La Tour Sombre, Tome 8 : La clé des vents

Quand y'en a plus, y'en a encore ! Vous avez déjà pleuré toutes les larmes de votre corps en quittant Roland, Eddie, Jake et Susannah à l'issue du septième tome de la « Tour Sombre » ? Vous pensiez en avoir fini avec l'univers de l'Entre-deux mondes ? Détrompez-vous, amis lecteurs, car voici, tiré du chapeau magique de l'inépuisable Stephen King, un tome 4,5 – tome qui se situe donc, et vous l'avez probablement compris si vous n'êtes pas complétement couillons, entre le quatrième tome « Magie et Cristal » et le cinquième « Les loups de la Calla ». de toute évidence, King était comme nous, il avait beaucoup de mal à abandonner ses petits camarades de jeu et il nous offre un dernier tour de manège en leur compagnie. Qu'il est gentil, ce Stephen, hein ?

Pour rappel, le quatrième tome avait mené nos quatre héros jusqu'au château de verre, lieu d'une confrontation désagréable avec le vieil ennemi de Roland, le sorcier Marten. Une fois le piège de Marten déjoué, les voici confrontés à un autre danger, moins sournois mais tout aussi périlleux : un coup de givre va s'abattre sur le pays, une de ces tempêtes hivernales si glaciales et si violentes qu'elles tuent tout sur leur passage en l'espace d'à peine quelques minutes. Forcé de se calfeutrer dans un vieux bâtiment pendant deux journées entières, le ka-tet de Roland tue le temps de la plus vieille et efficace façon du monde, c'est-à-dire en racontant des histoires. Deux histoires, pour être plus précis, toutes deux racontées par Roland et imbriquées l'une dans l'autre. Durant la première, nous accompagnerons un Roland de seize ans envoyé avec un de ses amis d'enfance capturer un garou qui terrorisait une communauté de mineurs aux frontières de Gilead. La seconde fait revivre pour nous un vieux conte de fée « La clé des vents » que contait la mère de Roland à son fils quand celui-ci n'était qu'un bambin innocent de neuf ans et qu'elle-même n'avait pas encore été entraînée sur la voie de la trahison et de la perdition.

Sans être indispensable pour qui voudrait lire la colossale saga de Stephen King, il faut bien reconnaître que ce petit tome de transition est très agréable à découvrir. On y retrouve le mélange de lyrisme sombre, de suspense légèrement horrifique et d'inventivité qui imprégnait déjà le reste de la saga. Si le premier récit de Roland est efficace mais de facture plutôt classique, j'ai été beaucoup plus séduite par le second, plus poétique et troublant, mettant en scène un petit garçon, Tim Bravecoeur, décidé par tous les moyens même les plus effrayants et les plus maléfiques à sauver sa mère des violences d'un mari ivrogne. Les deux histoires sont assez dures et inquiétantes, sans être totalement noires et désespérantes. En conclusion, un roman fort plaisant et bien mené mais s'adressant plutôt aux familiers de l'univers de la « Tour Sombre » (contrairement à ce qu'affirme la préface de l'auteur), les autres risquant d'être un peu perdus en route, voire méchamment spoilés, ce qui est toujours désagréable…

En me promenant dans ma médiathèque je me rends compte que j'ai complètement zappé ce livre de S.King. Voilà une bonne chose de faite.
Quel plaisir de retrouver Roland et son ka-tet, Edddy Suzanne Jake et Ote, un épisode qui peut se lire indépendamment des autres tomes.
Notre groupe se retrouve coincé par un épisode de givre et Roland, à la demande de tous, entame une longue palabre. Un autre voile, petit certes mais quand on aime on ne compte pas, se soulève sur la jeunesse de Roland et ses relations avec son père et sa mère. le jeune pistolero part en mission avec Jamie, pour tuer un garou qui terrorise une ville. Roland partage aussi une histoire faisant partie des contes de Gilead racontée aux enfants par leurs parents.
J'ai lu ce roman comme on deguste une sucrerie, en prenant tout son temps et en se délectant de chaque mot.

