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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La série Walking Dead ne nous laisse pas nous installer dans une routine. le tome 8 avait plongé les héros dans le chaos et décimé l'équipe. A partir du tome 9, la reconstruction est progressive, de nouveaux membres s'ajoutent petit à petit, on se dit que le rythme va reprendre progressivement. On s'avance vers Washington en espérant trouver une réponse à l'épidémie à laquelle on ne comprend rien, ou tout au moins une explication.

Et c'est là que les auteurs décident de prendre le contrepied et finalement de nous replonger dans une certaine normalité. La rencontre avec un lieu apaisé, calme, idyllique. Mais comment-est il possible de faire confiance après avoir affronté de telles horreurs ? Comment revenir aux habitudes d'avant, dormir dans une maison, participer à des fêtes, des soirées ? On sent bien que rien ne va se passer pour le mieux, on aurait presque envie d'avertir comme chez Guignol que le danger se trouve au coin du rideau.

Ce talent pour modifier les enjeux, les rapports entre les différents personnages pour observer les réactions de chacun est le vrai plus de cette série. Dans un monde qui semble aller de plus en plus de crise en crise, on en finirait presque par se dire que The Walking Dead est un manuel de survie qui explore les différentes modalités d'un monde apocalyptique que nous serons peut-être amené à affronter. Comme souvent dans la série, on a bien conscience que les plus inquiétant des phénomènes sont clairement ceux que les hommes déclenchent eux-même. La nature cherche juste à exister dans les limites qui lui ont toujours été données. Les hommes sont eux les maîtres pour se créer les problèmes que personne n'avait imaginé pour eux.
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Avec ce volume, j'ai le sentiment qu'on démarre un nouveau cycle. Nos héros arrivent enfin a Washington, grâce à Eugène et son histoire (Mention spéciale pour ce personnage, qui m'a bien fait marrer avec ses révélations ) et tombent sur une nouvelle société : Alexandria.

Ici tout semble parfait, un travail pour chacun, une maison par couple, un mur d'enceinte pour les protéger. Bref, tout semble parfait, trop parfait. Rick et sa bande s'intègrent tout de même tant bien que mal à la nouvelle communauté, mais, après l'expérience de Woodbury, ils restent quand même sur leurs gardes.

Les personnages évoluent encore un peu plus, certains rapprochement s'opèrent et le jeune Carl poursuit son évolution et l'on se rend compte qu'il semble avoir grandi très vite, et finalement, par rapport aux gamins de son âge, il serait presque une menace, il n'est plus insouciant, il est bien conscient de la réalité, et de ce qui se trouve hors de barricades.

Encore une fois, le scénariste crée une situation tendue. Mais elle n'est pas tendue à cause de l'environnement, mais à cause de sentiment paranoïaque qu'il a su fil des tomes, su faire naître chez le lecteur.
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Après l'horreur quasi ultime, mais tout de même sous-entendue, du tome précédent, « Un monde parfait » fait office de tome de repos avant de nouveaux rebondissements d'importance dans la grande saga de Walking Dead scénarisée par Robert Kirkman.

Nous, lecteurs et fans de Walking Dead, qui pensions avoir tout vu et tout ressenti avec les onze premiers tomes de cette série, Robert Kirkman nous surprend une nouvelle fois en incorporant une nouvelle donne capitale pour l'avenir des survivants auxquels nous nous sommes attachés. La rencontre avec une nouvelle communauté (tout petit spoiler si on peut dire) innove au sein de la grande aventure du groupe de Rick : comment s'habituer à nouveau à côté des gens « normaux » ? Sans dévoiler davantage l'intrigue (difficile dans ce tome-ci), on peut dire rapidement qu'on ne sait plus à quel saint se vouer car désormais qui sont vraiment les « méchants », si on doit vraiment en trouver ? Les accueillants suspects ou les accueillis suspicieux ?

Avec quasiment aucun signe de morts-vivants, Robert Kirkman met plus que jamais l'accent sur les relations humaines et sème le doute au fond de notre esprit de lecteurs assidus : nos survivants favoris seraient-ils finalement la vraie menace désormais ?...

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Après « Amour et mort », « Monstrueux », « Une vie de souffrance » et autres titres tous aussi réjouissants, difficile de ne pas être interpellé par l'intitulé de ce douzième album de la série « Walking Dead » : « Un monde parfait ». Après tant de drames, de deuils et d'épreuves, serait-il possible que nos survivants aperçoivent enfin le bout du tunnel ? Ou bien n'est-ce qu'une nouvelle illusion qui réduira encore une fois leurs espoirs à néant ? Kirkman prend comme toujours plaisir à jouer avec nous et parvient encore à ce stade de la série à nous surprendre. Après leur désillusion quant à la possibilité de trouver un abri à Washington, Rick et son groupe font ainsi une rencontre qui pourrait bien s'avérer providentielle et assurer durablement leur survie. Pour la première fois depuis longtemps nous faisons alors la connaissance de nouveaux survivants n'ayant rien à voir avec le cruel Gouverneur ou les barbares du groupe des chasseurs, mais qui se montrent au contraire amicaux et pacifiques.

