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Walking Dead tome 12 sur 33
EAN : 9782756021119
144 pages
Delcourt (22/09/2010)
4.2/5   488 notes
Résumé :
Washington enfin ! Le voyage aura été long, semé d'embûches et de drames. Avant la conclusion de ce périple, l'un des compagnons de Rick se révélera être autre chose que celui qu'il prétendait être. Une fois la colère passée, l'espoir renaît néanmoins avec l'apparition providentielle d'une communauté visiblement épargnée par le fléau qui ravagea l'humanité voici un an déjà. Une étape décisive !
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome fait suite à Walking Dead, Tome 11 : Les Chasseurs (épisodes 61 à 66) qu'il faut avoir lu avant. Pour comprendre les liens entre les personnages, il faut avoir commencé la série par le premier tome. Il contient les épisodes 67 à 72, initialement parus en 2009/2010, écrits par Robert Kirkman, dessinés et encrés par Charlie Adlard, avec des aplats de gris appliqués par Cliff Rathburn.

Rick Grimes se tient sur une hauteur et regarde la ville en contrebas. À son grand désarroi, elle est infestée de zombies. Il fait demi-tour et retrouve son fils à quelques pas de là. Il lui indique la présence des zombies, et puis passe à la question de fond, suite à l'aveu de son fils à la dernière page du tome précédent. Ils rentrent au camp et indiquent aux autres qu'ils n'ont quasiment pas trouvé de nourriture ou de matériels récupérables. le groupe étant maintenant très proche de Washington, Rick Grimes demande à Eugene Porter la permission d'utiliser la radio. Ce dernier y est fortement opposé et il s'en suit une petite altercation à l'issue surprenante.

À la surprise de tous, à la tombée de la nuit, un individu sorti de nulle part se présente à Rick Grimes et Abraham Ford, les mains vide et mises en avant. Rick échange quelques paroles avec Aaron et l'estourbit sans prévenir. Il est hors de question de prendre des risques vis-à-vis de ce gugusse. Aaron se réveille assis par terre, avec les mains attachées dans le dos. Il subit le feu roulant des questions de Rick. Aaron indique qu'il s'est fait connaître à eux pour les inviter à rejoindre une communauté d'un peu moins de 40 individus. Il explique qu'il est mandaté pour recruter de nouvelles personnes, après les avoir espionnées pour s'assurer de leurs intentions. C'est le moment où surgissent quelques zombies qui les attaquent. Parmi la douzaine d'individus du convoi de Grimes et Ford, plusieurs ont déjà pris leur décision irrévocable.

Hors de question de rater le début de ce premier tome, ne serait-ce que pour connaître la réaction de Rick à l'aveu de son fils. Bien sûr le lecteur grimace en voyant que le premier épisode ne s'ouvre pas avec cette réaction. Néanmoins, Robert Kirkman s'occupe de cette situation dès la page 6. D'un côté, le lecteur apprécie la réaction compréhensive du père, de l'autre il ne peut que constater l'application de 2 poids et 2 mesures. Les 2 personnages versent toutes les larmes de leur corps, Adlard dessinant une coulée de larmes, encadrée par 2 traits, Cliff Rathburn les contrastant en laissant le blanc de la page pour les larmes, par rapport à la surface légèrement grisée du visage. le lecteur est partagé entre l'expression de l'amour paternel, le poids de la culpabilité et une étrange forme de morale à 2 vitesses. Tout au long de ce tome, les personnages vont devoir faire des choix basés sur leur propre expérience, ce qui induit un décalage avec les autres personnages, engendrant une forme de malaise tenace.

La découverte effectuée par Rick Grimes dans la deuxième scène ôte tout sens à l'idée de se rendre à Washington. Par contre, fidèle aux conventions des récits sous forme de feuilleton, le scénariste en profite pour intégrer un événement inattendu qui promet la perspective d'un autre lieu sécurisé où s'installer, en profitant de l'hospitalité d'une communauté plus importante. C'est donc l'occasion de recommencer à poser des questions fondamentales, mais avec un nouveau point de vue. Depuis le tome précédent, le lecteur avait pu voir que Rick Grimes retrouvait sa superbe progressivement. Abraham Ford lui demandait son avis, et les postures des personnages avaient évolué, montrant Rick Grimes plus droit, et Abraham et les autres moins agressifs vis-à-vis de lui, voire déférents. Lorsqu'il faut choisir de s'en remettre ou non à Aaron et accepter son invitation, l'esprit du lecteur revient quelques tomes en arrière quand plusieurs habitants de la prison avaient demandé des prises de décision par comité. Avec cette courte scène, la question se repose très brièvement de l'intérêt personnel (chaque membre du convoi) et de l'intérêt de la communauté.

