Hazadef, tome 1 : Le crépuscule des Dhals

« Oyez ! Oyez, habitants d'Hazadef et d'ailleurs ! Venez écouter l'histoire de la reine Orielpha l'hazadul, du roi Karyum, son époux aimant. Venez découvrir les aventures de Pogam, jeune garçon enlevé par les pirates, recraché par la Maré et sauvé par Youssé Hatlané, un brave paysan ! Venez vous enquérir des exploits d'Arkel, le protecteur du roi. Et de ceux de Sasha, celle qui veilla sur la princesse Okriana qui devenue reine osa défier les Dhals qui dominaient les éléments et les êtres vivants. Leur pouvoir n'était contrebalancé que par des êtres élémentaires, les hazaduls, de sexe féminin, le plus souvent humaines. Venez ! Vous ne serez pas déçus par la plus grande épopée vécue par le continent d'Hazadef ! »

Critique :

Ana KORI a créé un continent qui vit replié sur lui-même, un endroit qu'il est impossible de quitter car la Maré recrache tous ceux qui tentent de s'y aventurer. le pouvoir repose sur un équilibre fragile avec d'une part la reine, une hazadul, et de l'autre les quatre Dhals, des dieux qui commandent aux éléments. Mais sont-ce vraiment des dieux ? Une jeune princesse, Okriana, au moment de devenir à son tour une hazadul, manifeste des pouvoirs qui inquiètent terriblement les Dhals. L'équilibre qui règne sur Hazadef risque de se rompre…

Cette histoire de fantasy est très typée féminine et pour adolescent.e.s. Elle pourrait énerver les amateurs du genre qui ne jurent que par « le Trône de Fer » ou « La Roue du Temps ». Pourquoi ? Ici, pratiquement pas de diplomatie, de trahisons, d'êtres ambigus ou une multitude de concurrents. Il y a les gentils, braves, généreux, amicaux, ouverts, s'alliant sans problème face au mal et en face, quatre hypocrites répugnants, dominateurs, escrocs, violeurs, entourés de goules et de harpies.
Ce roman est donc à éviter si vous aimez les coups tordus, l'ambiguïté des personnages, la mort des héros (pensez au Trône de Fer)…
Par contre, si vous aimez les histoires qui se terminent bien où les bons ont (presque) le dernier mot, les belles histoires d'amour romantique, où les héros sont essentiellement des héroïnes, alors, faites-vous plaisir ! « le Crépuscule des Dhals » est écrit pour vous et il est probable que vous le lirez d'une seule traite…

Un beau voyage qui sent bon l'Orient. le résumé m'a intriguée, je craignais une fantasy peut-être un peu trop classique mais la richesse supposée de cet univers m'a donné envie de lui laisser une chance.

Je préfère commencer par les petits points qui m'ont dérangée pour pouvoir terminer en beauté par le positif. Au final, les seules remarques qui me viennent à l'esprit concernent la forme et je n'ai pas grand chose à redire sur le fond. Globalement, je dirais que je n'ai pas été touchée par la plume. C'est un ressenti tout à fait personnel et en rien une critique "objective", mais j'ai trouvé cette plume assez factuelle : elle est au service de l'histoire, elle fait avancer l'intrigue mais ne s'attarde pas sur les émotions des personnages, les descriptions des paysages, bref les détails qui permettraient de ralentir le rythme et de s'immerger totalement dans le récit.
Or, j'aime qu'on vienne me chercher et qu'on me fasse sentir l'odeur des épices orientaux, le vent chaud et le soleil cuisant, les couleurs des tentures, j'aime ressentir les sentiments des personnages pour pouvoir rire, pleurer et m'énerver avec eux, et pour tout cela, j'ai besoin que la plume me guide. Ici, je me suis donc concentrée sur le récit, sans avoir vraiment l'impression d'en faire partie. Encore une fois, ce n'est pas grave et ça se défend, c'est d'ailleurs une plume qu'on retrouve très souvent dans la fantasy jeunesse (qui a été ma tasse de thé à l'adolescence, mais dont je me suis lassée). J'ai d'ailleurs souvent pensé aux Illusions de Sav-Loar de Manon Fargetton, qui m'avait fait la même impression (et c'est un livre très apprécié ! Je ne suis juste pas le bon public pour ces plumes). En-dehors de ça, il reste quelques coquilles (mais il est difficile de les éviter totalement lorsqu'on fait de l'autoédition).

Mais si je me concentre sur l'histoire, là j'ai beaucoup de compliments en stock ! Déjà, l'univers d'Hazadef est extrêmement riche. J'ai aimé cette touche orientale dépaysante, les structures sociales et hiérarchiques, l'étendue de ces territoires, la promesse d'autres personnages fantastiques dans les prochains tomes grâce au voyage en bateau, bref, c'est un monde très intéressant et que je continuerai à explorer avec plaisir.

