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KOCHKA. La maison des mots perdus.

Ravi (Soleil, en sanscrit), est un petit garçon de dix ans qui vit à Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace avec ses père et mère. Son père est un célèbre médecin et il est souvent absent, parcourant le monde pour son métier. Asha (espoir, en sanscrit), sa maman ne parle pas français mais elle chante en bengali des berceuses à son fils. Ce dernier va à l'école au village voisin ; il est autonome et prend le car seul. Il a des amis, Paul et Louise, il me semble…. Excusez-moi et pardonnez-moi, je n'ai plus le livre sous les yeux ( il est à Lyon et moi, à Limoges). J'avais rédigé une petite critique et lors de mon retour en Limousin j'ai jeté par erreur ma prose….

Tous les ans, le jour de son anniversaire, son père fait livrer un énorme gâteau. Ce dernier est partagé entre tous les écoliers. Cette année, Ravi est mélancolique. Malgré les recommandations de Mr Daïsuké-Natsuki-Akimaso, véritable guide spirituel de l'enfant, la tristesse s'est emparée de l'enfant.

Et un soir, surprise, à la sortie de l'école son père est présent. Il va lui dévoiler son origine. Ravi va connaître le passé de sa maman, la rencontre de ses parents, l'amour qui les unit. Ce roman initiatique aborde l'adoption, la généalogie de nos ancêtres, la quête de l'identité, l'espoir. A la suite de cette révélation, le foyer va se resserrer un peu plus et le petit garçon va s'épanouir de jour en jour. Sa maman va également bénéficier de la bienveillance des voisins.

Ce petit roman jeunesse est à lire par les jeunes enfants 10-12 ans ; Un petit récit plein de poésie, de douceur, de tendresse et d'amour. La création d'une famille aimante revêt diverses formes et, l'adoption de l'enfant par le mariage de son "père" avec Asha, sa mère est une belle preuve d'amour. L'amour qui unit ses trois êtres est merveilleux. Un véritable cadeau de la vie que cette étrange et improbable rencontre entre les « parents » de Ravi. Je recommande la lecture de ce petit joyau aux parents et aux grands-parents avant d'aborder le thème de l'adoption, de la parentalité. de plus la couverture est toute douceur ; les tons pastels affirment cette délicatesse, cette grâce.
(15/03/2023)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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En librairie depuis le 8/02, La maison des mots perdus est un roman jeunesse absolument magnifique ! La couverture aux tons chauds invite au dépaysement et à la douceur.Touchant à souhait, l'histoire qui se déroule sous nos yeux est riche en émotions. J'ai aimé retrouver l'Alsace, ses montagnes et ses habitants. Dans La maison des mots perdus, Kochka nous invite dans la famille de Ravi (qui veut dire soleil), sa mère Asha et son père, un médecin renommer trop souvent absent. Alors qu'il fête ses dix ans, Ravi est triste et se sent seul. Les points doré que peint sa mère et ses chants en bengali n'apaise pas la solitude qu'il a en lui. le directeur de l'école remarque le changement soudain du petit et met en oeuvre avec Monsieur Daisuké-Natsuki-Akimasa, des moments de dialogues et d'apprentissages. Ce roman jeunesse de 168 pages aborde la quête d'identité, mais aussi sur l'histoire familiale et les secrets si douloureux, qu'ils prennent trop de place. C'est un roman de bienveillance, d'amour, de partage et de gratitude. Les petits lecteurs seront envoûtés par la plume de Kochka remplie de douceur, de poésie et d'espoir.
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Incontournable Avril 2023


Comme il est étrange, ce petit bout de récit qui se dit "roman jeunesse", avec sa poésie, sa douceur soyeuse et ses personnages hétéroclites.


Dans ce roman, vous trouverez:


Un chauffeur de bus, nommé Jour de Fête, qui adore escorter les jeunes vers leur lieu de Savoir.


Un gardien d'école, un "samouraï" qui a trois prénoms, ceux de ses défuntes amours, femme et fille, s'est rebâtit dans cette même école.


Un Directeur d'une école particulière, Capitaine de son navire, l'oeil à l'affut, qui s'est vu confié la surveillance d'un garçon par son papa globe-trotteur.


Ce même papa, médecin et spécialiste qui parcours le monde, qui a ramené avec lui, un jour une "princesse indienne", pour la mettre à l'abri.


Cette princesse indienne, Asha, muette, mais pas complètement, peinturant des gouttes dorées sur les murs de la chambre de son fils, qu'elle aime d'un amour solaire.


Soleil, "Ravi" en sanskrit, a dix ans. Enfant choyé et aimé, il fréquente une école singulière, où un capitaine-directeur, un chauffeur-gardien, un gardien-samouraï et tous un réseaux de gens chaleureux gravitent dans son univers.