Par la suite, le lecteur assiste à une scène de sauvetage dans les rues de Washington (Heath & Scott coincés dans une rue, le deuxième étant blessé), menée par Rick, Abraham et Aaron. Mais à leur tour, ils ont besoin d'être sauvés. Charlie Adlard est en très grande forme pour dessiner les rues, les trottoirs souillés par de petits déchets non identifiables, les façades des immeubles, les zombies avec leurs globes oculaires tout blancs et leurs gestes maladroits. L'auteur fait à nouveau souffrir ses personnages, mais d'une manière très inattendue. Rick Grimes se retrouve dans une situation désespérée et il est secouru par des individus mieux préparés, plus efficaces, une forme de providence, mais aussi d'humiliation puisqu'il n'était pas à la hauteur, ce qui remue forcément des souvenirs traumatiques.

Les montagnes russes émotionnelles se poursuivent pour Rick Grimes, avec l'accueil dans cette communauté bien installée, la découverte de douches fonctionnant et délivrant de l'eau chaude, et même une réception avec cocktail pour leur souhaiter la bienvenue. À ce stade du récit, les auteurs n'ont même plus besoin d'insister ou de souligner pour que le lecteur se dise qu'il y a anguille sous roche et que c'est trop beau pour être vrai. Rick Grimes indique explicitement à Abraham Ford que quand quelque chose est trop beau pour être vrai, c'est généralement le cas. Pourtant les auteurs réussissent à faire douter le lecteur. Aaron et Eric disposent d'une méthode éprouvée pour observer les groupes passant dans la région, et pour se faire une opinion sur leurs intentions, sur leur mode de fonctionnement. Douglas Monroe (le chef de la communauté) a mis au point un mode opératoire pour une intégration progressive dans une société bien organisée. Il expose à Rick Grimes les projets d'expansion de ce petit village fortifié dans la ville d'Alexandria. Par voie de conséquence, l'état émotionnel de Rick Grimes passe par des hauts et des bas, de la défiance la plus totale, à une véritable élation à l'idée de bénéficier de la paix de ce havre.

Robert Kirkman et Charlie Adlard se livrent à un jeu avec le lecteur, en lui donnant des indications allant dans des directions différentes. Suite à son aveu, Carl se met à pleurer à grandes eaux, donnant l'impression qu'il s'en remet à la compréhension de son père, qu'il souhaite reprendre une position de petit garçon normal. Plus tard, il fait le constat qu'il est incapable de revenir à l'état intérieur, de redevenir un petit garçon, au point de souhaiter reprendre la route avec les dangers qu'elle implique. Les dessins montrent tour à tour la détresse du garçon, puis son air buté, puis sa frustration sans possibilité de la gérer par lui-même. Bien que plusieurs épisodes soient déjà passés, le lecteur se souvient des traumatismes subis par Carl, de la mort de ses proches, aux confidences nocturnes de Rick et Abraham, en passant par la conviction de la mort de son père, et donc son rapprochement de sa mère dans une nouvelle phase du complexe d'Oedipe. Dans ce tome, il peut à nouveau voir les difficultés de construction de son identité. Tout du long du séjour dans la zone d'Alexandria, Carl conserve le chapeau de son père vissé sur la tête, avec l'ombre qui lui mange le haut du visage, montrant un enfant qui souhaite cacher son visage, et se mettre en retrait.

Les auteurs jouent de la même manière avec le comportement de Rick Grimes, pour mieux déstabiliser le lecteur. Il est bien sûr impossible d'oublier toutes les épreuves qu'il a traversées et les traumatismes successifs. Au bout de tant de page, le lecteur est fortement investi dans l'existence de ce personnage, souhaitant qu'il revienne à son état normal (chef d'une communauté), tout en espérant que ces précédentes catastrophes ne soient pas oubliées. Il observe la réponse de Rick suite à l'aveu de Carl, avec une incrédulité teintée d'une forme de compréhension car il reste son fils. Il voit l'impact émotionnel de la détresse de Carl sur son père qui se met lui aussi à pleurer, attestant qu'il éprouve encore une forte empathie. le lecteur est pris par surprise quand Rick estourbit Aaron sans sourciller. Il comprend à nouveau les raisons de son geste, sans pour autant pouvoir le cautionner à 100%. Les dessins secs et pragmatiques d'Adlard soulignent l'absence de toute bienveillance chez Rick Grimes à ce moment-là.

