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4,19

sur 1435 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Inutile désormais de présenter « Walking Dead » et son créateur tant le succès remporté par la série de Robert Kirkman est immense. Autant prévenir tout de suite, si vous commencez à vous plonger dans les comics, vous ne risquez pas d'en sortir de si tôt, leur plus grande spécificité étant leur caractère hautement addictif. le charme opère dès le premier volume, « Passé décomposé », dans lequel on rencontre le personnage de Rick à la vie duquel est consacré la série. Ou plutôt la survie, puisque lorsque notre protagoniste, policier de son état, se réveille du comas, c'est pour découvrir que le monde tel que nous le connaissions n'est plus qu'un lointain souvenir, anéanti par un mal mystérieux faisant déserter les morts de leurs cimetières pour les faire marcher parmi les vivants dont ils cherchent désormais à se repaître. Rick se lance alors à la recherche de sa femme (Lori) et de son fils (Carl) qui ont rejoint un petit groupe de survivants installés provisoirement à proximité de la ville d'Atlanta et au sein duquel il s'impose rapidement comme leader.

C'est avec une certaine fascination que l'on fait peu à peu connaissance avec l'univers de Robert Kirkman qui nous plonge dans une ambiance post-apocalyptique dérangeante : il s'agit bien de notre monde, de notre époque, et pourtant rien n'est ni ne sera plus jamais comme avant. Au fil des pages, on finit cependant par, à défaut de l'apprivoiser, au moins commencer à saisir certaines des nouvelles règles de cet environnement hostile où personne n'est désormais à l'abri. le plus grand attrait de la série reste malgré tout ses personnages et leur psychologie très fouillée. Ce sont les relations qui se nouent et se dénouent, les comportements qui se modifient et toutes les réactions possibles et imaginables face à ce déferlement d'horreurs, qui importent avant tout au créateur et c'est là tout l'intérêt de « Walking Dead ». Il s'avère au final assez difficile de retranscrire la complexité et la qualité de l'oeuvre de Kirkman, mais une chose est sûre en ce qui me concerne : il s'agit d'une des meilleure série qu'il m'a été donné de découvrir.

Pour les fans les plus enthousiastes, sachez que les comics ne sont aujourd'hui plus les seuls à pouvoir assouvir votre appétit de « Walking Dead » puisque qu'il existe également deux romans centrés sur certains personnages secondaires rencontrés au fil des volumes (« L'ascension du gouverneur » et « La route de Woodbury »), ainsi qu'une série télé, inspirée mais librement adaptée des comics (rien que pour l'introduction du personnage de Daryl Dixon, cela vaut le coup de regarder!). Maintenant que vous y avez goûté, impossible de faire marche arrière.
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Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cette histoire, c'est l'ambiance oppressante qui se dégage de certaines scènes. Un groupe d'humains qui essaye de vivre tant bien que mal tout près de zombies... c'est vrai qu'à chaque page on se demande lequel va se faire attaquer, lequel va dérouiller. Tout cela entretient un suspense morbide assez appréciable même s'il devient à la longue répétitif. Dans ce premier album, je trouve cette ambiance particulièrement réussie même si certains éléments sont un peu poussés à l'extrême, comme la traversée d'Atalanta par Rick et Glenn.

Dans l'ensemble, on est un petit peu comme le héros : on se demande dans quel monde on est tombé, et pourquoi tout le monde est devenu zombies. Mais pour l'instant, il faut surtout s'organiser pour survivre et on verra après si on a des questions existentielles. J'ai donc été immergé avec efficacité dans cette ambiance.

En revanche, je reste, à ce stade, sceptique sur le scénario. Peut-être en attendais-je plus, peut-être en attendais-je trop. En effet, moi, j'aurais bien aimé savoir ce qui a déclenché cette zombification de masse. Je trouve que l'on nous livre ici un univers post-apocalyptique, mais sans nous en donner les clés, ce que je trouve frustrant. Par ailleurs, je trouve vraiment trop gros que le gars qui se réveille de son coma retrouve aussi facilement, outre toutes ses capacités physiques, sa femme et son fils. Ca fait un peu toc. Je pense que le personnage de Rick aurait gagné en profondeur et en crédibilité s'il n'avait pas retrouvé les gens qu'il aime.

