard Farris. Dis, ça te dirait d'avoir la nouvelle manette de la Playstation 2 en avant-première ?
"J'ai quelque chose pour toi. Un cadeau. Parce que tu es l'élue."
- Bien sûr que j'en ai envie ! Mais pourquoi m'avoir sélectionné ? Je ne gagne jamais rien d'habitude.
"De tous les individus à la surface de cette planète ronde, pourquoi t'a-t-il choisi, toi ?"
- Parce que tu as de grandes choses à accomplir. Tu es unique, crois-moi. Je t'observe depuis très longtemps déjà. Ta vie va être bouleversée.
Je regarde alors plus attentivement le joystick, et je m'aperçois qu'il ne se présente pas du tout de la façon habituelle.
Il y a huit boutons de formes et de motifs inédits ( une lune vert clair, un trapèze bleu ... ) et deux leviers sur les côtés.
- Comment elle fonctionne exactement ? Est-ce qu'elle vibre ? Elle est sans fil ?
- Je vais d'abord te parler des leviers. Ce sont des accessoires. Tire dessus pour voir ! me dit monsieur Farris.
Encore à moitié saoul avec tout l'alcool ingurgité ce matin, je dois m'y reprendre à plusieurs reprises mais finalement un petit compartiment s'ouvre, libérant pas la même occasion un filet jaunâtre que je m'empresse de mettre dans ma bouche.
Le goût de la 1664 ravit mes papilles.
- Tu verras Anty. Ces quelques gouttes vont suffire à étancher ta soif et ton alcoolisme pour le reste de la journée.
- Et l'autre levier, il sert à quoi ?
- Tu n'as qu'à essayer. Tu pourras le faire une fois chaque jour.
D'un geste plus assuré, je libère cette fois un chips orangé. La saveur du paprika se diffuse dans tout mon palais.
Et pour la première fois depuis ces dix dernières années, je n'ai plus ni faim ni soif.
- Et tous ces boutons alors, ils servent à quoi ? A courir, à sauter, à escalader, à tirer sur les ennemis ?
- C'est un peu plus compliqué que ça. Tu ne devras y toucher que quand tu seras sûr de toi. Il en va de ta responsabilité. Ces touches ont de grands pouvoirs. Quand tu te sentiras prêt, tu appuieras très fort sur le bouton de ton choix.
"Les boutons sont très difficiles à pousser. Il faut appuyer avec le pouce, et y mettre de l'huile de coude."
Quand je relève la tête, il a disparu, ne laissant derrière lui que sa casquette qui virevolte dans un nuage de poussière.

De retour chez moi, je m'installe devant le téléviseur après avoir rangé mes bières au réfrigérateur.
Je jette à peine un oeil à la crasse qui a totalement envahi mon appartement. Je me suis fait un petit chemin entre les montagnes de canettes vides et la vaisselle à faire. Je ne prête plus attention à la vermine et aux mouches qui grouillent un peu partout.
Tout ce qui m'intéresse, c'est de retrouver ma petite crevette, ma somptueuse Lara Croft, et de la guider dans de nouveaux dédales remplis de pièges.
Avec impatience, je branche ma nouvelle manette. Mais quand Lara est envahie par une horde de squelettes, j'ai beau m'échiner à appuyer comme un dingue sur les boutons, elle ne réagit pas et se fait démembrer tandis que mon écran affiche "Game over".
Contrarié, je me fais pourtant la réflexion que je n'ai ni faim ni soif.
J'ai bizarrement envie de remettre un peu d'ordre. Je prends un grand sac poubelle et commence à faire le tri dans mon amas d'ordures.
Je ressens à peine la fatigue, comme si mon corps lourdaud pouvait de nouveau se mouvoir avec une relative facilité.
J'ouvre mes volets pour faire rentrer la lumière du jour.
J'appelle un ancien ami avec lequel j'avais coupé les ponts, moi qui refusait tout lien social depuis longtemps. Et notre conversation est étrangement fluide, se passe étonnamment bien.
"Qu'est-ce que c'est que cette boîte, nom d'un chien ... et qu'est-ce qu'elle me fait ?"
Je ne me reconnais plus.
Est-ce qu'il est possible que ma métamorphose soit liée à cette nouvelle manette ?