Comparé au tome précédent, celui-ci fait de toute évidence figure de temps-mort. L'action se fait en effet rapidement des plus limitée, supplantée par la grosse surprise de cet album : la découverte d'une communauté qui semble avoir su se protéger efficacement contre les attaques de zombies et recréer un semblant de civilisation. Nos survivants retrouvent ainsi un mode de vie qu'ils avaient presque oublié, mais leurs précédentes expériences à Woodbury et sur la route leur ont servi de leçon et pour beaucoup cela paraît trop beau pour être vrai et leur faire oublier toute prudence. A moins que ce ne soit les protagonistes (et nous avec) qui, à force d'avoir eu affaire au pire de ce que le genre humain était capable de faire, ne soient plus capable de retrouver une vie « normale » et soient devenus trop paranoïaques au point de ne plus faire confiance à personne...

Avec ce douzième album Robert Kirkman joue clairement avec nous et avec nos nerfs..., et pourtant on en redemande, incapable de décrocher. Si vous en doutiez jusqu'à présent, s'en est bien ici la preuve : « Walking dead » est une série hautement addictive.
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Après une nouvelle lecture, il faut tout de même reconnaître que l'expérience acquise fait que le scénario surprend moins, c'est évident. En revanche, et c'est là le plus important, c'est le dessin qui prend davantage de sens avec le recul : comment ne pas reconnaître toute l'étendue du talent de Charlie Adlard ? Il complète parfaitement le récit retors de Robert Kirkman par ces grands instants figés sur des pleines planches très suggestives. Une ombre dans la nuit, Rick tout glabre, Michonne en robe de soirée : il faut avouer que, malgré la différence de style avec Tony Moore qui avait assuré les six premiers numéros américains (le tome 1 en France donc), l'apport graphique de Charlie Adlard n'est plus à démentir, et cela se ressent de plus en plus, notamment dans ce douzième volume de la publication française. Je dirais également que la construction et l'enchaînement des cases se perfectionne avec notamment une double page sans dialogue consacrée uniquement à Michonne et son sabre que je placerais facilement dans les meilleures scènes de la saga jusqu'à maintenant !
Encore un tome à faire mûrir par la vue comme par l'esprit !

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Changement radical de décor !
Après la route et les villes infestées de zombie, après les cannibales ou le gouverneur, nous voici dans ...un petit quartier paisible !
LE Choc !
Trop de normalité. J'ai eu presque les rétines brûlées à cause des ces images d'enfants jouant au ballon et souriant, ces petites maisons et ces jardins bien entretenus (Aaaaah! Trop de lumière, de joie, de paix !Mes yeuuuux !!! :) . Bref, le passage de l'ombre à la lumière est déstabilisant et pour nos survivants aussi.

Cela ne peut pas être possible, il y a forcément "anguille sous roche" mais je n'ai pas encore réussi à déterminer où se trouvait la tâche sur ce tableau idyllique.
Finalement, pour l'instant, c'est les protagonistes, Rick et sa bande qui semblent être la menace.
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Le groupe de Rick ne compte plus qu'une petite douzaine de survivants qui cherchent à remonter sur Washington qui serait l'épicentre de la catastrophe si l'on se base sur les affirmations d'Eugène Porter. Malheureusement, un détail permet de découvrir que ce pseudo savant n'est qu'un mythomane qui les a emmenés sur une fausse piste. Les vivres commencent à manquer quand le groupe rencontre un certain Aaron qui leur propose de les introduire dans une communauté prospère, bien à l'abri derrière de hauts murs. Après tous ces mois passés sur les routes, les survivants entrevoient la possibilité de revenir enfin à une vie normale. Mais en sont-ils encore capables ? Et ce qu'on leur propose ne cache-t-il pas quelque chose ?
Dans ce douzième tome, la saga de « Walking Dead » repart dans une direction totalement nouvelle. le lecteur va faire connaissance avec tous les nouveaux personnages de cette petite communauté en apparence prospère et insouciante et en particulier leur chef, Douglas qui n'est pas insensible au charme d'Andrea. Nul doute que l'intérêt est relancé avec un nouvel environnement, de nouveaux rapports humains et une situation tout à fait propice à déstabiliser nos héros. C'est d'ailleurs le jeune Carl qui se montre le plus méfiant. Un épisode avec un minimum de violence, ce qui repose un peu, une sorte d'interlude dans cette grande fresque pleine de fureur et de rebondissements. Très bon redémarrage.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Je pense que je profite mieux de ces BD si je ne les lis pas à la chaîne. Mais en même temps, il y a des moments où c'est particulièrement addictif. Comme le dernière planche de ce volume. ...
Alors que pendant 130 pages l'histoire semble totalement surealiste par rapport aux 11 tomes précédents, il suffit d'un dessin et d'une bulle pour tout faire basculer ! C'est extra.
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On appréciera encore le sens du contraste entre Washington dévastée et le titre... est-ce donc là le monde parfait qu'ils cherchaient et pour lequel tant de compagnons sont morts...

