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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà plusieurs mois que j'ai rédigé cette chronique mais j'ai fini par oublier de la poster. En tout cas, rien à voir avec ma lecture, car comme il est de coutume avec cette saga, j'ai adoré.

Ce tome s'ouvre sur un nouvel arc narratif, par les révélations de cet escroc d'Eugène le groupe fait la connaissance d'Aaron et découvre ainsi la ville d'Alexandria. J'étais impatiente de voir ce que Robert Kirkman allait faire de cet arc, car je l'avais beaucoup aimé dans la série tv. Je n'ai pas été déçue puisqu'il fait un véritable contre-pied en nous ramenant à une certaine normalité. Mais les évènements que le groupe a subi à l'extérieur ont laissé des marques indélébiles : les traumatismes les ont changés de manière définitive et leurs séquelles ne passent pas inaperçu. Je trouve que cet aspect-là est très bien abordé, je pense que ça pourrait tout fait dépeindre la réalité si nous étions plongés dans une telle situation. Un retour à la normale me parait impossible après avoir vécu l'enfer à l'extérieur et surtout alors que la menace tant par les zombies que par les humains rôde toujours.

Outre cette analyse psychologique des personnages, nous avons le droit à un système plus politisé et je dois dire que ça offre davantage de profondeur à l'histoire. Désormais habituée aux idées de Kirkman, je sais d'ores et déjà que ça ne tardera pas à exploser, ce qui rend finalement la lecture addictive. A côté de cela, j'ai été ravie de voir les liens entre chaque membre du groupe de Rick, se resserrer, quelque part ça met du baume au coeur quand on sait tout ce qu'ils ont enduré. Ils apparaissent comme une famille.
Quant à la fin, il est difficile de ne pas avoir des interrogations, notamment sur le comportement de nos survivants. Deviennent-ils à leur tour des bourreaux ? Il serait un peu facile de faire un tel raccourci car ils n'ont pas entièrement tort d'agir ainsi, mais leur attitude fait que je ne peux qu'avoir ce ressenti nuancé après avoir refermé ce tome 12. Et c'est ce que j'aime tout avec ces comics, Kirkman fait en sorte de toujours pousser à la réflexion, sans que jamais la réponse ne soit manichéenne, tout est nécessairement fait de nuances.

En tout cas, j'ai adoré ce nouveau souffle apporté à la série, je suis très intriguée de voir la suite des évènements, qui je pense apportera son lot de problème !
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Le douzième tome de The Walking Dead annonce par son titre « Un monde parfait » un moment d'apaisement suivant le onzième qui était particulièrement prenant et sanglant. Alors qu'en est-il ? Est-ce encore la loi du « un épisode bien un épisode pas terrible » ? Se lasse-t-on de la tournure de la série ?

Robert Kirkman en a visiblement eu marre de son scénario de base. En allant à Washington, on s'attendait à une fin de la série et une foule de réponse. Mais il n'en est rien car dès le départ, on nous annonce que l'auteur nous a bernés. Il n'y a rien à Washington. Repartons donc de plus belle dans la survie !

Sauf que l'arrivée d'un nouveau personnage va bouleverser la série. Adieu la survie, bonjour la socialisation et l'entraide ! Dans un pays où tout le monde pensait à profiter de l'autre, à le voler, à le tuer pour son propre profit, Kirkman nous offre un contexte de symbiose humaine (en apparence ?).

Et oui car on ne peut s'empêcher de partager le point de vue des survivants. Et si tout cela n'était qu'apparence ? On a bien vu l'effet « Gouverneur »…

On se retrouve ainsi en balance, depuis le tome 1, entre vouloir être aidé mais se méfier de ceux qui nous veulent nous aider. La stabilité dans cette série n'existe visiblement pas car stabilité serait synonyme d'ennuie. Alors que nous réserve la suite ? le danger proviendrait-il cette fois ci des survivants eux-mêmes ?

Un tome qui relance de plus belle la trame de l'histoire qui commence vraiment à redevenir très intéressante !
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Un monde un peu trop parfait, c'est louche. Effectivement, que serait un tome de Walking dead sans un blessé ou un mort ?
Toujours aussi intéressant, le contraste avec les personnages de départ est très flagrant, encore plus dans ce nouveau lieu. Une évolution logique après toutes les histoires de Rick et sa bande.
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Après avoir vécu tant d'épreuves, Rick et ses compagnons sont devenus très méfiants. Lorsqu'ils rencontre un homme qui leur propose de vivre dans sa communauté, tout de suite l'image du Gouverneur leur vient en tête. Malgré tout, cet homme semble sincère et le groupe décide de le suivre. Avec leurs traumatismes, ils auront bien de la difficulté à s'adapter.