Ces personnages ont chacun leur histoire et ici, leur histoire les mène sur le chemin de Ravi. Notre jeune héro vit en quelque sorte dans un écrin aussi beau que chaleureux, mais son histoire comporte une part d'ombre.


Attention, à partir d'ici, il y aura des divulgâches.


Étienne Perrier, son père, offre à Ravi un gâteau confectionné par un grand pâtissier à chaque anniversaire, délivré à l'école, où tous les enfants peuvent en profiter. Cette particularité sous-tend deux choses. La première, que monsieur Perrier est en réalité peu présent auprès de sa famille, qui vit en Alsace, à Sainte-Marie-Aux-Mines, dans une grande maison. La seconde: La maman de Ravi ne vit pas selon le calendrier connu. Elle ne parle toujours pas français et semble vivre dans leur maison comme on vit dans une bulle, en retrait de tout.


Ravi a donc une famille peu commune, avec une maman avec laquelle il ne peut pas réellement communiquer et un père toujours absent. Mais nous apprendrons que pour ses dix ans, Ravi se verra confier un secret, celui de l'histoire de sa mère, et donc un peu de la sienne. Femme indienne rescapée sur le bord du Gange, alors qu'elle n'était qu'un nourrisson, Asha grandit dans un orphelinat. Elle a une affection toute particulière pour les bébés de l'orphelinat, auxquels elle chante des chansons. Un jour, s'est le drame. Elle se fait agresser. Et tombe enceinte. Elle subit un nouvel accident qui lui fera rencontrer le docteur Perrier. Touché par l'histoire de la jeune maman en devenir, il lui propose de l'épouser pour la ramener chez lui, en France, où elle et son enfant à naitre seront à l'abri.


Cette histoire me fait penser à un conte, un peu en raison de la narration, mais aussi en raison du côté "improbable" de son univers. Dans ce monde, toutes les blessures vont guérir. Toute le monde est incroyablement altruiste. Il se dégage de ce livre une réelle chaleur, qui fait écho au prénom du héro. À travers cette histoire, on sent la forte présence de la philosophie, qui interroge la vie, élabore sur le deuil, l'art de se reconstruire et la compassion des humains pour d'autres humains. Est-ce que c'est réaliste? Peut-être pas. Mais ça fait du bien. C'est comme boire un thé à la pomme un matin d'automne.


En soi, il s'agit d'un personnage qui doit faire face au fait qu'il est un enfant du viol. Cependant, il y a eu un tel degré de préparation de la part des divers acteurs sociaux autours de lui et un tel amour de la part de ses parents, que Ravi va passer au travers somme toute facilement. Je ne pense pas que le but était de rendre le tout réaliste, mais plutôt de mettre l'accent sur les éléments protecteurs qu'on peut trouver autours des enfants. L'auteur semble engager les adultes à être présents, soucieux, et empathiques. En cela , il aurait bien raison.


J'ai trouvé l'histoire de Daïsuke, le "samouraï" aux trois prénoms, touchante, certes, mais sa reconstruction et sa guérison lui donne ainsi un parcours du combattant. Combiné a sa philosophie du bushindo, Daïsuke possède un "savoir expérientiel" et une écoute active très pertinente à Ravi. Connaître l'adversité rend plus fort, mais aussi plus empathique. Nombre d'intervenants ont été eux même des gens en détresse. J'aime que cette dimension de l'expérience soit ici mise en lumière.


Aussi, nous sommes bien plus que notre naissance. Nous sommes la somme de nos expériences, de nos rencontres, de nos forces et de nos rêves. Ravi avait beaucoup de ces éléments, même si je peux comprendre son sentiment à l'égard de son papa absent. Heureusement pour lui, une fois affranchit de son secret, le médecin prend plus de place au sein de sa famille.


J'aime l'idée de la force collective comme bouclier autours des enfants. Chaque personnage de l'école avait un rôle très engagé, de toute nature et sans hiérarchie. Tous ont leur importance et tous sont cohérents ensemble. Cet espèce de cocon bienveillant mériterait d'exister pour de vrai.


Je pense qu'a travers les phrases d'une grande poésie et les nombreuses "leçons de de vie", le livre peut être intéressant à faire extrapoler par les jeunes lecteurs. Il n'est pas confrontant ou scabreux, au contraire, il est d'une incroyable douceur. Plusieurs passages peuvent paver des discutions sur des aspects sociaux, personnels ou philosophiques. Il y a un peu cette idée d'évoluer en tant que personne, de recoller les morceaux brisés et de guérir, peut importe que la blessure soit mentale ou physique.