L'intrigue aussi est très bien pensée : on sent que l'auteure a des années de jeux de rôles derrière elle, et je salue le travail qu'il a fallu pour mettre en place les différentes trames narratives, les enjeux politiques, territoriaux, les complots et les rumeurs qui font le sel de ce livre. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, j'ai apprécié les idées innovantes et les retournements de situation et je n'ai pas vu défiler les pages.

Au niveau des personnages, j'ai bien apprécié Okriana, une jeune nana débrouillarde au caractère bien trempé. Ses parents sont également attachants, et ses prétendants ont chacun leurs arguments, et je suis très intriguée par ces Dhals dont on ne sait encore pas tout. Pour un premier tome, il aurait été facile de tomber dans la confusion et là aussi je salue le travail de l'auteure pour avoir organisé son propos et toutes les informations qu'elle voulait nous donner, dans un ensemble digeste et rythmé.

Bref, c'est une belle réussite pour un premier tome. Je pense qu'il plaira particulièrement aux amateurs de fantasy jeunesse, par son rythme soutenu et sa plume très centrée sur l'histoire, et je suis très curieuse de voir ce que l'auteure a en réserve pour la suite ! Je lui souhaite en tout cas un beau succès.

Ce livre est un recueil de magie, une sorte de boite de pandore. Une fois que vous ouvrez ce livre, vous êtes happé dans un univers atypique. Cet ouvrage comporte un monde merveilleux, même si le début comme vous pouvez le voir dans l'extrait n'en laisse pas paraître. Dès les premières phrases ont est entraîné dans cet univers, on veut en savoir plus, on veut savoir la suite de l'histoire. Ce livre offre un monde qui fait rêver, un monde qui est amour et paix, un monde utopique semblable à nul autre. Un univers où le karma et la justice divine est une belle réalité. Enfin cela est comme ça jusqu'au jour où tout à basculé. 

Ce livre est une magnifique histoire. Il est une vrai bouffée d'oxygène pour le lecteur qui le lit. Il  vous emporte totalement, on à l'impression de quitter la pièce où on lit notre ouvrage pour plonger directement au coeur même de l'histoire.  

La plume de l'auteure aide beaucoup à ce sentiment, elle est fluide, dynamique et addictive, elle vous ensorcellera. Elle vous enveloppe dans son histoire à l'allure de contes et vous portera doucement mais activement jusqu'à la fin. Un livre magnifique, un livre que j'ai beaucoup aimé. L'auteure nous communique beaucoup d'émotion, de sentiments. Un ouvrage que je vous recommande chaudement, vous n'allez pas être déçu du voyage que vous allez entreprendre avec celui-ci. 

Le titre Hazadef, le crépuscule des Dhals, m'a tout de suite intriguée. Et, oups, j'ai ouvert la boîte de Pandore…. J'ai découvert un monde merveilleux qui vous invite à le suivre dès les premiers mots. Un monde qui est équilibre. Un monde qui est amour. Un monde qui ne ressemble à nul autre. Un monde où le karma est une belle et douce réalité. Un monde où tout est initiation. Jusqu'à ce que…. le grain de sable. Toujours ce fameux grain de sable. Et ce monde fut.
Hazadef, le crépuscule des Dhals est une superbe histoire. Une histoire entre une quête et une odyssée. L'histoire d'une prophétie. Quel est le danger? Est-il éminent? Que faire? La prophétie se réalisera t-elle? C'est ainsi que l'on se laisse prendre par cette histoire. Une histoire où les personnages ne ressemblent qu'à eux-mêmes et sont forts de leur particularité.
Hazadef, le crépuscule des Dhals est un roman qui vous accueille , vous enveloppe et vous emporte dans un conte qui n'en est pas un. Un roman qui vous envoûte par la beauté de ses personnages. Des mots. de l'histoire. Un roman où on s'évade dans un monde des mille et une magies. L'écriture est légère et vous emporte sur l'aile de la magie Ottomane. La lecture est facile et addictive. Eh oui, une fois le livre ouvert, on ne le lâche plus.
J'ai aimé Okriana. Belle femme et belle âme. Femme forte. Douce. Juste. Femme intègre face aux Dhals. J'ai adoré ce monde. Cet univers. Ana Kori a signé un véritable chef-d'oeuvre. D'une grande beauté. Découvrez-le. Vous ne le regretterez pas.

Merci à l'auteur pour sa confiance.

Ce roman est un roman plein de magie. C'est un monde subtil avec tant de choses à l'intérieur qui nous fait voyager. Je crois que je vais le résumer comme ça.

le monde l'auteur est un monde où on voit enfin le karma agir en temps et en heure, on réalise qu'il existe bel et bien. On est emporté dès les premiers mots, les premières pages et je vous dis, on ne peut pas le lâcher jusqu'à la dernière page. Je trouve qu'il change des lectures habituelles et nous donne toute autre chose. J'ai même été surprise, et ...
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