L'incertitude relative à l'état émotionnel de Rick Grimes gagne encore en ampleur avec l'arrivé à Alexandria. le lecteur peut voir les coups d'oeil qu'il lance à gauche et à droite, mémorisant chaque minuscule détail. En apercevant un enfant avec un oeil au beurre noir, Rick Grimes y voit immédiatement une maltraitance, la preuve qu'il y a quelque chose de pourri dans cette communauté paradisiaque. le lecteur ne sait plus du tout quoi penser. Doit-il anticiper un secret honteux qui permet à la communauté de prospérer ? Comme à leur habitude, les 2 auteurs n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Lorsque Heath prononce le nom de Davidson devant Douglas Monroe, ce dernier explose dans une expression de colère sincère. Et toc ! Kirkman sous-entend sans aucune nuance, qu'il y a bel et bien un secret inavouable, et Adlard souligne le fait avec une réaction physique de Monroe très vive, très appuyée. Quand Rick aperçoit l'oeil au beurre noir, le dessinateur consacre 2 cases à un gros plan sur le visage de Rick, bien fermé, durci au possible, avec des aplats de noir pour en accentuer le sérieux et la noirceur. À l'opposé, quand Andrea suggère à Rick que leur groupe va se faire éjecter parce que leurs hôtes vont finir par prendre conscience de toutes les horreurs qu'ils ont commises, Rick apparaît sincèrement étonné, comme s'il ne peut pas envisager qu'on puisse lui demander de partir.

À contrario, le lecteur peut-il envisager qu'un groupe d'humains a réussi à établir une communauté stable capable de prospérer ? Robert Kirkman prend le temps de montrer le calme régnant à l'intérieur de la petite ville. Charlie Adlard représenté des scènes de la vie quotidienne que le lecteur pensait qu'il ne verrait plus dans cette série. Il règne une ambiance de résidence pavillonnaire, avec voisins agréables et à l'écoute, pelouses proprettes, enfants jouant à l'extérieur, maisons bien alignées et bien entretenues. L'artiste a conçu une apparence pour Douglas Monroe qui lui donne un air avenant, sage, ayant conservé un entrain certain. de son côté, le scénariste a imaginé les différentes étapes de la phase d'intégration, de nature à assurer la sécurité des hôtes, tout en donnant confiance aux nouveaux arrivants. le lecteur ne peut pas anticiper cette bienveillance, dénuée de naïveté. Il apprécie lui aussi de pouvoir souffler un peu. Il n'est pas dupe du fait que pour compenser le récit comprenait 2 attaques de zombies, coup sur coup, à la fois pour jouer sur le contraste entre ces moments violents et agressifs par rapport au calme d'Alexandria, mais aussi pour que le lecteur fasse le plein d'action avant des épisodes plus calmes.

En mettant en confiance Rick et son groupe, ainsi que le lecteur, les auteurs parviennent à semer la graine du doute dans leur esprit. Est-ce qu'une telle zone sécurisée ne serait pas effectivement possible ? le deuxième effet de cette possibilité est plus pernicieux. Dans la mesure où il n'est pas possible d'écarter cette possibilité, voire qu'elle est fortement vraisemblable, les survivants du groupe de Rick Grimes sont-ils capables de s'y adapter ? Est-ce qu'en s'installant dans cet endroit, ils ne perdraient pas l'utilité des compétences qu'ils ont acquises, de leur aptitude à la survie ? À nouveau Robert Kirkman se montre beaucoup plus fin que ne le laisse croire son mode narratif. Il laisse le lecteur se poser les questions tout seul. La défiance de Rick Grimes semble disproportionnée. Il donne l'impression d'être un individu toujours aux aguets, redoutant le pire à chaque instant, alors qu'à l'évidence il est en sécurité. Plusieurs autres personnages ne semblent plus en capacité de revenir à une vie trop prosaïque. L'une des femmes du groupe se retrouve incapable de tenir une conversation banale. Avoir passé environ 14 mois à survivre chaque jour en a rendu certains incapables de supporter la banalité de la normalité, le calme de la sécurité. À partir de là, le lecteur peut se faire un film dans sa tête, supposant que la paranoïa les a gagnés, ou qu'ils sont devenus dépendants d'une vie perpétuellement sous adrénaline. En tous cas, le scénariste et le dessinateur ont réussi à montrer des individus qui ne supportent pas un quotidien tiède et sans enjeux. le lecteur voit dans une dispute conjugale entre Maggie et Glenn, un signe affligeant de l'horreur de la banalité de la vie.