Enfin, je ne trouve pas que les relations humaines sont particulièrement développées et les uns et les autres m'ont semblé un peu caricaturaux dans ce premier tome. Pour preuve, ce pauvre Shane qui pète un câble : on nous dira que c'est la tension due à la situation qui le conduit sur cette voie. Je trouve cette explication un peu simpliste pour expliquer cette facilité scénaristique qui permet à surtout à Rick de prendre le leadership sur ce groupe de survivants.

Ce premier tome reste assez bon par l'atmosphère qui s'en dégage mais pour moi, il manque quand même un peu de cohérence et de fluidité dans le récit pour véritablement l'apprécier. Et surtout, pour l'instant, j'ai du mal à m'attacher aux personnages présentés et du coup je me moque un peu de leur destin, ce qui fait que je ne suis pas touché comme je le devrais lorsque l'un ou l'autre vient à disparaître.

Nul doute que les tomes suivant vont donner bien plus d'ampleur à la suite du Comics.
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Lorsque Rick se réveille du coma où l'a plongé une balle reçue en intervention, le policier se sent bien seul dans un hôpital qui semble avoir été déserté par tout le personnel soignant. Pourtant, il va très vite rencontrer du monde : des sortes de morts-vivants hideux, violents, en quête de chair humaine. le premier effroi passé, Rick n'a qu'une idée, s'enfuir pour retrouver sa femme et son fils. Mais dehors, c'est le chaos. La ville est déserte, en ruines et sa famille a disparu. Un inconnu lui résume brièvement une situation dont il a du mal à saisir l'ampleur. Convaincu que les siens se sont réfugiés à Atlanta, il part pour la grande ville. Là-bas, c'est pire que tout. Les morts ont envahi la ville et il est sauvé in extremis par un survivant qui le conduit dans un camp de fortune où sont réunis ceux qui ont échappé à la catastrophe. Il a la joie d'y retrouver sa femme, son fils et même un de ses collègues. Tous attendent l'aide du gouvernement qu'ils pensent imminente.