Ce tome est vraiment sur la confiance et les traumatisme. C'est difficile de revenir à une vie normale lorsqu'on a vécu en mode survie depuis plus d'un an. Certains automatisme de défense ne peuvent disparaitre d'une seul coup. C'est comme les soldats lorsqu'ils reviennent de la guerre. Nos héros vivent une stress post-traumatique.
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Ce tome fait suite à Walking Dead, Tome 11 : Les Chasseurs (épisodes 61 à 66) qu'il faut avoir lu avant. Pour comprendre les liens entre les personnages, il faut avoir commencé la série par le premier tome. Il contient les épisodes 67 à 72, initialement parus en 2009/2010, écrits par Robert Kirkman, dessinés et encrés par Charlie Adlard, avec des aplats de gris appliqués par Cliff Rathburn.

Rick Grimes se tient sur une hauteur et regarde la ville en contrebas. À son grand désarroi, elle est infestée de zombies. Il fait demi-tour et retrouve son fils à quelques pas de là. Il lui indique la présence des zombies, et puis passe à la question de fond, suite à l'aveu de son fils à la dernière page du tome précédent. Ils rentrent au camp et indiquent aux autres qu'ils n'ont quasiment pas trouvé de nourriture ou de matériels récupérables. le groupe étant maintenant très proche de Washington, Rick Grimes demande à Eugene Porter la permission d'utiliser la radio. Ce dernier y est fortement opposé et il s'en suit une petite altercation à l'issue surprenante.

À la surprise de tous, à la tombée de la nuit, un individu sorti de nulle part se présente à Rick Grimes et Abraham Ford, les mains vide et mises en avant. Rick échange quelques paroles avec Aaron et l'estourbit sans prévenir. Il est hors de question de prendre des risques vis-à-vis de ce gugusse. Aaron se réveille assis par terre, avec les mains attachées dans le dos. Il subit le feu roulant des questions de Rick. Aaron indique qu'il s'est fait connaître à eux pour les inviter à rejoindre une communauté d'un peu moins de 40 individus. Il explique qu'il est mandaté pour recruter de nouvelles personnes, après les avoir espionnées pour s'assurer de leurs intentions. C'est le moment où surgissent quelques zombies qui les attaquent. Parmi la douzaine d'individus du convoi de Grimes et Ford, plusieurs ont déjà pris leur décision irrévocable.

Hors de question de rater le début de ce premier tome, ne serait-ce que pour connaître la réaction de Rick à l'aveu de son fils. Bien sûr le lecteur grimace en voyant que le premier épisode ne s'ouvre pas avec cette réaction. Néanmoins, Robert Kirkman s'occupe de cette situation dès la page 6. D'un côté, le lecteur apprécie la réaction compréhensive du père, de l'autre il ne peut que constater l'application de 2 poids et 2 mesures. Les 2 personnages versent toutes les larmes de leur corps, Adlard dessinant une coulée de larmes, encadrée par 2 traits, Cliff Rathburn les contrastant en laissant le blanc de la page pour les larmes, par rapport à la surface légèrement grisée du visage. le lecteur est partagé entre l'expression de l'amour paternel, le poids de la culpabilité et une étrange forme de morale à 2 vitesses. Tout au long de ce tome, les personnages vont devoir faire des choix basés sur leur propre expérience, ce qui induit un décalage avec les autres personnages, engendrant une forme de malaise tenace.

La découverte effectuée par Rick Grimes dans la deuxième scène ôte tout sens à l'idée de se rendre à Washington. Par contre, fidèle aux conventions des récits sous forme de feuilleton, le scénariste en profite pour intégrer un événement inattendu qui promet la perspective d'un autre lieu sécurisé où s'installer, en profitant de l'hospitalité d'une communauté plus importante. C'est donc l'occasion de recommencer à poser des questions fondamentales, mais avec un nouveau point de vue. Depuis le tome précédent, le lecteur avait pu voir que Rick Grimes retrouvait sa superbe progressivement. Abraham Ford lui demandait son avis, et les postures des personnages avaient évolué, montrant Rick Grimes plus droit, et Abraham et les autres moins agressifs vis-à-vis de lui, voire déférents. Lorsqu'il faut choisir de s'en remettre ou non à Aaron et accepter son invitation, l'esprit du lecteur revient quelques tomes en arrière quand plusieurs habitants de la prison avaient demandé des prises de décision par comité. Avec cette courte scène, la question se repose très brièvement de l'intérêt personnel (chaque membre du convoi) et de l'intérêt de la communauté.

