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Walking Dead tome 27 sur 33
EAN : 9782756093482
152 pages
Delcourt (29/03/2017)
4.13/5   178 notes
Résumé :
Les survivants menés par Rick ont mis en place divers points de contrôle. Negan a disparu depuis quelques jours, lorsqu'il réapparait après avoir assassiné Alpha, la leader des Chuchoteurs. Dwight tient à le descendre immédiatement, mais Magna l'en empêche. Ils décident de l'amener à Rick... Pendant ce temps, Beta a retrouvé le corps sans tête d'Alpha. La tension monte encore d'un cran...
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome fait suite à Walking Dead, tome 26 : L'appel aux armes (épisodes 151 à 156) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 157 à 162, initialement parus en 2016, écrits par Robert Kirkman, dessinés par Charlie Adlard, encrés par Stefano Gaudiano, avec des nuances de gris appliquées par Cliff Rahtburn.

À la frontière du territoire des Chuchoteurs, Dwight (avec Lucille sur le dos) vient prendre des nouvelles auprès de Magna, allongée dans l'herbe, surveillant le périmètre avec la lunette d'un fusil longue portée. Il est accompagné par Laura. Magna lui signale qu'elle voit quelqu'un se diriger vers elle : il s'agit de Negan, souriant comme à son habitude satisfait de lui-même avec un sac en toile jute sur l'épaule. Dwight ordonne à Magna de l'abattre séance tenante, sans sommation. Elle refuse de tirer sur un individu sans défense. Negan les rejoint, salue Dwight et lui demande de l'escorter jusqu'à Rick Grimes. de son côté, Beta se recueille sur la dépouille du chef des Chuchoteurs. Il indique aux autres chuchoteurs présents qu'il refuse de prendre le titre d'Alpha, mais qu'il accepte de prendre leur tête pour détruire les habitants des différentes communautés humaines dont celle de Rick Grimes. Ce dernier écoute ce que Negan a à lui dire et se rend compte qu'il ne souhaite pas mettre à mort Negan. Par contre il refuse de l'armer, et il confie la surveillance de son ancien ennemi à Dwight.

Paul Monroe rend visite à Aaron toujours alité à l'infirmerie. Alex arrive alors qu'ils sont en train de discuter et a vite l'impression d'interrompre un moment d'intimité. À Hilltop, Michonne s'apprête à partir avec plusieurs hommes armés pour retourner renforcer les défenses de la communauté d'Alexandria. Sur place Dwight commence à établir un plan de défense et de surveillance, en s'interrogeant sur le rôle à donner à Negan. Au Royaume, William s'interroge sur la conduite à tenir, s'il doit ou non soutenir Alexandria en y envoyant quelques hommes également, Zachary lui faisant comprendre qu'il y est opposé. Eugene continue de converser avec Stephane à la radio. Gabriel monte à l'échelle d'un château d'eau pour atteindre sa plateforme et voir à des kilomètres à la ronde. Il est effaré par ce qu'il observe et descend rapidement de son perchoir pour aller prévenir le groupe de Dwight, trop rapidement. Rick Grimes discute avec Andrea pour recueillir son avis sur la manière dont il a décidé de traiter Negan. Au vu de sa réponse, il accepte d'accéder à sa demande et d'aller s'adresser aux habitants d'Alexandria qui attendent son discours, qu'il fasse un point sur la situation.