Plus ça continue, plus c'est la même chose : Rick et son groupe réussissent à surmonter les obstacles jusqu'à arriver dans une ville clôturée où ils peuvent s'installer, tout en se méfiant des autres résidents. Plus c'est la même chose, plus Robert Kirkman et Charlie Adlard prouvent que le récit de genre, même aussi codifié et restreint que celui de l'infestation de zombies, permet de sonder des facettes de la condition humaine, avec un regard pénétrant. Les épreuves atroces ont changé le regard des protagonistes, leur façon de voir la vie et de l'envisager. Ils ont beau être de retour à la normale (ou pas loin), ils ne sont plus les mêmes.
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La série Walking Dead ne nous laisse pas nous installer dans une routine. le tome 8 avait plongé les héros dans le chaos et décimé l'équipe. A partir du tome 9, la reconstruction est progressive, de nouveaux membres s'ajoutent petit à petit, on se dit que le rythme va reprendre progressivement. On s'avance vers Washington en espérant trouver une réponse à l'épidémie à laquelle on ne comprend rien, ou tout au moins une explication.

Et c'est là que les auteurs décident de prendre le contrepied et finalement de nous replonger dans une certaine normalité. La rencontre avec un lieu apaisé, calme, idyllique. Mais comment-est il possible de faire confiance après avoir affronté de telles horreurs ? Comment revenir aux habitudes d'avant, dormir dans une maison, participer à des fêtes, des soirées ? On sent bien que rien ne va se passer pour le mieux, on aurait presque envie d'avertir comme chez Guignol que le danger se trouve au coin du rideau.

Ce talent pour modifier les enjeux, les rapports entre les différents personnages pour observer les réactions de chacun est le vrai plus de cette série. Dans un monde qui semble aller de plus en plus de crise en crise, on en finirait presque par se dire que The Walking Dead est un manuel de survie qui explore les différentes modalités d'un monde apocalyptique que nous serons peut-être amené à affronter. Comme souvent dans la série, on a bien conscience que les plus inquiétant des phénomènes sont clairement ceux que les hommes déclenchent eux-même. La nature cherche juste à exister dans les limites qui lui ont toujours été données. Les hommes sont eux les maîtres pour se créer les problèmes que personne n'avait imaginé pour eux.
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Avec ce volume, j'ai le sentiment qu'on démarre un nouveau cycle. Nos héros arrivent enfin a Washington, grâce à Eugène et son histoire (Mention spéciale pour ce personnage, qui m'a bien fait marrer avec ses révélations ) et tombent sur une nouvelle société : Alexandria.

Ici tout semble parfait, un travail pour chacun, une maison par couple, un mur d'enceinte pour les protéger. Bref, tout semble parfait, trop parfait. Rick et sa bande s'intègrent tout de même tant bien que mal à la nouvelle communauté, mais, après l'expérience de Woodbury, ils restent quand même sur leurs gardes.

Les personnages évoluent encore un peu plus, certains rapprochement s'opèrent et le jeune Carl poursuit son évolution et l'on se rend compte qu'il semble avoir grandi très vite, et finalement, par rapport aux gamins de son âge, il serait presque une menace, il n'est plus insouciant, il est bien conscient de la réalité, et de ce qui se trouve hors de barricades.

Encore une fois, le scénariste crée une situation tendue. Mais elle n'est pas tendue à cause de l'environnement, mais à cause de sentiment paranoïaque qu'il a su fil des tomes, su faire naître chez le lecteur.
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Après « Amour et mort », « Monstrueux », « Une vie de souffrance » et autres titres tous aussi réjouissants, difficile de ne pas être interpellé par l'intitulé de ce douzième album de la série « Walking Dead » : « Un monde parfait ». Après tant de drames, de deuils et d'épreuves, serait-il possible que nos survivants aperçoivent enfin le bout du tunnel ? Ou bien n'est-ce qu'une nouvelle illusion qui réduira encore une fois leurs espoirs à néant ? Kirkman prend comme toujours plaisir à jouer avec nous et parvient encore à ce stade de la série à nous surprendre. Après leur désillusion quant à la possibilité de trouver un abri à Washington, Rick et son groupe font ainsi une rencontre qui pourrait bien s'avérer providentielle et assurer durablement leur survie. Pour la première fois depuis longtemps nous faisons alors la connaissance de nouveaux survivants n'ayant rien à voir avec le cruel Gouverneur ou les barbares du groupe des chasseurs, mais qui se montrent au contraire amicaux et pacifiques.

