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EAN : 9782100741434
304 pages
Dunod (07/09/2016)
4/5   8 notes
Résumé :
La méditation modifie-t-elle notre cerveau ?
Des études scientifiques le montrent : les heures de méditation des moines bouddhistes ont un effet sur la structure de leur cerveau, réduisant les zones liées au  stress, et  stimulant au contraire les zones impliquées dans le contrôle de soi. Même le débutant peut l'expérimenter, après quelques semaines.
Dans ce livre, James Kingsland s'appuie sur des recherches de pointe pour montrer comment la méditation... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Dunod pour m'avoir envoyé ce livre.
"Nous sommes tous des malades mentaux" c'est avec cette phrase que l'auteur a été accueilli lors d'une retraite dans un monastère bouddhiste. Il débute son ouvrage avec cette phrase puis va expliquer les bienfaits de la méditation de pleine conscience à partir des recherches en neurosciences.
Chaque début de chapitre est consacré à l'histoire de Bouddha puis ensuite des thèmes sont abordés avec des liens en neuroscience. En fin de chapitre, il y a parfois des exemples de méditations guidées.
Le chapitre 1 est consacré au jeune prince Siddhartha qui deviendra pas la suite Bouddha.
Le chapitre 2 évoque les travaux dans les années 60/70 du cardiologue Herbert Benson sur les bienfaits de la méditation pour aider les gens lors de traitements.
Le chapitre 3 évoque la méditation présente dans les religions sous différentes formes. L'auteur montre l'importance de la respiration.
Le chapitre 4 est sur Jon Kabat-Zinn qui pratique le bouddhisme zen pour aider les personnes à gérer le stress et l'anxiété. C'est la méditation de pleine conscience appuyée par les travaux en neurosciences grâce à des IRM.
Le chapitre 5 sont des témoignages successifs sur l'enseignement du non-moi qui est développé différemment selon que l'on médite ou non.
Le chapitre 6 parle de la dépression.
Le chapitre 7 est sur les addictions
Le chapitre 8 montre la réduction du stress par la pleine conscience. Des études sont faites par des neuroscientifiques avec à l'appui des schémas dans le livre sur le cerveau.
Le chapitre 9 évoque les maladies mentales chez l'Homme.
Le chapitre 10 traite de la "métacognition, capacité de penser la pensée" (p. 199) avec la description de l'aire 10 de Bradmann (fig. 8, p. 202).
Le chapitre 11 évoque les nouvelles recherches sur la pleine conscience et comment la méditation en milieu de santé est différent que celle pratiquée dans un monastère.
Le chapitre 12 parle de la mort mais aussi de la méditation qui apporte des effets positives si on y consacre du temps.
Un ouvrage très complet et parfois technique lors que l'auteur aborde les neurosciences et tout ce qui touche le cerveau.
J'ai beaucoup aimé mais je vais me replonger dedans afin de mieux comprendre certains aspects.
L'auteur parle montre que la méditation dont on se moquait dans les années 60/70 est devenue une science étudiée de façon plus scientifique.
Un bel ouvrage qui me conforte dans mon choix de méditer en pleine conscience
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J'ai eu la chance de recevoir ce livre dans le cadre d'une masse critique (merci à Babelio et aux éditions Dunod ! ). A l'origine, j'ai coché cette petite case car je m'intéresse de loin au bouddhisme (comprendre: je ne me suis jamais vraiment penché dessus) et de plus près aux Neurosciences. J'étais persuadé que le mix des deux pouvait être pertinent. Je n'ai pas été déçue!

Ce livre est parfait pour s'initier aux principes du bouddhisme sans pour autant souffrir d'une plume trop scolaire. L'histoire de Bouddha qui nous y est contée se mêle subtilement aux résultats de quelques découvertes scientifiques plus ou moins modernes. le but étant de montrer les avantages pour la santé de la méditation consciente (de nombreuses études montrent les bénéfices de la méditation, on comprend qu'elle est notamment particulièrement indiquée pour les personnes stressées) et de relier l'ensemble à la vie du fondateur de la religion bouddhiste. L'auteur est particulièrement bien documenté et l'équilibre est, à mon sens, très réussi. de plus, si vous avez vous même envie d'aller un peu plus loin sur le sujet ou de vous faire vos propres idées à partie des mêmes sources, toutes les références sont en fin de livre.

J'ai également particulièrement apprécié les petits exercices de méditation parsemés dans tout le livre. Ainsi on est initié à la fois dans la théorie et dans la pratique! Tous sont expliqués très simplement et sont très abordables, même à la petite bleue que je suis!

Je pense que le seul bémol du livre sera traduit par l'adage "on ne peut pas plaire à tout le monde"!. Des personnes plus au courant ou pratiquant le bouddhisme depuis un certain temps le trouveront peut être trop "simple". Les personnes allergiques aux discours type "une étude a montré que" en feront de l'eczéma. Mais la conclusion est que si vous êtes intéressés par le bouddhisme et la méditation (ainsi que par le "mindfullness"), et que vous souhaitez devenir plus familier du sujet, ce livre est fait pour vous. Donc lisez, et ... méditez!
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique Babelio... et je dois dire que même si le sujet m'intéressait j'avais un peu peur qu'il soit trop scientifique et d'être assez vite perdue.
Mais non ! James Kinglsand mêle parfaitement explication du bouddhisme et explications scientifiques, tout en proposant des exercices pour mettre en pratique et expérimenter ce que l'on vient de lire !

Ne prenez pas peur avec le terme "neurosciences" ce livre est très accessible et interessant !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pour nombre de personnes, se retrouver seul avec ses pensées est une forme de torture. Les insomniaques qui souffrent le martyre en restant éveillés nuit après nuit apprennent rapidement qu’il vaut mieux, et de loin, se lever et faire quelque chose, n’importe quoi, plutôt que de tourner et se retourner dans son lit avec son esprit agité pour seule compagnie, dans le vain espoir de finir par s'endormir. Quand on est seul la nuit dans le noir, les émotions négatives telles que la culpabilité, le manque de confiance en soi et l’anxiété se déchaînent. L'aube et sa promesse de tâches quotidiennes et d’interactions sociales renvoient habituellement dans leurs cavernes ces monstres de notre imagination, mais ils peuvent resurgir chaque fois qu'aucune distraction extérieure ne vient occuper notre esprit. Certaines personnes se donnent beaucoup de mal pour empêcher que cela n'arrive, ainsi que l'a montré une série d'expériences réalisées en 2014 par des psychologues de Harvard et de l'université de Virginie.
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Dans leur article pour la revue Science, les chercheurs écrivent : « Ce qui est frappant, c'est qu'être simplement seuls face à leurs propres pensées pendant 15 minutes était apparemment si atroce que cela poussa nombre de participants à s'administrer un choc électrique dont ils avaient dit auparavant qu'ils paieraient pour l'éviter ».
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"Nous sommes tous des malades mentaux"
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