Les semaines passent.
Chaque jour, je me contente d'un chips à la forme et au goût toujours inattendus : bolognaise, moutarde, oignon, barbecue, en fonction de ce que le levier accepte de me distribuer.
Je calme ma soif avec quelques gouttes à peine de houblon, reconnaissant l'arôme d'une Duvel, d'une Desperados, d'une Kwak ou d'une Trois Monts.
Chaque jour je perd quelques kilos, jusqu'à retrouver non seulement une forme humaine, mais même l'apparence d'un garçon plutôt séduisant.
Mon appartement est propre et rangé, il émane même un frais parfum de chacune des pièces.
Je fais du sport : course à pieds, planche à voile, parapente.
J'ai retrouvé une vie sociale et sentimentale, même si je dois parfois affronter le regard jaloux de mon entourage.
"Ca finit toujours par aller mieux."
Je suis toujours obsédé par ce fameux joystick qui a changé ma vie. Comme s'il avait une forme de pouvoir, comme si cet objet avait la capacité d'influencer ma vie et mes décisions.
"Lorsqu'on la laisse tranquille, elle peut représenter une force puissante au service du bien."

Quelques mois ont passé lorsque je ressors ma console et m'attèle à une nouvelle partie de Tomb Raider.
Les généreux leviers me permettent me sustenter avec un chips au fromage en forme de fer à cheval et une goutte de Chimay brune.
Quand les morts-vivants attaquent ma petite Lara, j'appuie comme un dératé sur la touche qui représente un hexagone jaune. Victoire ! Mon héroïne tranche les têtes de ses ennemis d'un seul coup de sabre.
Je n'ai pas tellement prêté attention aux bruits de freins et de violente collision dans ma rue, pas plus qu'aux hurlements des sirènes qui ont suivi quelques minutes plus tard.
Si j'avais levé la tête de mon écran pour jeter un oeil à ce qui se passait par ma fenêtre, j'aurais alors vu les corps décapités de plusieurs adolescents gisant dans une mare de sang.
Mais non, j'ai accédé à l'énigme suivante de mon jeu vidéo. Lara Croft doit trouver une façon de franchir un fossé tapissé de piques meurtrières afin de pouvoir pénétrer dans une forteresse Inca.
Rien de très compliqué. Deux petites tours peuvent lui permettre de passer à condition de les détruire : Elles devraient former comme un pont-levis lui permettant de franchir l'obstacle.
Je fabrique des explosifs que je dispose au pied de chacun des monuments, et j'appuie simultanément sur la touche en forme de pentacle violet et sur celle qui représente un trapèze bleu.
Les tours s'écroulent.
C'était le 11 septembre 2001.
Et je crois que j'ai fait une boulette.

* * *

Quelques années plus tôt, en 1974, c'est à la petite Gwendy Peterson, alors âgée de douze ans, que Richard Farris a confié cette fameuse boîte et toutes les responsabilités qui allaient avec.
Un immense pouvoir qui ne devrait pas se retrouver entre les mains d'une enfant.
L'histoire de Gwendy, je vous laisse la découvrir entièrement, disons simplement qu'elle n'est pas sans rapport avec ce que j'ai moi-même vécu des années plus tard.

Inutile de présenter Stephen King, et dispensable de présenter le co-auteur Richard Chizmar ou l'illustrateur Keith Minnion ... Puisque ce n'est à priori pas leurs noms qui vont influencer ou non la lecture de cette longue nouvelle.
Un petit mot en revanche sur le traducteur, Michel Pagel, qui est aussi parallèlement l'auteur de la prodigieuse saga fantastique de la comédie inhumaine, avec laquelle tous les amateurs de fantastique devraient se régaler.
Ses romans L'ogresse et L'oeuvre du diable m'avaient vraiment fait passer des moments extraordinaires de lecture.