Comparé au tome précédent, celui-ci fait de toute évidence figure de temps-mort. L'action se fait en effet rapidement des plus limitée, supplantée par la grosse surprise de cet album : la découverte d'une communauté qui semble avoir su se protéger efficacement contre les attaques de zombies et recréer un semblant de civilisation. Nos survivants retrouvent ainsi un mode de vie qu'ils avaient presque oublié, mais leurs précédentes expériences à Woodbury et sur la route leur ont servi de leçon et pour beaucoup cela paraît trop beau pour être vrai et leur faire oublier toute prudence. A moins que ce ne soit les protagonistes (et nous avec) qui, à force d'avoir eu affaire au pire de ce que le genre humain était capable de faire, ne soient plus capable de retrouver une vie « normale » et soient devenus trop paranoïaques au point de ne plus faire confiance à personne...

Avec ce douzième album Robert Kirkman joue clairement avec nous et avec nos nerfs..., et pourtant on en redemande, incapable de décrocher. Si vous en doutiez jusqu'à présent, s'en est bien ici la preuve : « Walking dead » est une série hautement addictive.
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Après l'horreur quasi ultime, mais tout de même sous-entendue, du tome précédent, « Un monde parfait » fait office de tome de repos avant de nouveaux rebondissements d'importance dans la grande saga de Walking Dead scénarisée par Robert Kirkman.

Nous, lecteurs et fans de Walking Dead, qui pensions avoir tout vu et tout ressenti avec les onze premiers tomes de cette série, Robert Kirkman nous surprend une nouvelle fois en incorporant une nouvelle donne capitale pour l'avenir des survivants auxquels nous nous sommes attachés. La rencontre avec une nouvelle communauté (tout petit spoiler si on peut dire) innove au sein de la grande aventure du groupe de Rick : comment s'habituer à nouveau à côté des gens « normaux » ? Sans dévoiler davantage l'intrigue (difficile dans ce tome-ci), on peut dire rapidement qu'on ne sait plus à quel saint se vouer car désormais qui sont vraiment les « méchants », si on doit vraiment en trouver ? Les accueillants suspects ou les accueillis suspicieux ?

Avec quasiment aucun signe de morts-vivants, Robert Kirkman met plus que jamais l'accent sur les relations humaines et sème le doute au fond de notre esprit de lecteurs assidus : nos survivants favoris seraient-ils finalement la vraie menace désormais ?...

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Carl : Tout le monde fait comme si rien ne s’était passé. Ils sont tous nuls. Les rôdeurs sont toujours là même si on ne les voit plus. Je déteste cet endroit, P’pa. Il est bidon. Comme si tout le monde faisait semblant. […] Et quand on va partir ? Je veux pas m’habituer à ça… On va devenir faibles. Je ne veux pas mourir.

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Glenn (racontant l’histoire de Tyreese sous forme de blague) : On nettoyait le gymnase… ils étaient trop nombreux. Le gars, on croyait qu’il était mort. Après, on se repointe, et il nous sort « J’ai failli attendre ». Il les avait tués jusqu’au dernier !

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J'avais... pas le choix. Je ne suis pas fort. J'ai pas une belle gueule.Je n'ai pas l'étoffe d'un chef. Je ne suis pas courageux. Je ne suis pas utile. Je ne suis bon qu'à deux choses. Je suis très intelligent. Et je mens bien. Qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre ?
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J’avais… pas le choix. Je ne suis pas fort. J’ai pas une belle gueule. Je n’ai pas l’étoffe d’une chef. Je ne suis pas courageux. Je ne suis pas utile. Je ne suis bon qu’à deux choses. Je suis très intelligent. Et je mens bien. Qu’est-ce que j’aurais pu faire d’autre ? J’avais peur… tellement peur… Je suis désolé.

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Quand on fait ce genre de choses, et même si on reste des gens bien... ça reste des mauvaises choses…
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