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EAN : 9782369690856
192 pages
Quasar Editions (26/05/2021)
3.56/5   9 notes
Résumé :
Les catastrophes écologiques ont eu raison de la civilisation humaine. Les rares survivants se sont organisés en une micro-société qui veut rejeter les erreurs du passé. Dans cette communauté sans Dieu, sans technologie, où l'homme est mis sur le même plan que les animaux, le jeune Narval découvre un message secret laissé par sa mère disparue : "lasouffertsousponcepilate".
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je suis terriblement désappointée par ce roman. J'en attendais autre chose. La 4e de couverture annonce "Un chef-d'oeuvre de science-fiction chrétienne !" Je cherche encore l'aspect chrétien dans ce roman. Mis à part, un morceau de papyrus de l'évangile de Jean, mentionnant "ilasouffertsousponcepilate"...de vagues évocations de Jésus, sans jamais le nommer, et qui arrivent bien trop tard à mon goût dans le roman, tout est trop mystérieux et trop voilé. Je m'attendais à des choses plus claires.
En lisant le résumé, j'imaginais Narval, chercher et découvrir qui est celui qui a souffert sous Ponce Pilate, avec une vraie évocation de l'oeuvre de Jésus. Mais cela n'est jamais abordé. Et je lisais, je lisais, en me disant, cela va arriver, et je voyais le nombre de page restante diminuer, et rien...

Alors, pour cet aspect particulier de la foi chrétienne, c'est une déception.

Pour l'aspect science-fiction, disons que nous sommes dans un temps lointain, où les humains se sont reconstruits en plusieurs clans, avec des aptitudes différentes, mais aucune technologie.

Pour l'histoire en elle-même, il y a des idées intéressantes autour de l'écologie, du poids de l'homme sur la nature etc...De cette volonté aussi de se débarrasser de Dieu, et du fait qu'au fond de l'être humain, il y a malgré tout ce manque, cette recherche de quelque chose.

Mais j'en attendais tellement autre chose, qu'au final, le tour pris par l'histoire m'a déçu.

Le roman est bien écrit, mais le vocabulaire employé est parfois un peu trop élaboré, j'ai dû utiliser le dictionnaire à deux ou trois reprises pour des mots que je ne connaissais pas ! Pour un roman à destination de la jeunesse, c'est un peu rude malgré tout. Je ne sais même pas à partir de quel âge je pourrais le conseiller, étant moi-même restée parfois hermétique à certains passages.

Au final, j'ai eu l'impression de lire un tome d'introduction, qui appelle à une suite, car je suis clairement restée sur ma faim.

[Masse critique, jeunesse, novembre 2021 - J'ai apprécié trouvé un petit mot manuscrit de l'éditeur accompagnant le livre, me remerciant pour ma lecture !]
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Dans un monde post-apocalyptique, ruiné par les catastrophes écologiques qui se sont succédées, les humains survivants ont rejeté en masse leur culture, leur organisation et jusqu'au souvenir du monde d'avant. Dorénavant, ne subsite que quelques groupes vivants en villages ou en autarcie. Chaque groupe a ces caractéristiques : les Asters enseignent, les Kelyphos vivent en communauté proches du fleuve, d'autres vivent isolés sur la montagne. L'humain est considéré comme un animal bipède, et uniquement ainsi.

Alors, évidemment, le jeune Narval détonne : orphelin de père et de mère, boiteux, à l'intelligence différente, toujours en questionnement...
Seuls sa soeur Lophi et son ami Marlin en sont proches.

Lophi et Narval découvrent un jour une phrase secrète, cachée dans le journal de leur mère défunte : "Il a souffert sous Ponce Pilate". Cette simple phrase les met en danger, car si l'humain n'est qu'un animal, alors l'idée même d'une divinité est à proscrire de ce nouveau monde.

Commence alors le début de leur périple, pour comprendre qui ils sont, apprendre comment leurs parents sont morts, et ouvrir les yeux sur le monde.

Le premier chapitre est poignant. J'avoue avoir eu de la peine à rentrer dans les chapitres suivants, où l'on suit l'itinéraire intérieur de Narval, qui n'est connu pour sa loquacité... Il s'agit davantage d'une dystopie que d'un roman de science-fiction, que j'ai vainement cherché entre les pages.
Le caractère religieux est également assez réduit, puisqu'il fait uniquement référence à l phrase découverte par Narval et Lophi : pas besoin de connaissances ésotériques pour apprécier la lecture ;)

Je pense que ce livre peut plaire à un public assez jeune (collège/lycée), et qu'il faut le voir comme un roman apportant matière à réflexion (qui est l'homme, en fin de compte? qu'est-ce que l'essentiel?) plus que comme un ouvrage de science-fiction !
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Intrigué par la quatrième de couverture qui nous annonce « un chef-d'oeuvre de science-fiction chrétienne », j'ai souhaité lire ce roman.

L'histoire évoque un monde post apocalyptique, on se retrouve dans une société proche de celle de la préhistoire avec quelques artefacts de notre monde actuel disparu.

L'entrée en matière se fait avec un texte fort dans les trois premières pages poussant un peu plus loin la logique actuelle de notre monde mourant, jusqu'à sa disparition.

Hélas il eût été souhaitable que l'auteur s'arrête là.

Je ne suis jamais parvenu à entrer vraiment dans l'histoire ou l'intrigue décousue, s'il y en a une.
Le langage est trop souvent implicite, les personnages et leurs rôles sont difficiles à appréhender (sans doute trop de personnages aux noms peu familiers).