Sans tergiversations, ce premier tome nous emmène au coeur du sujet : des zombies ont envahi les villes, ils se repaissent de chair humaine et les survivants sont peu nombreux. C'est avec Rick que nous découvrons, avec effroi, l'ampleur des faits. Et ce n'est pas beau à voir ! Mais comme lui, nous n'en saurons pas plus. Que s'est-il passé pour que soudain les morts refusent de mourir et préfèrent hanter les rues et dévorer tout ce qui passe ? Répondre à cette question n'est pas le propos. Pour le moment, il faut s'organiser pour survivre. le petit groupe de rescapés a monté un camp aux abords d'Atlanta et tient vaille que vaille. Un courageux fait des descentes en ville à la recherche de provisions, les hommes surveillent et protègent, les femmes font la cuisine et lavent le linge. Tous ont vu et vécu des drames atroces. Mais la communauté est bousculée par l'arrivée de Rick qui refuse l'attentisme. Il veut armer tout le monde et, surtout, il veut quitter cet endroit qu'il juge peu sûr. Les premières dissensions apparaissent. Malgré la précarité de leur situation et le danger omniprésent, l'humain reste tel qu'en lui-même, solidaire devant l'adversité mais sans renoncer à quelques bassesses, mesquineries et jalousies. Jusque là, c'est le collègue de Rick qui avait pris soin de tous et particulièrement de sa famille. Son arrivée inattendue rompt l'équilibre et une guerre des chefs s'annonce...
L'aventure ne fait que commencer et elle promet son lot de tensions, de drames et d'horreurs. Un excellent début au suspens latent, au climat sombre et inquiétant, rehaussés par les dessins en noir et blanc, crus et hyper-réalistes.
Palpitant et addictif !
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Depuis que j'ai commencé à les lire, j'attends leur parution avec une extrême impatience – plus que pour la saison 4 de la série télévisée qui démarrera en septembre...
Les dessins sont très bons, ils pourraient être « lus » sans avoir besoin de texte, tellement ils sont riches de sens. le langage n'est pas châtié – je lis en anglais -, les personnages ont chacun une personnalité qui leur est propre. Cette BD est très différente de la série, selon plusieurs sources c'est la volonté du scénariste de la série, qui est aussi le scénariste du comics, pour offrir deux visions différentes. En effet, certains personnages qui meurent dans la série, ne meurent pas de la même façon dans les planches du comics ou même, certains personnages qui meurent dans le comics, sont toujours en vie dans la série (je pense à Glenn ou à Michonne).
Mais la différence principale réside dans le fait que les comics sont entièrement réalisés en noir et blanc, ce qui a donné à la série son atmosphère particulière par rapport à une bande dessinée en couleur classique, et à la série télévisée qui est entièrement en couleur. La série télé apporte donc beaucoup d'éléments et de personnages inédits à la série, faisant naître un débat1 entre ceux qui considèrent que c'est une bonne chose, qui permet d'explorer des pistes inconnues ou mineures qui n'apparaissent pas dans les comics, et ceux qui pensent que la série devait plutôt suivre à la lettre le déroulement des comics, sans ajouts d'aucune sorte.
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J'ai découvert cet univers "Walking dead" grâce à la série télévisée (et aussi aux livres) et me suis intéressé que bien plus tard à plonger dans les comics. Et bien m'en a pris car, comme la grande majorité des avis, j'ai adoré ce comics dès les premières pages. Si on compare les deux formats pour cette histoire, on remarque, dans ce premier tome, beaucoup de scènes communes avec la série, mais aussi, un certain nombre d'intrigues et de personnages qui ne sont pas dans le comics. Ainsi que la résolution de certaines intrigues beaucoup plus rapide. Ce qui fait de ce premier tome, une histoire assez similaire au début de la série mais avec assez de différence pour ravir ceux qui ont déjà vu la version TV.
Concernant le dessin pour ce premier tome, je le trouve très travaillé et détaillé, avec des ombrages qui permettent à certaines planches de très bien transmettre toute la frayeur que peuvent ressentir les personnages. Si le noir et blanc peut dissuader au début, je trouve que c'est un bon choix au final. Ça permet d'atténuer le côté gore de certaines scènes et ça traduit également très bien cette sensation d'un monde qui a perdu tout ce qui faisait ça beauté, où seule la mort, désormais, règne.
Côté scénario, on découvre tout juste les personnages, et on sent déjà que les auteurs veulent vraiment développer le côté psychologique de l'humain fasse à une telle situation, avec des personnages aux caractères et aux réactions bien différentes. On ressent leur angoisse et leur incompétence dans cette situation désespérée, quelles sont les meilleurs solutions pour survivre? Comment gérer un groupe de personne? Et on découvrira bien vite que seul les plus forts et les plus chanceux survivront, du moins, physiquement...
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Bien décidé à relire ces comics dont la série a bercée toute mon adolescence, j'ai à nouveau beaucoup aimé ! Et ça fait du bien compte tenu des lectures décevantes que j'ai pu faire en ce mois de novembre et qui ont failli me plonger dans une panne de lecture abyssale.

Rick Grimes se réveille d'un coma à l'hôpital et se rend compte avec effroi que les morts déambulent dans les rues et tentent de dévorer les vivants. Seul et déboussolé, il part vers Atlanta à la recherche de sa femme Lori ainsi que de leur fils Carl dans l'espoir qu'ils soient toujours en vie.