Le titre et la couverture annoncent la couleur : le temps est venu de l'affrontement contre les Chuchoteurs. En terminant le tome précédent, le lecteur savait que cet événement était proche surtout après l'intervention de Negan. le rêve d'une coexistence pacifique s'est évaporé depuis plus d'un tome et l'espoir d'une forme de coexistence placée sous le signe de la tolérance a également été révélé pour la chimère qu'il était. Robert Kirkman a placé son lecteur dans une position réellement inconfortable, en créant une société avec des valeurs différentes de celles de Rick Grimes et des communautés affiliées à la sienne. Il a construit un mode de vie différent, basé sur une valeur que l'on peut juger déviante, mais qui consiste en fait à adapter son mode de vie à son environnement, à apprendre à vivre avec les zombies, plutôt que contre. Il a humanisé plusieurs des chuchoteurs en les individualisant, mais il a aussi montré leurs exactions, ce qui empêche le lecteur de pouvoir prendre fait et cause pour eux, à commencer par la place dévolue aux femmes dans cette société. Pourtant il ne peut pas s'empêcher de voir l'affrontement qui arrive, comme un échec de la politique inclusive de Rick Grimes, une remise en cause de la viabilité de ses convictions, de son projet de construire une société en ayant tiré les leçons de l'Histoire de la civilisation précédente.

Le lecteur sait qu'il va pouvoir bénéficier d'un divertissement visuel de qualité, avec une composante cruelle et sadique, car Charlie Adlard excelle à mettre en scène la violence des combats, la brutalité des blessures, les affres de l'angoisse éprouvée par les personnages dans des situations de vie ou de mort. Il s'est donc fait une image assez précise a priori de ce qu'il va trouver. Il aurait dû créditer les auteurs de plus de savoir-faire, car du coup, il se trouve décontenancé par ce qu'il découvre. Adlard & Gaudiano ont fort à faire avec une distribution nombreuse, et un peu éparpillée. Au fur et à mesure des épisodes qui passent, des personnages meurent et ne reviennent pas, et d'autres sont intégrés dans les participants réguliers. le lecteur apprécie l'équilibre graphique dont ils bénéficient, assez différenciés pour être identifiables en 2 cases maximum, sans être des caricatures. Il n'éprouve pas de difficulté à reconnaître Paul Monroe grâce à sa barbe et sa coiffure très caractéristiques. Il identifie Aaron du fait de sa situation de convalescent. La marque au visage de Dwight le rend aisément reconnaissable. Bien sûr, il est impossible de se tromper sur Negan et son accoutrement immuable : jean, tee-shirt blanc, blouson noir, et sourire franc. le lecteur remarque quand même que quand Negan est amené menotté devant Rick, Gaudiano insiste un peu trop sur les plis de son visage entre le nez et la bouche, au point de donner l'impression qu'il a une large moustache. Par la suite, certaines expressions de visage ont un peu perdu de leur intensité ou de leur nuance.

La surprise de la narration visuelle réside plus dans les images chocs qui se font attendre. Ladite narration s'est faite plus naturaliste, plus mesurée dans sa dimension descriptive. Les êtres humains se conduisent de manière plus civilisée, ce qui est cohérent avec le niveau d'organisation qu'ils ont retrouvé. Les coups portés contre les zombies sont plus efficaces, plus maîtrisés. Mis à part une tête coupée, il faut attendre que les zombies se mettent à agresser des humains, avec l'aide des chuchoteurs pour retrouver des images vraiment ignobles. Néanmoins, le conflit devenant ouvert dans la deuxième moitié du tome, le compte en horreurs visuelles y est bien au final. Dès la deuxième page le lecteur constate une autre évolution dans le mode narratif. Cette première comporte 11 cases, ce qui est un nombre assez élevé pour un comics. Ce phénomène se reproduit à la sixième page, avec 13 cases, dont 12 carrées exactement de la même taille, bien alignées en 3 rangées de quatre. La huitième page est construite sur un gaufrier de 16 cases, toutes de la même taille, en 4 lignes de 4 cases. Adlard utilise cette mise en page à plusieurs reprises tout au long de ce tome pour des discussions avec des réponses du tac au tac, ou des actions rapides et simultanées, ou une succession de mouvements dans une même scène. Cela constitue une nouveauté dans la narration, et permet de concentrer plus d'informations dans un même espace. Les auteurs s'en servent à la fois pour impulser un rythme de lecture rapide, sans être superficiel, et pour pouvoir intégrer plus d'informations.