La réponse est évidente.

Et pourtant, rick et ses compagnons d'infortune croisent une communauté. Cela fait longtemps qu'ils n'ont pas vu des gens sympathiques, accueillants, ouverts, souriants...

Oui, oui (et son bonnet bleu), on est bien dans Walking Dead.

Cela sonne un peu comme un conte de fées.

Alors, moi, l'angoisse m'a saisi. Trop beau pour être vrai. On chemine dans l'esprit de Rick, d'Abraham, d'Andrea, des adultes qui ont fait leur credo de l'autorité, de la violence et du maniement des armes... et surtout dans l'esprit de Carl pour qui s'arrêter, c'est se mélanger à un monde d'enfants... et le lecteur se retrouve brutalement confronté à ce qu'il sait pourtant: l'enfance volée de Carl.

Et en filigrane du tome, on voit bien l'incompatibilité qui se dessine, le fossé entre des gens qui se préservent et ceux qui ont dû affronter les pires horreurs. Les cicatrices corporelles sont finalement les moindres des blessures.

Que le lecteur se rassure, cette communauté semble aussi receler ses zones d'ombres, ses cadavres planqués dans des armoires, ses mensonges. Que cachent les sourires et les bonnes manières? D'autres horreurs. Et le harcèmement sexuel dont Andréa commence à faire l'objet n'est sans doute pas la pire.

Mention excellente pour les dessins, les plaines pages.

Et surprise, on a un tome sans rôdeurs (sauf dans les cauchemars). C'est donc cela... un monde parfait?
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ATTENTION, cette critique peut contenir des spoilers si vous n'avez pas lu les tomes précédents ni celui-ci.

Et là, c'est le drame… ou pas.

Alors qu'ils sont toujours en route pour Washington, Rick et les autres apprennent qu'Eugène leur ment depuis le début. Lui qui disait avoir eu des contacts avec Washington jusqu'à récemment n'a, en fait, jamais communiqué avec qui que ce soit. La radio dont il se sert n'a même pas de piles ! Et elle n'en a jamais eu. D'ailleurs, il n'est pas scientifique du tout, il n'est que prof de physique. En fait, lui qui disait savoir comment tout ce bordel avait commencé et comment y mettre fin n'en a pas la moindre idée ! Et Abraham prend ainsi conscience de tout ce qu'il a fait pour permettre à ce menteur de survivre pour aller à Washington.

Heureusement pour les survivants, les choses ne s'arrêtent pas là. Ils approchent de Washington, donc, et tombe sur un nouveau survivant. Un homme un peu bizarre, qui leur dit qu'il est à la recherche de survivants pour les ramener en sécurité. En fait, ce type vit dans un quartier sécurisé, une communauté, comme il appelle ça. Cette communauté, composée d'une trentaine de personnes (hommes, femmes, enfants), vit dans un quartier entouré d'un mur qui les protège des zombies. Ils ont des vivres en quantité et même de l'électricité, grâce à un générateur solaire.

Cet endroit ressemble à une sorte de paradis et tous les gens qui y vivent semblent avoir repris leur vie là où ils l'avaient arrêtée, comme si rien ne s'était passé. Seulement Rick et les siens en ont tellement vu qu'ils sont incapables de baisser leur garde dans un premier temps. Et on les comprend. Après ce qu'il s'est passé avec le gouverneur, et les chasseurs cannibales, on ne peut plus vraiment faire confiance à qui que ce soit, non ? Et d'ailleurs, c'est réciproque. Les habitants de la communauté se méfient de ces nouveaux arrivés qui ont réussi à survivre aussi longtemps à l'extérieur. Qui sait de quoi ils sont capables ? Qui sait ce qu'ils ont fait pour survivre ? Ils leur font peur. Ils ont peur que la tranquillité de leur petite communauté ne soit mise à mal par l'arrivée de ces nouveaux.

Et puis petit à petit, Rick et les siens commencent à s'adapter à l'endroit. Mais pas tous. Carl ne se sent pas à sa place, pas bien. Andréa non plus. Et puis, finalement, Rick et les siens en ont vu beaucoup trop pour baisser leur garde. Alors quand on leur prend leurs armes sous prétexte qu'ils n'en auront pas besoin ici, ils les récupèrent en cachette.

Pour le coup, on est comme eux, on est méfiant. Des gens aussi gentils, avec tout ce qu'il se passe dehors, c'est étrange. Sans compter qu'il s'est passé des choses étranges dans cette communauté. Il est parfois fait allusion à un dénommé Davidson, allusion qui déclenchent toujours une profonde colère chez Douglas, le chef de la communauté. Mais pour l'instant, on ne sait pas pourquoi. Et puis, Douglas, il n'est pas net. Il apparait toujours partout quand Rick et les siens s'y attendent le moins. A croire qu'il les surveille.

Perso, j'attends de voir la suite.
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