Donc, en résumé: C'est beau, c'est chaleureux, c'est inspirant et à certains égards, réconfortant. Je serais curieuse d'entendre mes jeunes lecteurs me confier ce que ce livre leur a inspiré. Et comme je souhaiterais que tous nos enfants à travers le monde puisse être aussi intensément estimés que Ravi.


La couverture est fort jolie et reflète très fidèlement l'atmosphère du roman.


Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.
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Ce livre, c'est de la poésie en intraveineuse.
Je connaissais Kochka grâce au Chant de Loon alors j'étais plus que ravie de continuer sur ma lancée avec celui-ci. Mais déjà - commençons par le début - on en parle de la beauté de cette couverture ?

La maison des mots perdus m'a touché et émue. On y parle quête d'identité et secrets de famille.
Du haut de ses 10 ans, Ravi va chercher à découvrir ce que ses parents lui cache et en découvrir davantage sur ses origines. Chercher à comprendre pourquoi sa maman ne parle pas.

Ce récit est prenant, poignant et très bien écrit. Peu de pages mais l'essentiel est là et c'est tout ce qu'il fallait.
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La maison des mots perdus est un roman jeunesse touchant. Ravi est un petit garçon qui vit sur la montagne avec sa mère et son père, qui est souvent en déplacement. le jour de ses dix ans, Ravi sent une certaine tristesse s'abattre sur lui, son père est loin, sa mère est là physiquement mais ses pensées sont ailleurs. Elle ne parle pas, Ravi vit entouré d'un silence, parfois ponctué de chants bengali émanant de sa mère. Pourquoi sa mère ne parle pas ? Pourquoi se sent-il aussi triste ? Ravi va alors découvrir beaucoup de choses sur son histoire familiale.
C'est un très beau roman sur la quête de soi, la quête d'identité. Mais aussi sur le regard que l'on porte sur ses parents, sur la tentative de comprendre leur passé et comment cela peut jouer sur leur présent. J'ai moins aimé le traitement des personnages secondaires, où tout le monde en fait trop, où rien n'est crédible. le personnage qui est le plus juste (mis à part Ravi et sa famille), et Monsieur Daïsuké-Natsuki-Akimasa, qui incarne un guide spirituel pour Ravi.
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📚Certains romans sont de petites douceurs qui ne demandent qu'à être déballées. La Maison des mots perdus de Kochka est de ceux-là. J'ai été d'abord happée par la couverture aux couleurs chaudes, illustrée par Thibault Prugne. Puis attirée par son titre poétique qui m'a grandes ouvertes les portes de l'histoire de Ravi.

🖊La maison des mots perdus est un livre lumineux. Avec Ravi, on redécouvre que la vie est comme une flamme. Cette vie qui nous brûle parfois mais qui prend de la vigueur lorsqu'on l'attise ensemble. Et qui fait briller les yeux quand elle est partagée.

Une fois encore, les mots simples et doux de Kochka font mouche. Pour dire ce qui n'avait jamais été dit. Pour écrire l'histoire d'une vie commune où le chant de chacun est écouté. Dans un choeur mosaïque et harmonieux.

👩 Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/la-mais..
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« La maison des mots perdus » est un adorable petit roman jeunesse, absolument touchant, et une vraie petite merveille à mettre en toutes les mains.

Enfants comme adultes seront forcément émus par le beau récit de Ravi, ce petit garçon à la maman qui ne parle pas français, mais qui chante sans arrêt, et au papa doux mais régulièrement absent.

Un livre profondément poétique, doux, la quête d'un petit garçon à la découverte de ses origines et de celle de sa famille. Une vraie splendeur, un petit bijou d'amour et de poésie.
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Une très belle histoire qui met en scène avec douceur et pudeur les relations intergénérationnelles et le poids des non-dits.
Comme à son habitude, Kochka décrit avec poésie et chaleur les aléas de la vie et du coeur. Elle met des mots-pansements sur les blessures de ses héros et montre au lecteur qu'on peut se relever à la lumière d'une amitié.
Un livre touchant de simplicité.
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Une histoire poétique et philosophique
Facile à lire avec ses chapitres courts
Des personnages originaux
Une jolie couverture
Une belle écriture

Un roman très touchant sur la quête d'identité qui parlera autant à des adultes qu'à des enfants.
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Une histoire toute en douceur sur la relation avec les parents, les non-dits, mais aussi le passé et les secrets que les enfants peuvent porter pour leur parent.
C'est aussi une réflexion sur la richesse que peuvent apporter des adultes bienveillants dans la vie des enfants. Des adultes bien entendus aux vies diverses.
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