L'ensemble des pages de ces 6 épisodes est donc construit sur la base d'un découpage en 16 cases. Il y a peu de pages comportant réellement 16 cas (en 4*4 cases), car souvent plussieurs cases sont fusionnées en une seule, pour former une bande de la largeur de la page ou des cases plus grandes. L'artiste continue d'utiliser des dessins en pleine page, ou parfois de concevoir une construction sur les 2 pages se faisant face. Cette façon de concevoir le découpage des pages impulse donc un rythme de lecture, mais constitue également une grille rigide qui apporte un cadre à la narration. Une fois qu'il l'a repéré, le lecteur devient conscient de cet effet induit. Bien sûr, Adlard & Gaudiano bénéficient d'une intrigue qui avance rapidement et d'un scénariste qui sait très bien qu'il raconte une histoire dans un média visuel. Il y a donc une variété dans les situations et dans les lieux. le lecteur peut voir le calme et le confort croissant dans les communautés protégées par un mur d'enceinte ou une palissade résistante. Il laisse son regard se promener aux alentours lors des séquences à l'extérieur, observant ces zones redevenues sauvages, et ces grandes étendues.

Les artistes savent toujours aussi bien insuffler du mouvement lors des séquences de dialogue, même si la proportion des cases occupées par des têtes en train de parler reste élevée. Ils intègrent les petits gestes du quotidien que ce soit des marques d'affection entre Andrea et Rick, ou au contraire une posture de défiance entre William et Zachary. Comme d'habitude, le lecteur guette dans les gestes et les visages, des indications de l'état d'esprit des personnages représentés, pour essayer de deviner leurs intentions ou d'anticiper leurs réactions. Ce tome comprend également son lot de scènes d'action, dans lesquelles Adlard et Gaudiano sont tout aussi efficaces. Ça commence avec l'avancée inexorable d'une vague de zombies au milieu desquels se tiennent quelques chuchoteurs. Les auteurs rappellent ainsi que la menace des mort vivants est toujours bien présente et qu'ils constituent une force qu'il convient de ne pas sous-estimer. le lecteur peut ensuite voir l'efficacité de l'entraînement de la milice quand ils ont l'occasion de défourailler sur ladite vague de zombies. Il y a aussi des affrontements au corps à corps, toujours aussi morbides dans leur violence sèche et les morts stupides causées par les zombies maladroits mais mortels quand même. Au fur et à mesure des épisodes, le lecteur mesure mieux à quel point l'utilisation de cette grille de 4 par 4 joue sur sa perception du déroulement des événements. Cette forme rend toutes les attaques différentes de celles des précédents tomes, rien que du fait de la mise en page. En outre, Adlard se sert de la grille pour des effets très différents, allant de l'action fractionnée sur plusieurs petites cases à de courts intervalles, à la juxtaposition d'actions simultanées mais se déroulant dans différentes communautés.

Robert Kirkman se montre tout aussi inventif dans son intrigue, pour éviter toute impression de redite. Il a préparé les ressources des forces en place sur plusieurs tomes à l'avance. le lecteur n'éprouve donc pas la sensation que l'auteur sort des éléments de sa manche, évitant l'effet deus ex machina. Cependant comme les différentes actions sont portées par des personnages bien identifiés, elles en portent la marque de leur personnalité. de plus, l'absence d'Alpha modifie significativement le déroulement de l'attaque des chuchoteurs. Ainsi, tout en ayant tout annoncé et montré à ses lecteurs, Kirkman réussit quand même à les surprendre dans l'exécution des attaques. Il se montre d'autant plus habile, qu'ainsi il n'a pas à se reposer sur l'effet choc de la mort d'un ou plusieurs personnages de premier plan pour tenir son lecteur en haleine.

