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Citations sur L'homme qui savait la langue des serpents (189)

Le monde va à vau-l'eau, et même la source a un goût amer.
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Il se contenant de hausser les épaules.
"Il y en a qui croient aux génies et fréquentent les bois sacrés, et puis d'autres qui croient en Jésus et qui vont à l'église. C'est juste une question de mode. Il n'y a rien d'utile à tirer de tous ces dieux, c'est comme des broches et des perles, c'est pour faire joli. Rien que des breloques pour s'accrocher au cou pour faire joujou."
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… j’ai grandi dans une maison tellement envahie de principes qu’il ne me restait plus de place pour respirer. Je hais les principes. Je veux être heureuse. (p.304)
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Ce sont de vieilles légendes, les gens ne les ont inventées que parce qu’ils ont besoin de trouver des solutions simples à tous les problèmes compliqués : nul ne veut connaître ses limites.
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Tout cela, c’est Oncle Vootele qui me l’a raconté. Moi, mon père, je ne m’en souviens plus. Et maman n’aimait pas parler de lui : à chaque fois, elle se raidissait et elle changeait de sujet. Je crois que jusqu’au bout elle s’est tenue pour responsable de sa mort, et peut-être bien qu’elle avait raison. Elle s’ennuyait au village, vu qu’elle ne s’intéressait pas aux travaux des champs ; pendant que son mari allait labourer, tout faraud, elle traînait dans les bonnes vieilles forêts qu’elle connaissait bien, et c’est ainsi qu’elle fit la connaissance d’un ours. La suite est claire comme de l’eau de roche, c’est d’une telle banalité. Bien peu de femmes leur résistent, ils sont si grands, si tendres, si gauches, si velus. Et puis ce sont des séducteurs nés, les femmes les attirent à ce point qu’ils ne perdent jamais une occasion de s’approcher de l’une d’entre elles pour leur grogner quelque chose à l’oreille. Dans le temps, lorsque notre peuple vivait encore en majorité dans la forêt, il y avait sans arrêt des histoires de femmes qui s’acoquinaient avec des plantigrades, jusqu’à ce que le mari tombe sur les amoureux et chasse le grand brun.
Bref, le galant se mit à nous rendre visite, toujours à l’heure où mon père était aux champs. C’était une créature fort amicale – Salme, qui a cinq ans de plus que moi, se souvient de lui et m’a raconté qu’il lui apportait toujours du miel. Comme tous ses congénères en ce temps-là, il parlait un petit peu, car ce sont les moins bêtes des animaux, à part les serpents bien entendu, qui sont nos frères. Les ours, bien sûr, ils ne disaient pas grand-chose, et ce qu’ils disaient n’était pas particulièrement intelligent – mais un amoureux a-t-il besoin d’être brillant ? Et pour les choses de tous les jours, cela suffisait largement.
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Après moi, elle disparaîtrait, car ce dont nul ne sait rien, ce que nul n'a vu, n'existe plus vraiment.
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Rien de nouveau sous le soleil. Les gens sont toujours en train d'inventer un quelconque croquemitaine pour se décharger sur lui de leurs responsabilités.
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-Alors personne n'en sait rien de cette clé ?
-Non, mais il y a quand même une légende que le vieux a oublié de te raconter. Il paraît qu'à la nuit du solstice d'été la fougère fleurit, et que c'est précisément la fleur de fougère qui est la clé.
-Ça fleurit, les fougères ?
-Bien sûr que non. Mais c'est si bon de croire qu'il suffit de traîner dans la forêt une nuit de solstice et de cueillir une fleur, et hop ! Voilà la clé. Il y a des gens qui préfèrent entretenir ce fragile espoir plutôt que d'accepter l'idée qu'ils auront bon faire la culbute ou le poirier, la Salamandre restera toujours introuvable. Les hommes vivent d'espoir, aussi ténu soit-il : ils ne se satisfont jamais de l'idée que quelque chose soit irrémédiable.
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-Est-ce que ces braillements vont se terminer un jour ? On aura jamais la paix, il passe son temps à ouvrir tout grand la gueule et à hurler comme un loup !
-Cher vieux voisin, répondit le moine paisiblement, ce genre de musique est aujourd'hui fort en vogue dans la jeunesse. Tu es âgé, tu as d'autres goûts, mais tu devrais comprendre que le temps va de l'avant et que ce qui ne te plaît pas peut procurer du plaisir à la jeune génération qui prend exemple sur Jésus-Christ.
-C'est ce type qui t'a appris à chanter comme ça ? cria le petit homme trapu.
-Bien sûr que c'est le Christ. C'est l'idole des jeunes. De telles mélodies sont celles qu'entonnent les anges au paradis et les cardinaux en la sainte ville de Rome. Pourquoi devrai-je m'abstenir de les chanter si tout le monde chrétien les entonne ?
-Chez moi, c'est pas le monde chrétien, coupa le Sage des Vents. Pardonne-nous de t'avoir déranger, tu devais être en train de faire la sieste.
-Bien sûr que je faisais la sieste ! Et juste au moment où je dormais le mieux, voilà ta charogne de fils que se met à pleurnicher comme si la merde était venue lui boucher le trou du cul !
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C'est la sottise qui est humiliante, pas la sagesse.
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