Par la suite, le lecteur assiste à une scène de sauvetage dans les rues de Washington (Heath & Scott coincés dans une rue, le deuxième étant blessé), menée par Rick, Abraham et Aaron. Mais à leur tour, ils ont besoin d'être sauvés. Charlie Adlard est en très grande forme pour dessiner les rues, les trottoirs souillés par de petits déchets non identifiables, les façades des immeubles, les zombies avec leurs globes oculaires tout blancs et leurs gestes maladroits. L'auteur fait à nouveau souffrir ses personnages, mais d'une manière très inattendue. Rick Grimes se retrouve dans une situation désespérée et il est secouru par des individus mieux préparés, plus efficaces, une forme de providence, mais aussi d'humiliation puisqu'il n'était pas à la hauteur, ce qui remue forcément des souvenirs traumatiques.

Les montagnes russes émotionnelles se poursuivent pour Rick Grimes, avec l'accueil dans cette communauté bien installée, la découverte de douches fonctionnant et délivrant de l'eau chaude, et même une réception avec cocktail pour leur souhaiter la bienvenue. À ce stade du récit, les auteurs n'ont même plus besoin d'insister ou de souligner pour que le lecteur se dise qu'il y a anguille sous roche et que c'est trop beau pour être vrai. Rick Grimes indique explicitement à Abraham Ford que quand quelque chose est trop beau pour être vrai, c'est généralement le cas. Pourtant les auteurs réussissent à faire douter le lecteur. Aaron et Eric disposent d'une méthode éprouvée pour observer les groupes passant dans la région, et pour se faire une opinion sur leurs intentions, sur leur mode de fonctionnement. Douglas Monroe (le chef de la communauté) a mis au point un mode opératoire pour une intégration progressive dans une société bien organisée. Il expose à Rick Grimes les projets d'expansion de ce petit village fortifié dans la ville d'Alexandria. Par voie de conséquence, l'état émotionnel de Rick Grimes passe par des hauts et des bas, de la défiance la plus totale, à une véritable élation à l'idée de bénéficier de la paix de ce havre.

Robert Kirkman et Charlie Adlard se livrent à un jeu avec le lecteur, en lui donnant des indications allant dans des directions différentes. Suite à son aveu, Carl se met à pleurer à grandes eaux, donnant l'impression qu'il s'en remet à la compréhension de son père, qu'il souhaite reprendre une position de petit garçon normal. Plus tard, il fait le constat qu'il est incapable de revenir à l'état intérieur, de redevenir un petit garçon, au point de souhaiter reprendre la route avec les dangers qu'elle implique. Les dessins montrent tour à tour la détresse du garçon, puis son air buté, puis sa frustration sans possibilité de la gérer par lui-même. Bien que plusieurs épisodes soient déjà passés, le lecteur se souvient des traumatismes subis par Carl, de la mort de ses proches, aux confidences nocturnes de Rick et Abraham, en passant par la conviction de la mort de son père, et donc son rapprochement de sa mère dans une nouvelle phase du complexe d'Oedipe. Dans ce tome, il peut à nouveau voir les difficultés de construction de son identité. Tout du long du séjour dans la zone d'Alexandria, Carl conserve le chapeau de son père vissé sur la tête, avec l'ombre qui lui mange le haut du visage, montrant un enfant qui souhaite cacher son visage, et se mettre en retrait.

Les auteurs jouent de la même manière avec le comportement de Rick Grimes, pour mieux déstabiliser le lecteur. Il est bien sûr impossible d'oublier toutes les épreuves qu'il a traversées et les traumatismes successifs. Au bout de tant de page, le lecteur est fortement investi dans l'existence de ce personnage, souhaitant qu'il revienne à son état normal (chef d'une communauté), tout en espérant que ces précédentes catastrophes ne soient pas oubliées. Il observe la réponse de Rick suite à l'aveu de Carl, avec une incrédulité teintée d'une forme de compréhension car il reste son fils. Il voit l'impact émotionnel de la détresse de Carl sur son père qui se met lui aussi à pleurer, attestant qu'il éprouve encore une forte empathie. le lecteur est pris par surprise quand Rick estourbit Aaron sans sourciller. Il comprend à nouveau les raisons de son geste, sans pour autant pouvoir le cautionner à 100%. Les dessins secs et pragmatiques d'Adlard soulignent l'absence de toute bienveillance chez Rick Grimes à ce moment-là.