Le lecteur apprécie que le scénariste passe directement à la guerre contre les chuchoteurs, plutôt que de délayer pendant encore quelques épisodes supplémentaires. Il lui en sait d'autant plus gré, que l'intrigue secondaire initiée dans le tome précédent avec le contact radio établi par Eugene Porter fait grandir en lui l'envie de passer à la phase suivante du récit, tout en voulant savoir comment la communauté de Rick Grimes et les autres vont juguler la marche en avant des chuchoteurs, et quel prix ils auront à payer pour ce qui s'annonce comme une victoire. Comme d'habitude le lecteur se rend compte qu'il est complètement captivé par l'intrigue, qu'il veut savoir comment ça va se passer, et quelle en sera l'issue. Comme d'habitude, Robert Kirkman lui en donne plus pour son argent. Il s'occupe de l'éléphant au milieu de la pièce : Negan, son retour, son positionnement au sein de la communauté. La gestion de ce personnage reste particulièrement délicate, puisque dès qu'il apparaît dans une scène, il écrase tous les autres par son magnétisme naturel. du coup, Kirkman y va franchement. le tome précédent a permis de comprendre que Negan a sa propre idée sur les actions qu'il convient d'entreprendre et qu'il joint le geste à la parole. le lecteur ne sait plus trop quoi penser quand Negan explique calmement qui il a assassiné froidement et pour quelle raison, Rick Grimes. Il est visible que Negan ne ressent pas d'empathie pour les autres, un véritable sociopathe. le lecteur n'en est que plus troublé quand Rick Grimes ne trouve rien à redire à ces exécutions sommaires, comme s'il reconnaissait leur nécessité et leur bienfondé.

Le lecteur n'est pas au bout de ses surprises en ce qui concerne Negan. Kirkman se montre très cruel, quand Negan dit tout haut ce qu'il pense de Sherry à Dwight, sans aucun égard pour Dwight qu'il avait défiguré au fer à repasser. Comme le lecteur s'y attendait, Negan récupère sa batte de baseball, mais cette séquence ne se déroule en rien comme il avait pu l'imaginer, avec des conséquences totalement inattendues. Il y voit bien sûr le moyen pour Kirkman de faire descendre de quelques crans l'aura de Negan, mais il s'en sert également pour en montrer plus sur sa personnalité. Celle de Rick Grimes évolue également de manière significative, en particulier au travers des remarques d'Andrea lui faisant observer que sa place n'est plus au coeur de l'action. Carl Grimes a droit à quelques répliques, mais il reste au second plan. La guerre contre les chuchoteurs revient sur le thème de la coexistence de sociétés fondées sur des valeurs différentes, avec un jugement sans appel sur le fait que cette coexistence n'est pas possible. La réaction des représentants de la communauté du Royaume à la demande d'aide de Rick Grimes est également sans appel et en dit long sur l'utopie de la société imaginée par Rick Grimes.

Avec ce tome, les auteurs comblent une fois encore toutes les attentes des lecteurs, en évitant de trop faire traîner en longueur la guerre contre les chuchoteurs, et faisant progresser la situation de Negan. Mais comme à leur habitude, ils le font en surprenant le lecteur par les évolutions de la situation, et même par le forme de la narration visuelle.
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Cette fois, ça y est ! Une nouvelle guerre est sur le point de se déclencher et ce sont nos « chers » Chuchoteurs qui lancent les hostilités ! En même temps après tome 26 qui se titrait « L'Appel aux armes », c'était la moindre des choses d'enchaîner sur un tome de combat âpre, et qui risque de rester avec un goût amer dans la bouche de certains lecteurs si vous teniez encore à certains personnages en particulier.