Si les déboires et les fortunes de l'enfance ou de l'adolescence font partie des thèmes récurrents dans l'oeuvre de l'auteur américain, celles de la jeune Gwendy sont relatées sans le style si reconnaissable de l'auteur de Bazaar. Il s'agit tout à fait du genre de fable moderne qui correspond à son inépuisable boîte à idées, mais comme écrite en revanche par un tiers.
En ce sens, on ressent tout de même l'écriture à quatre mains.

Gwendy et la boîte à boutons n'est pas seulement une histoire qui nous rappelle que l'on doit s'accepter tel qu'on est vraiment, avec ses qualités et ses défauts, sans le soutien d'une mystérieuse boîte magique.
Il n'est pas non plus uniquement question de l'effarante responsabilité qui pèse sur les épaules d'une jeune femme pourtant comme les autres, en possession d'un bouton rouge qui peut détruire n'importe qui ou n'importe quoi.

Ce petit conte n'est finalement pas si fantastique malgré les idées totalement folles qu'il met en avant.
Parce que l'analogie avec un certain président actuel avide de pouvoir avant tout, à la personnalité qui semble en totale inadéquation avec les responsabilités du poste qu'il occupe paraît évidente.
Parce que cette boîte existe bel et bien.
Et Richard Farris semble l'avoir confiée de nos jours à un certain Donald Trump.
Qui pourrait être beaucoup moins mesuré que la petite Gwendy dans l'utilisation de ce fameux bouton rouge le jour où il se sera levé du pied gauche.


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En cet été 1974, Gwendy Peterson s'impose tous les matins un footing qui se termine en haut des ''marches des suicidés''. Elle a 12 ans, des lunettes et quelques kilos en trop mais elle est bien décidée à prendre son destin en main et à maigrir avant d'entrer au collège. Hors de question qu'on la surnomme encore Bibendum, comme le fait la petite frappe du quartier, Francky Stone. Ses efforts commencent à porter leurs fruits quand, un matin comme les autres, un inconnu l'aborde et lui offre une mystérieuse boîte en acajou. Peu d'explications, quelques recommandations et l'homme disparaît, laissant Gwendy seule avec la boîte. Sur le dessus, des rangées de boutons de couleurs, par paires, sauf le rouge et le noir qui sont uniques. Une boîte effrayante et pourtant...Soudain tout lui réussit : kilos envolés, examens réussis, amies populaires, famille réunie...Pourtant, ce secret lui pèse, la boîte n'est pas seulement source de joie, c'est aussi une responsabilité et des tentations...

