43, rue du Vieux-Cimetière, tome 3 : Jusqu'à ce que la morsure nous sépare

Troisième tome des aventures de Les Perance, dorénavant adopté par Ignace Bronchon l'écrivain et Adèle Vranstock le fantôme... Cette fois-ci, Lester va essayer de convaincre ses nouveaux parents d'accueillir un chien et va se voir embarquer dans une chasse au trésor à travers toute la ville.
Les personnages sont attachants et parviennent à faire le bonheur autour d'eux : ici, ils réconcilient un frère et une soeur qui ne se sont jamais entendus et qui se disputent un héritage.
Cette série de romans épistolaires est toujours aussi drôle, avec plein de jeux de mots. Je suis fan !
A lire à partir de 8/9 ans

Une série d'un charme dingue!
Je suis décidément admirative de la légèreté avec laquelle les deux auteurs (une soeur écrit, l'autre illustre) réussissent à tricoter leurs intrigues. Parce que comme dans les précédents tomes, elles ne se facilitent quand même pas la tâche.
D'abord, il y a plusieurs fils à suivre. Pourquoi Ignace bronchon, allergique aux poils de chat, se met-il a éternuer alors que le chat a disparu? Pourquoi le chien Secret passe-t-il son temps à aboyer depuis la mort de son maître Placid MacAbbey (oui, le jeu de mots est intentionnel)? Pourquoi des pièces de monnaie précieuses se retrouvent-elles semées dans divers endroits de la petite ville? Enfin, où est passé Les, qui a fugué après que ses parents adoptifs lui ont interdit d'adopter Secret?
Ensuite, et c'est une des petites merveilles de cette série, tout est raconté sous forme de roman épistolaire hybride, avec des lettres, des conversations téléphoniques, des extraits de journaux, et bien sûr, des dessins.
Je conseille donc une fois de plus d'entrer dans ce jeu de piste où les méchants finissent toujours par comprendre leurs erreurs et devenir gentils.

Si tu ne lis pas les premiers livres, tu ne comprendras rien du reste de la série. Celui-ci change tout et Lester n'est pas un bon enfant depuis qu'il a des nouveaux parents. Histoire familiale, de vengeance, d'amour. Bonne lecture!

Il se passe des événements si étranges au manoir Vranstock situé au numéro 43 du Vieux-Cimetière…
Si vous n'avez jamais entendu parler de Lester et de ses curieux parents adoptifs, vous apprendrez à les connaître en découvrant ce troisième volet de cette série imaginée par deux soeurs à l'humour décapant.
Ce nouvel opus est tout aussi original dans sa présentation que les autres épisodes. Roman épistolaire « hybride », il se compose non seulement de lettres mais également de coupures de journaux, de dessins, de conversations téléphoniques retranscrites qui animent les échanges entre ces différents personnages qu'ils soient vivants ou bien trépassés.
Extrêmement ludique, la lecture de ce livre atypique ressemble fort à un véritable jeu de piste. Quel plaisir de progresser dans cette histoire en déchiffrant ces éléments si disparates mais si habilement orchestrés !

N'hésitez plus à franchir le seuil du 43, rue du vieux cimetière, car d'autres épisodes sont à prévoir en plus des titres déjà parus.
Une série qui sera appréciée dès 9 ans
(Karine)

Après la fin du tome 2, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes au manoir Vanstrock, puisqu'Ignace et Adèle étaient devenus les parents – un peu particuliers, certes – de Les, et que les parents biologiques et indignes du jeune auteur avaient été mis hors d'état de lui nuire. Que se passe-t-il donc dans ce troisième tome ?
Et bien…. Ignace est allergique. Et pas qu'un peu. A quoi ? Aux poils de chats. Certes, ce n'est pas nouveau, c'est juste bien plus grave – surtout que le chat de la maison a disparu ! Quel peut être la cause de tels éternuements ?
Quant à Les, comme presque tous les enfants du monde, il veut un chien, il le veut d'autant plus qu'il en a trouvé un. Restent à convaincre l'ensemble des habitants du manoir, et ce n'est pas gagné.
Reste aussi à suivre une curieuse chasse au trésor, opposant un frère et une soeur autour de l'héritage de leur père, que l'un et l'autre avait totalement oublié jusque là. Je parle de leur père, pas de l'héritage. Je pourrai reprocher à la fin de cette histoire d'être un peu trop moraliste et heureuse pour être crédible (après tout, nous sommes dans un livre de littérature jeunesse américain), c'est bien le seul bémol que j'adresserai à cette série, toujours drôle et inventive.
PS : ne ratez pas l'élucidation de l'allergie d'Ignace !
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