L'incertitude relative à l'état émotionnel de Rick Grimes gagne encore en ampleur avec l'arrivé à Alexandria. le lecteur peut voir les coups d'oeil qu'il lance à gauche et à droite, mémorisant chaque minuscule détail. En apercevant un enfant avec un oeil au beurre noir, Rick Grimes y voit immédiatement une maltraitance, la preuve qu'il y a quelque chose de pourri dans cette communauté paradisiaque. le lecteur ne sait plus du tout quoi penser. Doit-il anticiper un secret honteux qui permet à la communauté de prospérer ? Comme à leur habitude, les 2 auteurs n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Lorsque Heath prononce le nom de Davidson devant Douglas Monroe, ce dernier explose dans une expression de colère sincère. Et toc ! Kirkman sous-entend sans aucune nuance, qu'il y a bel et bien un secret inavouable, et Adlard souligne le fait avec une réaction physique de Monroe très vive, très appuyée. Quand Rick aperçoit l'oeil au beurre noir, le dessinateur consacre 2 cases à un gros plan sur le visage de Rick, bien fermé, durci au possible, avec des aplats de noir pour en accentuer le sérieux et la noirceur. À l'opposé, quand Andrea suggère à Rick que leur groupe va se faire éjecter parce que leurs hôtes vont finir par prendre conscience de toutes les horreurs qu'ils ont commises, Rick apparaît sincèrement étonné, comme s'il ne peut pas envisager qu'on puisse lui demander de partir.

À contrario, le lecteur peut-il envisager qu'un groupe d'humains a réussi à établir une communauté stable capable de prospérer ? Robert Kirkman prend le temps de montrer le calme régnant à l'intérieur de la petite ville. Charlie Adlard représenté des scènes de la vie quotidienne que le lecteur pensait qu'il ne verrait plus dans cette série. Il règne une ambiance de résidence pavillonnaire, avec voisins agréables et à l'écoute, pelouses proprettes, enfants jouant à l'extérieur, maisons bien alignées et bien entretenues. L'artiste a conçu une apparence pour Douglas Monroe qui lui donne un air avenant, sage, ayant conservé un entrain certain. de son côté, le scénariste a imaginé les différentes étapes de la phase d'intégration, de nature à assurer la sécurité des hôtes, tout en donnant confiance aux nouveaux arrivants. le lecteur ne peut pas anticiper cette bienveillance, dénuée de naïveté. Il apprécie lui aussi de pouvoir souffler un peu. Il n'est pas dupe du fait que pour compenser le récit comprenait 2 attaques de zombies, coup sur coup, à la fois pour jouer sur le contraste entre ces moments violents et agressifs par rapport au calme d'Alexandria, mais aussi pour que le lecteur fasse le plein d'action avant des épisodes plus calmes.

En mettant en confiance Rick et son groupe, ainsi que le lecteur, les auteurs parviennent à semer la graine du doute dans leur esprit. Est-ce qu'une telle zone sécurisée ne serait pas effectivement possible ? le deuxième effet de cette possibilité est plus pernicieux. Dans la mesure où il n'est pas possible d'écarter cette possibilité, voire qu'elle est fortement vraisemblable, les survivants du groupe de Rick Grimes sont-ils capables de s'y adapter ? Est-ce qu'en s'installant dans cet endroit, ils ne perdraient pas l'utilité des compétences qu'ils ont acquises, de leur aptitude à la survie ? À nouveau Robert Kirkman se montre beaucoup plus fin que ne le laisse croire son mode narratif. Il laisse le lecteur se poser les questions tout seul. La défiance de Rick Grimes semble disproportionnée. Il donne l'impression d'être un individu toujours aux aguets, redoutant le pire à chaque instant, alors qu'à l'évidence il est en sécurité. Plusieurs autres personnages ne semblent plus en capacité de revenir à une vie trop prosaïque. L'une des femmes du groupe se retrouve incapable de tenir une conversation banale. Avoir passé environ 14 mois à survivre chaque jour en a rendu certains incapables de supporter la banalité de la normalité, le calme de la sécurité. À partir de là, le lecteur peut se faire un film dans sa tête, supposant que la paranoïa les a gagnés, ou qu'ils sont devenus dépendants d'une vie perpétuellement sous adrénaline. En tous cas, le scénariste et le dessinateur ont réussi à montrer des individus qui ne supportent pas un quotidien tiède et sans enjeux. le lecteur voit dans une dispute conjugale entre Maggie et Glenn, un signe affligeant de l'horreur de la banalité de la vie.

