Quelle histoire effroyable !
Et pas effroyable, je veux dire : sombre, glauque, un tantinet effrayante (juste un peu, en ce qui me concerne, j'ai pu la lire le soir sans dormir la lumière allumée).
Les couleurs sont sombres et passées, et les seules couleurs vives proviennent des feuilles d'automne qui s'infiltrent partout.
Une petite ville en apparence tranquille qui cache un secret sombre et dérangeant, associée à un soupçon de fantastique ? Il n'était pas besoin de faire offrir un livre de
Stephen King à la fille de l'héroïne pour faire une clin d'oeil au maître de l'horreur.
L'ambiance de cette petite ville est un clin d'oeil en soi !
Ce roman graphique commence comme un thriller avant de progressivement basculer dans l'horreur et le fantastique.
La chanson qui circule à travers la ville fait par moment penser à la comptine de Lizzie Borden.
L'histoire en elle-même n'est pas si originale (j'ai déjà vu ce scénario dans un épisode de Supernatural), mais le support visuel apporte une ambiance particulière qui ne rend pas tout à fait pareil qu'un film, une série ou un roman.
L'héroïne n'est pas, au premier abord, très sympathique, mais malgré son attitude autodestructrice, on finit par s'attacher à elle (enfin, juste un peu).
Au-delà de l'histoire en elle-même, automnale est un très bel objet-livre qu'on se fera un plaisir d'avoir dans sa bibliothèque.