Mon impression aujourd'hui est que la série s'améliore au fur et à mesure de ses chapitres.
Les histoires sont de plus en plus souvent profondes, humaines, marquantes.
Les trois derniers chapitres de ce tome ("La chasse aux démons", "Un jour de pluie" et "L'ombrelle") ne sont même pas des histoires d'assassinat. Daigoro y représente clairement l'innocence et l'humanité. Il traverse ce Japon et ses coutumes, son histoire, ses habitants, observe, agit - autant que le permettent son âge et son éducation.
On remarque le lien qui l'unit à son père dans "Un jour de pluie" où ce dernier sera un allié important.
Dans ce tome, surtout sur les dernières histoires, je trouve qu'une tonalité plus sombre domine, portée par un sentiment d'impuissance.
A mon sens, le graphisme semble aussi s'être amélioré - non pas dans son trait - mais dans son importance. Il n'est plus rare de voir des pages entières contenant au plus, quelques bruits et onomatopées. Ces pages transmettent beaucoup de force aux chapitres.
Le tome contient également deux textes ("L'essor des arts martiaux au Japon entre les XVIe et XVIIe siècles" et "Structuration de la figure du samouraï - 1970-2020"), 9 pages écrites par
Julien Bernard de la chaîne Youtube "Capsule Manga") et un glossaire. Ces pages documentaires ne m'ont pas semblées particulièrement intéressantes. le glossaire, par contre, est toujours bien utile.