Totalement inutile à la saga, donc rigoureusement indispensable aux fans qui ouvriront ce volume avec une joie nostalgique teintée d'espérance, un volume
presque anecdotique mais rédigé avec suffisamment de grâce et d'amour pour ses personnages qu'on n'a qu'une envie en le refermant : recommencer le cycle de la Tour sombre et s'en délecter.

Je me disais bien que l'auteur avait encore quelques récits sur sa saga de la Tour Sombre à raconter...

Très similaire au quatrième tome de la série: Magie et Cristal. Donc si vous n'avez pas aimé vous abstenir...

Encore une fois le ka-tet va s'asseoir autour d'un feu puis tonton Rolland va vous raconter une histoire de sa jeunesse de pitolero. Une histoire de garou en plus. C'est bien mais je ne suis pas fort sur les histoires dans les histoires...

Ce livre comporte 285 pages. D'abord il y a en tout 38 pages sur l'aspect "Mes ti-namis on est obligé de se barricader et on va passer le temps en écoutant une histoire de Rolland!".

On commence l'histoire de garou pour l'interrompre au deux tiers pour que le jeune Rolland nous raconte une autre histoire. Une histoire dans une histoire dans une histoire. D'ordinaire je ne rue pas trop dans les brancards mais là la troisième histoire - la clé des vents (rien compris au titre) - s'étend sur 134 pages C'est beaucoup!

Tout cela dit...j'ai malgré tout bien aimé. Surtout la Clé des Vents. Une histoire d'un jeune garçon qui ne s'entend pas trop avec son nouveau beau-père. Et quand il apprend que c'est celui-ci qui a tué son père... Mais ce que j'aime bien c'est la présence de Randall Flag: LE méchant le plus intéressant de la saga de la Tour Sombre. Jamais assez utilisé par Stephen King à mon goût. Si vous avez lu le Fléau alors vous connaissez bien le personnage.

PS: le livre contient quelques aquarelles de Jae Lee!!! Sublime!

Ici, les récits imbriqués telles des poupées russes sont correctement menés et bien écrits. Il y a même du suspense, surtout dans l'un d'entre eux. C'est un plaisir de retrouver Roland et ses amis ; même s'il font ici une pause (forcée) dans leur quête, prétexte à deux histoires passionnantes (une aventure de jeunesse du pistolero et un conte). Une fois de plus, j'ai trouvé dans cet épisode de la série phare de l'auteur des qualités d'écriture pas toujours présentes dans ses autres livres.

Je continue la saga La tour Sombre de Stephen King avec La clé des vents, le tome 4,5. Ce tome intermédiaire a été écrit bien après la conclusion de la saga (en 2012 alors que le tome 7 a été publié en 2004) mais temporellement, il se situe entre les tomes 4 et 5, aussi ai-je voulu le lire tout de suite après Magie et Cristal afin de respecter la temporalité.

Dans ce tout petit opus de 280 pages, nous retrouvons Roland et ses compagnons à la fin du tome 4. A l'instar de l'histoire principale de Magie et Cristal, le Pistolero va également conter une histoire de son passé et dans cette histoire, il va également nous narrer un conte de son enfance, La clé des vents.

Je vous avoue que même si la lecture a été agréable et qu'il est toujours aussi bon de retrouver cet univers, je ne suis pas persuadée de l'intérêt de ce tome intermédiaire. Si je l'avais découvert dans l'ordre de publication, j'aurais très certainement été super contente de pouvoir revenir dans cette saga après avoir lu sa conclusion mais là en l'occurrence, je m'interroge sur ce que cela va m'apporter dans ma découverte des 3 derniers tomes.