Plus ça continue, plus c'est la même chose : Rick et son groupe réussissent à surmonter les obstacles jusqu'à arriver dans une ville clôturée où ils peuvent s'installer, tout en se méfiant des autres résidents. Plus c'est la même chose, plus Robert Kirkman et Charlie Adlard prouvent que le récit de genre, même aussi codifié et restreint que celui de l'infestation de zombies, permet de sonder des facettes de la condition humaine, avec un regard pénétrant. Les épreuves atroces ont changé le regard des protagonistes, leur façon de voir la vie et de l'envisager. Ils ont beau être de retour à la normale (ou pas loin), ils ne sont plus les mêmes.
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Beaucoup plus calme que le précédent, il n'en est pas moins très intéressant. Parce que malgré la quiétude apparente, la tension reste omniprésente. Bientôt arrivés à Washington, les choses se gâtent déjà au début du tome. le groupe doit faire face à une révélation affolante et déterminante pour la suite des événements. Que vont-ils pouvoir réellement faire à Washington ? le voyage en voiture permet aux personnages de converser après tous les événements horribles par lesquels ils sont passés dernièrement. Rick et Carl parlent de l'importance de faire ce qu'il faut pour survivre sans que les massacres deviennent une habitude pour eux, sans quoi ils deviendraient des monstres.

Rick et Abraham discutent de la marche à suivre et des choix qui s'offrent à eux pour la suite. Ça fait du bien de les voir plus posément et d'avoir des discussions presque normales vu le contexte. L'amitié qui naît entre Rick et Abraham est très plaisante animée par le respect qu'ils se témoignent l'un l'autre maintenant qu'ils se sont révélés leur passé respectif. Il est bénéfique également de prendre en compte la relation père/fils de Rick et de Carl beaucoup moins conflictuelle que dans la série télévisée (mais peut-être que Carl va vouloir s'émanciper de la même manière plus tard).

Les revoilà donc perdus à nouveau à la recherche de vivres lorsqu'une proposition presque trop belle pour être vraie s'offre à eux. Rick se méfie mais les autres sont prêts à faire confiance à des étrangers. Ils décident alors de suivre leurs nouveaux compagnons dans un nouvel environnement qui change de ce qu'ils ont pu connaître depuis le début de toute cette folie. Les rôdeurs ne semblent plus être une menace et la vie normale reprend sa place. Si l'on oublie que derrière les barricades, la mort rôde autour d'eux… Prenant leurs marques, les personnages ne peuvent se défaire de leur instinct de survie et il serait dur de les blâmer. de nouveaux personnages apparaissent, certains étant sympathiques et de confiance, d'autres où Rick, Andrea et leurs amis font bien de se méfier.

Malgré l'ambiance accueillante de leurs nouveaux compagnons, la réalité reste bien ancrée et ils savent que tout cela ne pourrait être qu'un mirage. Ce douxième tome ressemble bien à un tome de transition réussi où les personnages peuvent se reposer avant de reprendre éventuellement les armes. On sait que dans cette histoire, la paix est toujours éphémère. J'étais contente de voir davantage Andrea par rapport au tome précédent et on comprend qu'elle va avoir un rôle à jouer par la suite. Glenn et Rick font preuve d'inventivité alors que Michonne et Carl ont du mal à se fondre dans cette nouvelle communauté. Ces nouveaux amis peuvent-ils être seulement ce qu'ils semblent être ? À suivre…
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Rick et ses amis continuent en direction de Washington mais une nouvelle désillusion va tomber sur le groupe. À peine remis de cette nouvelle, c'est encore de nouveaux étrangers qui se joignent au groupe avec une proposition sensationnelle... trop sensationnelle ou enfin la fin de leurs tourments ?
Un album où les morts-vivants ne seront pas très présents mais la peur de se sentir heureux va remplacer celle des zombies... une situation inédite pour des survivants à bouts de nerfs...
Robert Kirkman joue avec ses personnages et les fait passer par toutes les situations psychologiques.
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Le titre de ce tome est bien intrigant : "Un monde parfait". Est-ce un fantasme ou est-ce la réalité ? On a du mal à y croire lorsqu'on voit tous ces paysages ravagés, ces morts vivants qui voyagent en hordes, la violence qui règne parmi les survivants...