Il est difficile pour moi d'établir une chronique sur un comics, mais je me contenterais de vous dire que l'intrigue est très prenante et l'ambiance haletante. Les évènements s'enchaînent sans temps mort, parfois peut-être est-ce un peu surréaliste (notamment la sortie du coma de Rick sans véritable séquelle ou faiblesse), mais ça n'a pas gâché mon plaisir. L'aspect survie est nettement mis en valeur, que ce soit par la problématique de la faim ou des facteurs environnementaux comme le temps. Et ça, c'est quelque chose qui me plait particulièrement. D'ailleurs, j'apprécie également le fait que Kirkman se focalise sur la nature humaine et les conséquences qu'une telle apocalypse peut avoir sur elle pour en révéler certes une part de solidarité, mais surtout une noirceur sans égal.
J'espère néanmoins que les relations entre les différents personnages seront davantage développées, car il est vrai qu'elles manquent parfois d'intensité et de profondeur puisque les choses évoluent vite.
Quant aux planches, je les ai trouvées à la fois immersives et plaisantes à regarder.

En tout cas, je suis ravie d'avoir fait cette relecture pour me remettre sérieusement dans cet univers que je chéris et en connaître le fin mot. J'ai déjà hâte de relire le deuxième tome !
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Grande adepte de la série c'est avec un peu de réticence que j'ai entamé la lecture des BD. Je n'ai jamais été très BD, et je pense que si le chéri n'y était pas allé de ses supplications et de ses éloges, je ne me serais certainement jamais laissée tenter. Je vous expose donc mon opinion en tant que grande novice, soyez donc indulgents s'il vous plait ;)

Ce qui marque dans un premier temps, ce sont les différences notables avec la série. Difficile en effet de passer outre pour ceux qui comme moi ont vu les trois premières saisons (pas encore vu la 4ème par manque de temps). Je pense que ma critique va plutôt servir à rassurer le public de la série sur la BD et peut-être même, c'est ce que j'espère, lui donner envie de se plonger dans la lecture. Ne vous attendez pas à retrouver exactement les mêmes personnages, ni la même histoire point par point. Chose importante, qui d'ailleurs m'a longtemps freinée, ne vous en faîtes pas pour les spoilers. La BD ne vous gâchera pas le plaisir de la série et vice versa. Ici nous sommes totalement dans un univers parallèle. Certes, on retrouve quelques similitudes, mais on a tellement de surprises ! Je trouve ça formidable de pouvoir retrouver cet univers sur deux supports différents sans pour autant revivre le même scénario ni être lassée. Désormais, je ne peux plus me passer de la BD et je la dévore jour après jour tellement je meurs d'envie de connaître la suite ! D'une manière générale, je la trouve quand même plus sombre, certains protagonistes sont plus sinistres, plus « dérangés » que d'autres, les relations entre personnages beaucoup plus complexes et délicates. le visuel bien sûr, est très important dans la BD. On s'attarde un peu plus sur les illustrations, et les images fixes nous en disent souvent plus long que les dialogues. Petite objection toutefois, pour les personnes ultras sensibles, il se peut que certaines illustrations vous soient insupportables à regarder. Je tairai celle à laquelle je pense en particulier pour éviter tout spoil, mais je préfère être sincère. J'ai quelques fois ressenti le besoin urgent de fermer le livre et de me changer les idées. Cependant, je ne trouve pas non plus que ce soit gore pour être gore. Ces passages sont là pour une raison bien précise, et dans un but véritable. Pour vous donner un ordre d'idée, j'ai lu le premier tome de la BD Kick-ass. Je n'ai absolument pas vu l'intérêt de mettre autant de sang partout et je l'ai trouvée soit dit en passant très médiocre comparée au film.
Ce premier tome, comme vous vous en doutez, expose les bases de l'histoire, on est dans la mise en place du contexte, dans la rencontre avec les personnages. Je ne vais pas vous faire un millième résumé du scénario, juste vous dire que j'ai été transportée dès ce premier tome. J'espère que vous le serez aussi.