Comme je le disais pour Magie et Cristal, même si ces histoires nous parlant du passé de Roland nous aident à mieux comprendre sa personnalité et ses motivations, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus. J'aime Roland et son Ka-têt dans leur quête de la Tour Sombre et ici encore j'en ai eu bien trop peu. Heureusement cette fois-ci, l'ouvrage est très court et se lit / s'écoute très bien et très rapidement.

Maintenant, je passe à la suite, au tome 5, Les loups de la Calla, et surtout je veux ma dose de quête de la Tour Sombre, que diantre !

Ce petit recit au coeur de la tour sombre peut se lire soit au debut soit entre les tomes 4 et 5 mais a une existence propre et autonome et peut se lire à part comme une histoire séparée.Ideal pour ceux qui souhaitent avoir un aperçu avant de se lancer dans la serie elle meme !

Alors que la saga de la Tour Sombre était apparemment terminée, King nous offre une nouvelle histoire censée se dérouler entre deux épisodes précédemment écrit. Derrière le prétexte, sans doute également commercial, on a plaisir à retrouver les personnages qui nous ont accompagnés pendant 7 romans. Et comme King est un malin, il s'arrange aussi, grâce au principe de l'histoire dans l'histoire dans l'histoire, pour que tout le monde y trouve son compte: les fans qui connaissent tout de la saga, ceux qui n'ont qu'effleuré et même ceux qui n'ont rien lu de la Tour Sombre. Et on sent même que la porte est ouverte pour une nouvelle série de romans, avec un nouvel héros que l'on découvre ici tout jeune. A dévorer donc, avec en plus les belles illustrations du dessinateur qui a déjà adapté en BD l'univers de la Tour Sombre.

Alors que la saga est terminé, Stephen King revient dessus en 2012 pour lui offrir un 8éme tome. Ou plutôt un Tome 4,5 puisqu'il se situe entre le 4éme et le 5éme…

Alors que Roland et son ka-tet quitte le chateau d'Oz pour rejoindre Calla Brynn Sturgis, ils traversent un fleuve un Roland prend conscience de l'imminence d'un « Coup de Givre ». Il s'agit en fait d'une tempête trés froide détruisant tout sur son passage et qui risque bien de semer la mort. Il s'abrite alors dans une cabane et son petit groupe lui demande de raconter une histoire de son passé. Il revient alors sur une enquête qui l'a amené à pourchasser un « Garou » alors qu'il était encore tout jeune. Au travers de cette histoire, il leur racontera aussi un conte, La clé des vents. Celui-ci est l'histoire de Tim Bravecoeur, un jeune homme qui a vu sa mére se remarier avec un homme violent et a décidé de la sauver…

Vous l'aurez compris, King imbrique ici trois histoires. Plutôt que d'en faire un classique reccueil de nouvelles liés à La tour sombre, il préfére offrir quelque chose de plus consistant qui permet aussi de retrouver des personnages que l'on a aimé suivre durant bien des années au cour de leur périple. On ne les retrouve que peu de temps mais c'est suffisant pour nous rappeler le plaisir que l'on a eu à lire l'aventure original et nous replonger dans cet univers avec ses codes, son langage, son fonctionnement. Et si La clé des vents souffre de quelques longueurs et s'avére en effet être un conte un peu trop étiré, le reste fonctionne parfaitement et n'oublie pas les références à d'autres oeuvres du King, la plus flagrante étant Désolation.

On tient donc au final un bon roman qui ne trahit pas l'esprit de la saga mais en offre de nouvelles et bonnes histoires. Trés plaisant !

Bon livre agréable à lire, surtout pour ceux qui ont suivi les aventures du Pistolero et de ses compagnons sur le sentier du Rayon...

Car c'est un réel plaisir de retrouver cet univers, et ces personnages auxquels on s'était attaché (il y a fort longtemps maintenant...).

Cela nous donne envie de se replonger dans l'ensemble de la Tour Sombre, cette saga que j'avais adoré !