Le 26e tome était porté par une surprise intéressante, ce 27e est plutôt sur la confirmation. Peu d'énormes surprises au programme, mais deux stratégies bien agencées qui s'affrontent. En effet, Negan revient du camp des Chuchoteurs, à la grande surprise des habitants d'Alexandria, Rick en premier, et raconte le méfait qu'il a perpétré à l'encontre d'Alpha, chef des Chuchoteurs. Ceux-ci vont forcément se venger illico et la guerre est plus qu'imminente. Rick et ses comparses comptent mener bataille à Alexandria avant tout et donc y réunissent le plus de troupes armées possibles, s'attendant à voir venir une cohorte de morts-vivants guidés par les Chuchoteurs. Des éclaireurs sont envoyés pour les contenir en certains points stratégiques. Comme toujours dans ces situations tendues, certaines fautes ne pardonnent pas et nous avons droit à du mort inutile à souhait. C'est intéressant de voir un vaste plan militaire s'organiser, se planifier dans un tel univers post-apocalyptique, c'est assez frais, même pour une série qui en est à autant d'épisodes. Finalement, ces Chuchoteurs suscitent des situations captivantes avec une montée en tension qui convient, même si on peut toujours critiquer la façon dont ils « dirigent » leurs meutes de morts-vivants sans jamais se faire coincer eux-mêmes. Dans cette nasse, Negan apparaît définitivement comme un très bon personnage, profond à souhait, et pas uniquement parce qu'il est sans filtre avec ses congénères, balançant propos potache sur insulte à tout bout de champ.
Graphiquement, ce tome est un peu particulier, peut-être y a-t-il un changement qui s'opère dans les choix graphiques. Les auteurs ont davantage opté (voire même constamment dans ces six épisodes, en fait) pour un découpage systématique des planches en un damier de quatre cases sur quatre. C'est inutile pour chaque petite scène où la progression des hordes de morts-vivants est à mettre en valeur, mais quand ce découpage est systématique, il perd de sa puissance évocatrice, d'autant que cela limite la propension habituelle des comics de casser cette rigidité. Charlie Adlard, aidé de Stephano Gaudiano, a donc moins l'occasion de faire des planches sur une pleine page mettant en valeur une posture héroïque ou un regard évocateur (il me semble que cela ne survient qu'une fois dans ces six épisodes). Plus de valeur est apporté au zoom sur des têtes ahuries, sur des membres décharnés, mais les détails ne sont pas pour autant des plus soignés, il semble parfois difficile de terminer l'épisode mensuel à temps (le rythme est toujours un problème pour ces comics réguliers).

Un très bon tome, malgré un graphisme qui pêche un petit peu, qui maintient la tension au sein de la série et, même si les années passent sur ce comics, l'idée de base ne se fane pas comme peut le faire la série télévisée qui en est dérivée.

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Il a fallu que j'arrive au vingt-septième volume de cette série culte interminable pour que je me décide enfin à en écrire quelques mots… Cette histoire US de zombies, Walking dead se poursuit de rebondissements en rebondissements. Elle est aussi adaptée sous forme de série pour la télévision, Robert Kirkman, le scénariste de la BD, étant impliqué dans la série TV.

