Il est plus facile d’être courageux quand on est quelqu’un d’autre.
Peut-être est-ce pour ça que nous commençons par être des gosses. Dieu nous a faits près du sol, car il sait que nous sommes destinés à tomber souvent et saigner beaucoup avant qu'on se soit rentré cette simple leçon dans la tête. On paie pour ce que l'on obtient, on possède ce pour quoi on a payé... et tôt ou tard, ce que l'on possède nous revient en pleine gueule.
Il pense que c'est bon d'être un enfant, mais que c'est aussi bon d'être un adulte et de rester capable de prendre en compte les mystères de l'enfance… ses croyances, ses désirs. J'écrirai un jour quelque chose là-dessus, pense-t-il, sachant qu'il ne s'agit là que d'un songe nocturne, d'une pensée née du rêve. Mais il est agréable de s'y complaire quelques instants, dans l'impeccable silence de l'aube, de se dire que l'enfance possède ses propres et doux secrets et confirme notre mortelle condition, laquelle définit tout ce qui est courage et amour. De penser que ce qui a regardé en avant doit également regarder en arrière, et que chaque vie imite à sa manière l'immortalité : une roue. Ou du moins c'est ce que songe Bill Denbrough en ces heures du point de l'aube, après ses rêves, quand il se rappelle presque son enfance et les amis avec lesquels il l'a vécue.
J'ai voulu aller l'aider... et le clown m'a regardé. J'ai vu ces yeux, et j'ai tout de suite compris à qui j'avais affaire.
_ Et à qui Don? Demanda doucement Gardener.
_ A Derry, à cette ville...
Bill le bègue se redressa vivement et aperçut ben,qui se rendit aussitôt compte que quelque chose n allait pas du tout chez le garçon adossé à la berge;manifestement, Denbrough était mort de frousse. Est que ca va jamais finir ? Se dit il pitoyablement «je me de demandais s s s si tu tu p p pourrais m aider, fit Bill Denbrough.S s s son i i inhalateur est vi vi vide. Il est p peut être ...»
Tôt ou tard la lune se lèverait, blanche comme l'os, froide comme la neige, et les voix fantômes se mettraient à parler, et la face de la lune se transformerait en son visage, le visage de Ça, babillant, riant, donnant des ordres.
C’était du moins ce qu’il avait cru - À la maison, à la maison avec Myra la truie. Car Myra était une truie, mais une truie toute douce ; il l’aimait, et jamais il n’avait eu la moindre chance d’y échapper. Elle l’avait attiré à elle de son œil hypnotique reptilien, celui de la compréhension.
Voilà ce qui arrivait quand on revenait sur les lieux de son enfance ; le glaçage du gâteau était délicieux, mais le contenu amer. Les gens vous oubliaient, mourraient, perdaient les cheveux ou leurs dents. Parfois, on s’apercevait qu'ils avaient aussi perdu l'esprit.
Nous pouvons penser le pire, dans les cauchemars. A mon idée, c'est à ça qu'ils servent.
Pourquoi une histoire devrait-elle être socio-quelque chose ? La politique... la culture... l'histoire... n'est-ce pas là les ingrédients naturels d'une histoire, si elle est bien racontée ? Je veux dire... [...] est-ce qu'on ne peut pas laisser une histoire être simplement une histoire ?