Castle Rock, une boîte aux pouvoirs magiques, de l'angoisse et des drames, on est en territoire connu, dans l'univers confortable de Stephen King, celui où l'enfance déraille à cause d'un petit grain de sable qu'on ne peut écarter en soufflant simplement dessus. Cette fois, le maître de l'horreur s'est associé à Richard Chizmar pour un format court, à l'intrigue rapide mais tout de même riche en émotions. Sombre sans être franchement noir, ce roman est plutôt un conte fantastique, une allégorie sur la misère du monde. Dès les premières pages on prend fait et cause pour la pauvre Gwendy, une enfant sensible mais déterminée, qui doit grandir, mûrir et surtout veiller sur une boîte dont elle ne maîtrise pas les pouvoirs. Entre raison et curiosité, haine et addiction, il lui faut bien du courage pour résister à son emprise, la garder hors de portée de gens mal intentionnés et se garder de ses éventuels méfaits.
Ce n'est certes pas le livre du siècle mais c'est un plaisir de se promener à nouveau à Castle Rock, la petite ville du Maine qui n'en finit pas de subir les effets néfastes de l'imagination fertile de Stephen King qui en a fait son terrain de jeu préféré.
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1974, Gwendy Patterson 12 ans, est bien décidée à voir le bout de ses tennis avant d entrer au collège et ne plus se faire traiter de bibendum par les crétins du coin. Alors elle prend son destin en main et tous les jours elle grimpe les marches des suicidés petite attraction touristique de sa ville. Jusqu au jour où un homme mystérieux et qui semble tout savoir l aborde et lui confie une boîte en acajou. Celle ci renferme des pouvoirs: elle peut délivrer des chocolats qui ne font pas grossir et regulent l appétit ou des pièces de monnaie de grande valeur. Ca c est le côté sympa de la boîte. Mais il y a aussi des boutons qu il ne faut pas toucher car des choses terribles pourraient arriver.
Gwendy va devoir vivre avec cette boîte, bien la cacher, ne pas être tentée d appuyer sur un bouton alors qu ils sont fascinants. Depuis qu elle a cette boîte tout semble lui réussir: bonnes notes, résultats sportifs, elle est jolie. Mais est ce dû à la boîte ou Gwendy avait elle ça au fond d elle?
Une lecture plaisante car le style est agréable et prenante car on se demande quelles décisions va prendre Gwendy.
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Ce que j'ai ressenti:
Rencontre au sommet avec Gwendy et une Boite à Boutons…

« Ne pas attendre, ne pas se lamenter comme une pisseuse, s'attaquer au problème de front. »

8 couleurs, 8 sensations:

Jaune: Attirance.
« Ça » attire l'oeil, ce dégradé aux effets ondulants de cette jolie couverture et puis forcément, l'auteur en tête d'affiche…J'ai été forcée de me jeter dessus!!!! Un inédit de Stephen King, même une nouvelle, c'est toujours une promesse de plaisir…

Vert Clair et Vert Foncé: Curiosité et Impatience.
C'est les couleurs du décor de ce flanc de falaise qui entourent les Marches des Suicidés…Et voilà, comment en seul lieu, ILS suscitent la curiosité et l'attention des lecteurs dans la première ligne! Stephen King et Richard Chizmar se joignent pour nous faire transpirer sur 300 marches vertigineuses…Bienvenue dans l'intrigant, Castle Rock!

Orange: Gourmandise.
C'est l'effet vitaminé et loufoque que ses auteurs ont mis dans ses pages, du pep's et une friandise de 150 pages, à dévorer sans modération! Sitôt reçu, sitôt lu et fini dans la foulée, chocoolique ,moi aussi telle l'adorable Gwendy, de leur talent d'écrivain, un pur moment de délice…Mais il semblerait, que une fois digéré cette petite novella, je n'ai qu'une envie, c'est d'en lire encore plus…Alors, il t'en reste un peu, dis moi, Gwendy de ces chocolats magiques?

Bleu: Chair de poule.
C'est sans doute comme cela qu'il était le ciel, mais il va vite basculer vers un gris électrique, jusqu'à te pétrifier d'angoisse, aussi sûrement que si Stephen King passait Roi des cieux: en un éclair de rebondissements bien chapeauté, il te transforme une atmosphère…Et tremble de frayeur, les enfers ne sont jamais bien loin!

Violet: Tristesse.
Comme la couleur du deuil qui va lentement frapper Castle Rock de ses pires tragédies. Parce que finalement, notre héroine, est une jeune fille ordinaire, confrontée à la violence d'un monde qui se désagrège et des êtres humains rongés par des ondes négatives…Et pleure sur une réalité plus cauchemardesque, que la pire des histoires de peur!