Avec Charlie Adlard (dessin), Stefano Gaudiano (encrage) et Cliff Rathburn (trame et niveaux de gris), Kirkman a réussi le prodige de nous captiver sans nous lasser, tout en sacrifiant régulièrement quelques personnages attachants. Restent surtout Rick, l'ancien policier de la première heure qui mène la communauté d'Alexandria ; Carl, son fils, qui vit avec ceux de la Colline ; Andrea, la compagne actuelle de Rick, très adroite au tir ; Michonne, la meilleure amie de Rick ; Maggie Green qui dirige la Colline ; Negan, un homme très dangereux qui nous a fait frémir d'horreur quelques épisodes auparavant et qui s'est échappé ; Dwight, l'ex-adjoint de Negan, qui est avec Rick…
Depuis quelques épisodes, les Chuchoteurs, ces survivants qui se recouvrent avec la peau des morts, sont entrés en piste pour nous effrayer encore davantage. Negan a réussi à supprimer Alpha, leur leader mais ils n'abdiquent pas d'autant plus que la fille d'Alpha, Lydia, a choisi de vivre avec les survivants normaux…
Toujours en noir et blanc et beaucoup de gris, ce numéro 27 offre beaucoup de petites vignettes mais Rick semble avoir vieilli malgré ses 38 ans, marqué par toutes les épreuves subies. Quand un danger est évité, une menace écartée, en voilà une autre qui surgit et menace de disparition ces survivants auxquels nous sommes attachés.
La horde des zombies est toujours là, menaçante. Des pages mystérieuses, surprenantes, en rupture du récit, intriguent et alimentent le suspense. Remarquablement dessiné, un visage horrifié suivi d'une double page révèle ce qui va suivre car les visions d'horreur, de sang, de mort sont nombreuses.
Si Eugène pose problème avec sa radio, il faudra attendre d'autres volumes pour savoir car le suspense est bien entretenu et maîtrisé, tendresse et sentiments ne sont pas absents avant qu'une bataille gigantesque nous plonge dans une double page. C'est Carl qui rappelle que toutes les choses faites auparavant « nous rappellent pourquoi on se bat si fort : pour être des gens bien. »

Avant de nous offrir une belle galerie très expressive d'illustrations en couleurs signées Charlie Adlard et Dave Stewart, Walkind dead nous a laissé avec une double page terrible car une horrible menace plane et le suspense insoutenable nous fait désirer encore plus le numéro 28 !


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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A la fin du tome précédent, Negan décapitait l'alpha des chuchoteurs. Et contrairement à ce qui aurait pu être imaginé, il retournait à Alexandria voir Rick et la communauté. Bien sûr l'accueil est des plus froids, hostile. Mais tout le monde est indécis vis-à-vis de Negan...

Pendant ce temps les chuchoteurs se mettent en marche. La baston s'annonce. On est dans du connu... du moins à première vue.

Mais le moment est venu d'imaginer une stratégie... et d'aller chercher du soutien dans les différentes communautés. C'est là l'aspect intéressant du tome. Certaines communautés acceptent. D'autres renâclent, d'autres refusent... Cela promet de belles explications dans le futur.

Pour l'instant, le combat tourne à l'avantage de Rick et de ses troupes. Jusqu'à ce que l'on se rende compte que les chuchoteurs n'ont envoyé qu'une très petite partie de leurs forces... le pire reste à venir dans le tome suivant.

Negan a fait son taf. Que cache-t-il? Est-il redevenu civilisé? tous les doutes sont permis. Et les communautés qui refusent de soutenir l'effort, elles tablent sur l'affaiblissement d'Alexandria pour s'en emparer ensuite. Mais si Alexandria tombe, qui sera le suivant...?

Côté dessin, il y a de superbes perspectives pour percevoir l'ampleur de la masse de zombies arrivant, et de magnifiques doubles pages très prenantes et qui saisissent les tripes. Quelques essais de mise en page alternative, plus ou moins réussies. Par contre, la couverture est faiblarde.

J'ai plusieurs fois tourné les pages avec anxiété, la boule au ventre, parce que l'on sait que tout est possible, n'importe qui peut mourir, et l'attente du prochain volume sera longue.
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Comme le titre laisse suggérer, la menace représentée par les Chuchoteurs prend encore de l'ampleur dans de ce vingt-septième volet reprenant les épisodes US #157 à #162.

Depuis l'introduction de ces étranges individus qui se cachent sous un masque de chairs pour passer inaperçu aux yeux des vrais morts-vivants, il ne faisait aucun doute que la saga allait se diriger vers une confrontation entre la communauté de Rick Grimes et ce groupe qui ne cherche pas à reconstruire l'ancien monde, mais qui souhaite au contraire vivre en harmonie avec les morts-vivants. En utilisant et en se mêlant aux hordes de zombies, les Chuchoteurs insufflent une nouveauté bienvenue à la menace des morts-vivants, obligeant la communauté de Rick à imaginer des nouvelles stratégies de combat afin de venir à bout de ce nouvel ennemi.