En résumé, la BD Walking Dead, bien que je n'ai lu pour l'instant que les cinq premiers tomes est une bonne alternative à la série. Je dirais que les deux sont tout à fait complémentaires et que pour débuter dans l'univers des BD, elle me paraît être un excellent choix.
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Avis portant sur la série:

Je dois avouer que j'ai adoré littéralement. le scénario est terriblement efficace. Je comprends que le cinéma ait également des visées. D'ailleurs, la série a fait un carton dans un genre qui n'est pourtant pas populaire chez la ménagère de moins de 50 ans. J'avoue aisément posséder toutes les intégrales et que c'est l'une de mes séries préférés. Cependant, c'est bien la bd qui m'a amené à la TV et non l'inverse.

L'action ne sera pas pour autant omniprésente. L'auteur laisse le temps au récit de s'installer sur une ambiance de fin du monde. J'ai juste déploré que le début commence sur une idée déjà exploitée par le film 28 jours plus tard de Danny Boyle. Fort heureusement, le reste va se démarquer assez rapidement. On dévore littéralement chaque tome. Je constate également que cela reste bon même sur la durée. Il y a une virtuosité dans l'écriture de chaque scène qu'on ne peut qu'admirer. le travail est remarquable également d'un point de vue graphique.

Il y a un côté terriblement humain qui n'est pas habituel au genre. On découvre toute une galerie de personnages avec leur psychologie propre ainsi que leurs réactions face aux difficultés rencontrées. Par ailleurs, le danger semble émaner de partout. Il y a un côté imprévisible qui fait frissonner. le tome 8 marque d'ailleurs un sommet inégalé. On se rend compte que tout est malheureusement possible dans l'horreur. le tome 14 nous rappelle également qu'aucun personnage principal n'est à l'abri. On regrettera la disparition de personnages qu'on aimait bien mais il y a toujours les autres. Rick demeure le pilier central. L'auteur a une formidable capacité à renouveler le récit pour maintenir le suspense à son comble.

Le tome 22 marque une rupture également temporelle qui relance tout l'intérêt de la série. Que dire également du tome 24 dont la fin nous laisse véritablement sans voix ? On passe certes d'un ennemi terrifiant à l'autre. Cependant, cela sera un véritable rebondissement du scénario que l'on n'attendait pas. Il ne s'agit plus de survivre face à un psychopathe mais c'est plutôt un choix de civilisation sur un mode de reconstruction du monde.

Le tome 26 marque le retour d'un grand méchant que l'on attendait plus. Il revient encore plus machiavélique et fou que jamais. Il faut dire que le public l'aime bien et en redemande. Je connais dans mon entourage une femme fou d'amour pour lui: c'est dire. On est juste un peu étonné de la direction prise par le scénario. C'est un virage à 180 degré. Il est vrai que le tome 27 apporte encore des revirements, des situations inattendues. On regrette juste la disparition un peu trop brutale d'un leader pour les chuchoteurs mais qui sera vite remplacé. On atteint encore des sommets dans la lecture plaisir ce que confirme d'ailleurs le tome 28 alors qu'au niveau de la série TV, on constate un véritable essoufflement à partir de la saison 7. Je suis bluffé par le fait que les scénaristes ont su redynamiser la série après autant de tomes.

J'aimerais pouvoir encore découvrir des séries de cette intensité et de cette qualité. Je sais que cela va devenir de plus en plus rare… J'ai acheté toute la série d'un seul coup : c'est dire que je n'avais pas eu un tel coup de coeur depuis fort longtemps. C'est une série que je qualifie de culte car elle va révolutionner le genre. Et puis et surtout, au fil des tomes, on sent une montée d'intensité qui ne se dément pas après pourtant plus de 20 tomes. C'est tout bonnement extraordinaire !

Note Dessin: 4.25/5 - Note scénario: 4.75/5 - Note Globale: 4,5/5
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La série ne me disant toujours rien, je me suis décidée à commencer à lire le comics.
Et j'ai trouvé ça très bon. Si les zombies sont une menace bien réelle, ce sont les relations entre survivants qui occupent une bonne partie de ce premier tome.