Noir: Admiration.
Un sacré bonus que ces jolies illustrations! J'ai adoré trouver entre les pages, ses dessins en noir et blanc qui rendent encore plus de profondeur obscure à une ambiance déjà bien sombre…Quel beau coup de crayon que celui de Keith Minnion, j'ai une préférence d'ailleurs pour celle du passage dans la penderie…J'ai trouvé que cette idée de rassembler 6 mains pour une oeuvre, rend encore plus réjouissante, l'euphorie de la découverte de cet inédit. En plus de la joie de retrouver ton auteur préféré, sois heureuse d'avoir d'autres artistes à suivre avec intérêt!

Rouge : Coup de Coeur. ❤
Et monter crescendo sur le fil de cette intrigue, ressentir les frissons du vertige, connaître le boum vibrant d'un coup de coeur…C'était bien couru d'avance, que j'allais adorer cette histoire!

Alors je partage mon coup de coeur, et j'appuie sur les boutons de mon clavier précipitamment, pour dire ô combien j'ai aimé cette lecture! ❤

Je n'ai pas pu me décider, alors je les ai tous utilisé: Vert clair ou foncé. Jaune. Orange. Bleu. Violet. Noir.Rouge.

A toi, de décider maintenant, sur quel bouton, tu vas appuyer…



« Les secrets constituent un problème, peut-être le plus grand de tous. Ils pèsent sur l'esprit et encombrent le monde. »

Ma note Plaisir de Lecture 10/10

PS: Il y a un "effet couleur" si jamais vous passez sur le blog ;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Une virée nocturne un samedi soir, un arrêt devant une boîte à livre. Un petit livre de poche planqué derrière de vieux bouquins, tout au fond. Oh, un Stephen King ! le lendemain en milieu d'après-midi, lecture finie. Court roman ou longue nouvelle, au choix mais 150 pages englouties en quelques heures, je crois qu'on peut dire : Bonne pioche !

Gwendy est une gamine peu sure d'elle qui pour se débarrasser d'un léger surpoids recourt régulièrement au jogging. Un jour dans un parc, en haut d'un escalier surnommé « les marches des suicidés » (Bonjour l'angoisse…), elle rencontre un homme étrange. D'abord méfiante, Gwendy finit par se laisser offrir une petite boîte en acajou. Sa particularité, des boutons incrustés dans le bois, des boutons qui seraient dotés d'étranges pouvoirs. Après quelques brèves recommandations, l'homme disparait…

À partir de là, la vie de Gwendy change d'abord imperceptiblement. Elle perd un peu de poids, ses notes s'améliore, ses parents retrouvent leur complicité d'antan. Puis tout devient plus beau, plus rose, presque la même vie mais en vraiment mieux.

Comment tout ça va-t-il se terminer ? Je vous laisse le découvrir. Si cette histoire n'est pas transcendante, elle est vraiment prenante, on a envie de savoir comment tout ça va évoluer et si Gwendy va résister à l'envie d'abuser de ses surprenants nouveaux pouvoirs. Et puis, on est à Castle Rock, petite cité du Maine sortie de l'imagination ô combien fertile du grand Stephen King épaulé dans sa tâche par un certain Richard Chizmar, et on sait tous qu'à Castle Rock, tout peut arriver, même et surtout le pire…
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Gwendy, 12 ans, ne se sent pas bien dans sa peau, elle porte des lunettes, a quelques kilos en trop, mais elle décide de prendre les choses en main avant d'entrer au collège… Elle n'a pas tellement envie que le surnom de Bibendum lui colle à la peau pendant des années, à cause du petit minable Francky Stone…

Un inconnu lui confie une boite, après quelques recommandations, il disparaît. Une boite avec des boutons de couleurs… Elle sent une responsabilité lui tomber sur les épaules, mais ce n'est qu'une gamine de 12 ans… La boite lui fait peur, mais l'attire en même temps… By by les kilos, bonjour la réussite, les amies…

L'histoire est simple et sans fioriture. On retrouve tous les ingrédients dont Stephen King est friand. L'enfance, l'angoisse, les drames…

Une lecture courte, mais pleine d'émotions. La boîte est une responsabilité, mais surtout une tentation permanente…

Dans ce conte fantastique, on suit Gwendy confrontée à des choix, des interrogations. On oscille, marche aux côtés de Gwendy, au gré de ses craintes, de ses tentations mais surtout de sa peur face à ses choix.