Une simple question innocente (Rick demande à Eugene à quand remonte son dernier point radio...) va réduire à néant tous les espoirs du groupe. Cependant, une sorte d'ange gardien va croiser leur chemin et tenter de les convaincre de rejoindre un endroit qu'on pourrait qualifier de "paradisiaque". On leur promet une vie normale, mais sont-ils vraiment capables de mener à nouveau une vie normale ?

Ca fait déjà un moment qu'une question me turlupine à propos d'Abraham. J'adore ce personnage ! Mais il est vraiment hyper musclé... Et je me demande comment il fait pour entretenir sa musculature alors qu'ils se nourrissent tous de céréales et de conserves ! D'autant plus qu'on ne le voit jamais faire du sport (je ne pense pas que buter du zombie de temps en temps soit vraiment efficace)...
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La couverture est très belle. On voit la maison blanche de Washington dans un capharnaüm d'épaves et de cadavres étalés sur la chaussée. le ciel est rouge vif et pour le reste, les couleur conviennent parfaitement aux dessins.

Nous retrouvons une fois de plus nos personnages là où nous les avions laissés.
Dès les premières images et les premiers dialogues, nous avons les réponses à nos interrogations que nous nous sommes posés à la fin du tome 11, ce qui nous ravis directement.
Une personne se révèle ne pas être la personne que nous croyions et nous sommes aussi bernés que les autres personnages que nous accompagnons.
Par la suite, nous rencontrons de nouveaux personnages qui, au premier abord, ne semblent pas commode et nous restons sur nos gardes. Ensuite, chose peu habituelle, nous rencontrons beaucoup de personnages nouveaux et un nouveau campement.
Dans ce tome, nous nous mettons sur nos gardes comme nos personnages et nous nous inquiétons de savoir ce qu'il va advenir de nos personnages favoris.
Ensuite tout parait trop facile, mais c'est sans compter sur les déboires dans ce nouveaux campement. On se méfie de tous les gens et nous avons réellement envie d'aider les personnages que nous connaissons bien pour ne pas qu'ils se fassent avoir ou même les protéger.
Pour une fois pas de mort à l'horizon et juste quelques morts-vivants qui donnent toujours du piment à l'histoire et ont voir qu'ils sont toujours bien présents. L'histoire est angoissante et le fait de rencontrer un nouveau clan fait un peu peur.


Est-ce que j'ai aimé ce livre ?


Ce fût une fois de plus un très bon tome. À chaque tome, une nouvelle sensation ce qui n'est pas pour me déplaire. J'ai apprécié le fait que nos personnages se livrent un peu plus et que nous découvrions leurs faiblesses et ce qu'ils sont réellement au fond de leur misère pour qui la vie n'a pas fait de cadeaux. J'ai aimé rencontré de nouveaux personnages mais j'avoue que j'ai été angoissée pour ceux que je connais bien et que je ne veux pas voir mourir.
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Je crois qu'il est assez évident qu'on aime une saga quand on arrive au tome 12 avec la même excitation qu'au tome 1. Dans le tome précédent nous avions atteint l'horreur absolue avec les chasseurs. Ce tome se pose donc comme une sorte de transition, le temps que notre petit groupe se remette de toutes ces émotions. Il n'y a pas énormément d'action mais il se passe tout de même un certain nombre d'évènements qui auront un impact psychologique sur tous les personnages.

Tous les personnages (surtout Rick) sont à fleur de peau et une révélation choc (vraiment le gros gros gros choc) ne va pas arranger les choses. D'ailleurs, une question récurrente va à nouveau faire surface. Faut-il trouver un nouveau refuge et tenter de se reconstruire une vie tranquille ou faut-il continuer à fuir encore et toujours pour rester en vie.

La fin du tome semble apporter une réponse à cette question mais nous savons bien que dans Walking Dead, rien n'est jamais simple.
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