J'ai eu beaucoup de mal au départ à repérer les personnages et à comprendre qui ils étaient mais la séance de présentation autour du feu de camp a été bien utile.
En revanche, j'accroche pas trop avec Rick,un peu trop lisse et parfait à mon goût. Mais comme les personnages sont nombreux, il est difficile de ne pas trouver quelqu'un qu'on apprécie. Pour ma part, c'est Glenn que j'aime beaucoup. le fait qu'il réussisse à entrer et sortir de la ville sans se faire repérer et sans que les autres comprennent comment il fait m'intrigue beaucoup.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Ma 1ère approche des Walking Dead s'est faite à travers l'adaptation télé, dont j'ai avalé les trois première saisons à la suite... Impatiente de pouvoir visionner la saison 4, j'ai découvert que ma médiathèque possédait tous les tomes déjà parus, aussi, je n'ai pas pu résister à la tentation de me plonger dans l'univers des comics.

Ma dernière expérience avec ces BD américaines remonte à mon adolescence quand je lisais celles de mon frère sur Batman ou Superman... Je n'ai jamais été très fan du trait des dessins, mais là, je dois dire que ça ne m'a pas dérangée du tout, tant le soin apporté aux décors (réalisme des bâtiments délabrés et de la nature) ainsi qu'aux détails (mouches voletant autour des zombies ^^) nous immerge complètement dans ce monde apocalyptique !
De même, la trame en noir et blanc contribue à accentuer le sentiment d'angoisse et de désolation qui imprègne chaque page, souligné par un subtil dégradé des niveaux de gris. Ce qui nous épargne en outre une trop grande agressivité visuelle des scènes gores !

Côté scénario, l'histoire ne révolutionne pas le genre (d'ailleurs, les zombies apparaissent surtout en background), mais le point fort de l'intrigue porte sur la psychologie des personnages. Aucun n'est manichéen, ce qui est grandement appréciable, et chacun a conscience que leur survie dépend de leur capacité et de leur volonté à rester solidaires.
Tandis que certains vivent dans l'illusion du retour imminent à une vie normale, d'autres prennent douloureusement conscience du contraire.

”Ca ne sera jamais pareil. On ne retrouvera jamais une existence normale. (page 131)

Dans ce monde voué au chaos et à la précarité, les relations humaines sont déterminantes : la jolie Amy est appréciée pour sa joie de vivre, Donna, malgré son goût prononcé pour la médisance, se révèle dévouée aux autres, Glenn facilité le quotidien des survivants en les ravitaillant régulièrement de produits de l'ancien temps, pas forcément indispensables mais qui leur font oublier pour un temps la dureté de leur situation.

Mais la tragédie les rattrape souvent, et la mort d'un des leurs est à chaque fois vécue comme un traumatisme profond.
Malgré tout, sous le désespoir, le rire affleure parfois, si irrépressiblement qu'il en devient gênant :

”Merde. Avec tout ce que j'ai vu aujourd'hui, je me sens coupable de rire. (page 20)

Si certains bons côtés de la nature humaine restent ancrés en eux, certains survivants, au contraire, se laissent envahir par leurs mauvaises pulsions, se rendant plus monstrueux encore que les zombies !

Sur la cause réelle de cette mystérieuse épidémie qui a plongé le monde dans le chaos, nous n'apprendrons rien dans ce tome. Mais quelques explications nous sont données çà et là sur les événements ou les moyens de lutter contre les zombies, au détour d'une case :

”Le gouvernement a essayé de regrouper tout le monde en ville pour nous protéger plus facilement. Au final, ça a surtout mis toute la nourriture au même endroit. Chaque fois qu'un de ces trucs tue l'un d'entre nous, il devient l'un d'entre eux. En une semaine, toute la ville y est passée. Depuis ... on ne sait rien. Personne ne peut entrer ni sortir. (page 45)

Pour conclure, une lecture très addictive et captivante. L'histoire est servie par une galerie de personnages variés, et psychologiquement aboutis, dont les émotions et les sentiments sont très bien exploités ; le rythme est soutenu du début à la fin, et on n'a qu'une hâte : passer au tome suivant !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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