Stephen King nous entraine en 1974, autour de l'adolescence, du collège, au coeur de Castle Rock avec des références à ses anciens ouvrages. Et c'est ce que j'apprécie le plus chez King, on a l'impression que l'on retrouve une grande famille…
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Stephen King est de retour en compagnie de Richard Chizmar, auteur a priori non traduit en France jusqu'ici, avec une novella d'environ 150 pages. Keith Minnion, également écrivain et illustrateur, orne le livre de ses dessins, un bonus pour nous lecteurs.

Je dois dire qu'au vu du titre, je m'attendais à une boîte à boutons dans le genre boîte à couture. Au temps pour moi. L'histoire débute avec la jeune Gwendy Petterson, douze ans, un peu replète mais qui compte bien se débarrasser de ses kilos en trop. Elle rencontre un mystérieux homme qui lui remet la garde de la fameuse boîte à boutons. Les explications sur les boutons restent assez sybillines et l'homme disparaît avant que Gwendy puisse poser toutes ses questions.

Le récit suit donc Gwendy et sa boîte, ses interrogations quant aux conséquences si elle appuyait sur un ou l'autre des six boutons. Crainte, fascination, tentation, répulsion, elle passe par toute la gamme sans compter la peur qu'on la découvre. La boîte lui apporte certes du positif mais pèse également comme un fardeau de responsabilité sur ses épaules d'adolescente.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Gwendy, une belle personne sensible et intelligente que j'aurais bien suivie au-delà de la dernière page. Sa force de caractère est démontrée dès les premières lignes et ne fait que se confirmer au fil des chapitres.
Quant au contexte, les auteurs ont placé leur histoire à compter de 1974. On retrouve dans le texte des ambiances chères à Stephen King, autour de l'adolescence et de la vie au collège puis lycée. Castle Rock oblige, des noms connus apparaissent au détour des pages, comme le shérif Bannerman. C'est un point que j'aime chez Stephen King : on se sent presque entre soi avec les apparitions de précédents personnages ou des références à ses anciens ouvrages.

En parlant de références, cette histoire m'a fait penser à l'excellente nouvelle "Le Jeu du bouton" de Richard Matheson. Il y a dans les deux récits ce même phénomène  d'attraction/répulsion vis-à-vis de l'objet en question.
La conclusion que donnent Messieurs King et Chizmar à leur novella peut à première vue paraître un peu abrupte et frustrante. Pourtant, après réflexion, elle éclaire sur les caractères existentiels des êtres humains. Mais chut, je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler le dénouement.

Le duo d'écrivains m'a offert une fort agréable lecture. La novella est de qualité et respecte les codes du récit court, ce qui, dixit Maître King lui-même, est difficile parfois tant l'histoire aurait envie de s'épanouir sur un bon paquet de pages.
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Gwendy Peterson a douze ans quand elle se fait aborder par un vieil homme qui lui propose une boîte magique qui va changer la vie de cette fille légèrement potelée. Petit à petit, sa vie s'améliore, elle perd du poids, elle devient populaire mais il y a ces boutons...
Pas le meilleur Stephen King pour moi (je n'oublie pas la collaboration avec Richard Chizmar). J'ai bien ressenti l'horreur monter doucement après la fausse tranquilité, fidèle à son habitude. Il m'a manqué la tension qui monte, un mystère, (un nombre plus conséquent de pages ?). Je ne connais pas Richard Chizmar et je ne sais pas la patte qu'il apporte au récit. Un peu déçue mais curieuse de lire la suite !
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