Comme toujours, le soulagement béni de commencer, une sensation qui était comme une chute dans un trou baigné d'une lumière éclatante.
Vache à lait Numéro 1 s'arrêta brusquement de meugler.
Paul se demanda, avec une certaine anxiété, si le pis de la malheureuse bête n'avait pas explosé, avec pour résultat une mort par hémorragie. Pendant un moment son imagination
si vive !
essaya de se représenter la vache gisant dans une marre où sang et le lait se mélangeaient - tableau qu'il chassa de son esprit aussi rapidement qu'il le put. Il se gourmanda lui-même, se traitant d'idiot ; les vaches ne mourraient pas ainsi.
Est-ce qu'ils me faisaient me sentir triste? Evidemment, si l'on songe au monde dans lequel l'on vit.
L'art, c'est la persistance de la mémoire.
"Je vous en supplie, mon Dieu, je vous en supplie", gémit il tandis qu'à l'extérieur la Cherokee démarrait dans une pétarade. "Mon Dieu je vous en supplie,faites moi sortir d'ici ou tuez moi... laissez moi sortir d'ici ou tuez moi"
L'art c'est la persistance de la mémoire.
L'art c'est la persistance de la mémoire.
- Les gélules... j'ai mal... vous en prie... Annie, pour l'amour de Dieu, je vous en prie, aidez-moi, ça fait tellement mal !
- Je sais, mais vous devez m'écouter d'abord, répondit-elle avec ce mélange de sévérité et de tendresse maternelle dans le regard qu'il connaissait déjà. J'ai été obligée de m'éloigner et de réfléchir. J'ai beaucoup réfléchi, et j'espère que j'ai bien réfléchi. Je n'étais pas tout à fait sûre ; mes idées sont parfois confuses, je le sais. Je l'accepte. C'est pour cela que je ne me souvenais pas où j'étais toutes ces fois où ils me l'ont demandé. Alors j'ai prié. Il y a un Dieu, vous le savez, et Il répond aux prières. Il le fait toujours. Donc j'ai prié. Je Lui ai dit, "Mon Dieu, Paul Sheldon sera peut-être mort à mon retour". Mais Dieu m'a répond, "Non, il ne le sera pas. Je l'ai épargné, pour que tu puisses lui montrer la bonne voie.
Pendant quelques instants, la seule expression affichée par le jeune homme, à la lueur de la lampe qu’ils avaient prise avec eux, fut celle qu’il gardait depuis que Mme Ramage lui avait ouvert sa porte : un air d’épouvante angoissée. Puis cette expression se transforma, laissant la place à une autre, dans laquelle à la plus extrême horreur se mêlait quelque chose qui ressemblait à un espoir fou.
Il découvrit trois choses presque simultanément environ dix jours après avoir émergé du nuage sombre. La première était que Annie Wilkes possédait de vastes réserves de Novril(...). La deuxième, qu’il était accro au Novril. Et la troisième que Annie Wilkes était une dangereuse cinglée.