Je croyais que j'allais déguster un petit chocolat de Noël ! Une bouillie infâme les amis !
Pourtant l'intrigue est valable. Cela se passe sous le règne de la Grande Catherine. Glièbe Ivanovitch a combattu vaillamment les Prussiens et reçoit à sa retraite une terre fertile et une dizaine de moujiks. Il se marie, a des enfants. Mais voilà qu'il a un nouveau voisin.
Catherine II a octroyé à ce général un bien de cinq cents paysans, une terre avec forêts, lacs, droits de chasse, droits de pêche... mais cela ne lui suffit pas et il veut s'approprier la prairie fertile de Glièb. Il lui propose en échange quelques arpents stériles. Glièb refuse et le Général envoie cent paysans faucher l'herbe de sa prairie et battre sa dizaine de moujiks. Glièb décide de porter plainte. L'ukaze du sénat donne les prairies au Général mais Glièb demande le paiement d'une indemnité. Et là, il lui faut partir à Petersbourg. et demander audience au conseil de l'Empire. Il laisse sa femme, ses enfants et part avec deux fidèles moujiks pour la capitale...
La construction du récit est très alambiquée. Cela commence par un éloge de la tsarine qui a remis au goût du jour les tribunaux. Et la suite de l'histoire de Glièb est vraiment peu claire et donc ennuyeuse à la longue. La critique sociale est imprégnée de morale chrétienne mais alors au secours Léon ! Je n'ai pas compris grand chose.