Suite au cliff-hanger inattendu du tome précédent, le lecteur était inévitablement très curieux de voir quel rôle Robert Kirkman allait réserver à Negan. Lorsque les premières planches montrent un Negan tout sourire qui se dirige vers la communauté de Rick un cadeau sous le bras, ceux qui s'attendaient à le voir à la tête des Chuchoteurs pour se venger de Rick seront pour le moins surpris. Si la capacité de Robert Kirkman à nous surprendre à travers les actions de ce personnage charismatique s'avère à nouveau grande, le plaisir de retrouver Negan et sa batte de baseball sur le devant de la scène l'est également.

Ce tome est également marqué par de nouvelles menaces qui se profilent à l'horizon, démontrant que Robert Kirkman ne compte pas s'arrêter là, mais nous concocte encore quelques belles intrigues à venir. Il y a d'une part la communauté du Sanctuaire qui refuse de prêter main forte à Rick face aux Chuchoteurs. Mais il ne faudrait pas non plus oublier les actions d'Eugène Porter qui, à force de chipoter avec sa radio, parvient à entrer en contact avec un mystérieux interlocuteur et, connaissant Kirkman, cela ne présage rien de bon.

Visuellement, Charlie Adlard se fait aider par Stefano Gaudiano à l'encrage depuis plusieurs tomes et le duo continue de se montrer particulièrement efficace. Une collaboration fortement saluée car elle permet d'augmenter le rythme de production sans nuire à la qualité de l'ensemble. J'ai uniquement eu un peu plus de mal à identifier les différents personnages lorsque ceux-ci s'affrontaient au milieu des morts-vivants avec leurs visages recouverts d'un masque de chairs… mais difficile d'en vouloir aux dessinateurs car ce problème est inhérent à cette nouvelle technique de combat.

Une valeur fixe dans mon Top comics de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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critiques presse (4)
SciFiUniverse
09 janvier 2020
Pour qui s'attache plus aux relations entre les personnages qu'à l'action pure, ce tome n'est pas le plus intéressant - même si son concentré d'action le rend palpitant. Son twist final créera un suspense haletant en vue du prochain volume.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
ActuaBD
22 mai 2018
On renoue avec un certain esprit initial de la série tout en traçant le chemin vers un ailleurs que l’on devine déjà démesuré, tant la surenchère en matière d’échelle semble la logique profonde du passage d’un arc narratif à un autre.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
28 avril 2017
Si l'action est bien au rendez-vous dans ce tome 27, on reste tout de même sur notre faim.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BulledEncre
25 avril 2017
Un tome très réussi et captivant !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
_ Alors... on va porter ça tout le temps maintenant ? ça serait pratique dehors...
_ Non. C'est un manque de respect... c'étaient des gens avant. Pas question d'en prendre l'habitude. Cette pratique dégueulasse devrait disparaître avec les Chuchoteurs.
_ Ouais. Je n'avais pas pensé à ça. On passe tellement de temps à les combattre, à les tuer, à les fuir... c'est facile de ne les voir que comme ça. C'est facile d'oublier à quel point c'est triste tout ce qui est arrivé à ces gens.
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Je suis aussi utile qu'un eunuque manchot dans un baisodrome ! Filez-moi un putain de flingue !
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"Pierre, papier, ciseaux, batte. La batte. Défonce. Les couteaux. Putain, mais t'es pas un marrant, toi ! ça, c'est mon excalibur ! Ma super-étoile d'invincibilité. Ma putain de boîte d'épinards ! T'es baisé, enculé de ta mère !" # Negan
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Il y a des gens, dehors, qui meurent pour nous. Nous, on meurt pour leur livrer ce dont ils ont besoin.
Sinon... on est quoi ?
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C'est ici, ma maison. vous n'auriez pas du venir ici. Les chuchoteurs c'est fini.
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