Ce roman est présenté comme une lecture pour adolescents. J'ai bien peur qu'ils s'y ennuient et s'y perdent.

Je n'ai pas compris assez rapidement que l'expression « chef-d'oeuvre » est un choix de l'éditeur pour améliorer la vente. Peut-on parler de chef-d'oeuvre pour une oeuvre si récente qui n'a pas encore pu faire ses preuves ? Assurément non. Mais le temps ne sera pas plus favorable.

L'éditeur précise qu'il s'agit d'un roman «chrétien »... Mise à part une brève évocation implicite de Jésus, Dieu ou l'Esprit Saint dans ce qu'il y a de plus naïf et du mot final du texte: Jérusalem, le lien avec la religion n'est pas flagrant, même lorsque, comme moi, on a reçu une éducation catholique (avec laquelle j'ai pris mes distances depuis).
A la rigueur, on peut préciser que pour comprendre cette oeuvre, on a besoin, comme pour les textes de la Bible, qu'on nous l'explique ou qu'on nous l'interprète.

J'ai eu beaucoup de difficultés à finir la lecture alors même que le livre ne fait que 186 pages !

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Dans un monde où la civilisation telle qu'on la connaît a disparu pour laisser place à une société hiérarchisée et ultra protectrice, un frère et une soeur qui n'ont jamais compris le décès soudain de leurs parents, cherchent un sens et des réponses au désarroi qui les habite.
Un roman vite lu, apprécié, mais j'aurais aimé que l'auteur, qui a un talent certain, détaille beaucoup plus l'intrigue, précise davantage les caractères des personnages et approfondisse le contexte intéressant qu'elle a imaginé.
Une sympathique lecture de vacances.
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Le roman commence comme un coup de poing, avec force, par la description du monde juste avant sa destruction. Dans le nouvel ordre érigé par les survivants, la nature autrefois maltraitée sera désormais souveraine.

Dans ce monde où ne subsistent ni tradition, ni chronique, où sont autorisées uniquement des réponses rabâchées, poser des questions, se poser des questions n'est pas conforme et fait de vous quelqu'un de différent.
Une fiction puissante au style très agréable, des péripéties prenantes, des réflexions incisives dans un roman subtil. Dépaysement, surprises et réflexion garantis !
Lien : https://123loisirs.com/livre..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il fut un temps où l'on n'avait plus de larmes pour pleurer. On suivait les infos, on chiffrait les morts, on répétait «quel malheur », mais au fond, on ne ressentait rien. On multipliait les émoticônes, mais à force de se vautrer dans les émotions, plus aucune ne valait. On lisait « Trois victimes égorgées », «Quatre cadavres retrouvés », « Un village décimé », « Un bateau torpillé », puis on s'égosillait sur les réseaux sociaux, on ajoutait un bandeau noir à sa photo de profil, avant de cliquer sur une autre page, où l'on oubliait. On aurait dû se lever, mais on était affalé. On aurait dû être à genoux, mais on n'y croyait plus. Parce qu'on n'avait même plus de compassion pour soi-même.

Comment était-ce arrivé? Que s'était-il passé? Les ondes, les ordinateurs, l'Internet, cet immense tentacule avait tout gangrené. La Toile, comme l'appelaient les pionniers, était devenue la plus impitoyable des toiles d'araignée, tissée serrée, dévorante. Elle avait momifié l'humanité. Tous les petits signes qui auraient dû être des preuves d'amour, un SMS, un appel téléphonique, un commentaire, étaient désormais des menaces, des cris de guerre, des serments de haine, des crachats. Frère contre frère, lame contre lame. La machine s'était emballée et le monde virtuel était non plus une dimension du réel, mais plus réel que le réel, plus lugubre que le hurlement d'un loup sous la pleine lune, plus cruel que la cruauté.

Le silence n'existait plus, l'âme du monde avait été recouverte du magma assourdissant des Choses On n'avait plus besoin de caresse, ni de présence, ni de la veilleuse du salon, on avait des écrans, des claviers, des télécommandes. Le nez penché, on marchait dans les rues sans savoir quel temps il faisait, on invitait la terre entière à table avec soi, en oubliant sa famille, en ignorant son voisin. Un nouveau single, une nouvelle collection, une nouvelle vidéo, un nouveau buzz, un nouveau hashtag, l'esprit n'avait plus un moment à lui, et pourtant il ne pouvait éluder complètement le bout du chemin : à certains moments, presque sans crier gare, il était brutalement envahi par un aperçu.
Alors, dans un flash, dans un coup d'oeil derrière le voile, il le sentait : le dégoût. L'affreux dégoût. Les heures de pointe, les vitrines, les enseignes lumineuses, les sacs de course, les passages piétons, les canettes sur les trottoirs, les embouteillages, les marteaux-piqueurs, les actus, les soldes, les escalators, les talons, les emballages, les rails dans les tunnels, les noirceurs des hommes... tout était dégoût. Alors on recherchait sa banquise, mais elle avait fondu; on voulait sa savane, elle avait été désherbée; on rêvait de son désert, il avait brûlé.

Tout autour, le monde s'engorgeait de déchets.

Ce fut l'heure où la Nature demanda son tribut.

L'homme s'était cru invincible, et il était trop tard. Arriva une pandémie, puis une deuxième; se multiplièrent les inondations, les séismes, les tsunamis. Les îles furent englouties, les littoraux disparurent sous les flots, les mégalopoles s'ensevelirent sous leurs cendres. Les nuisibles infesterent, le climat malheureux anéantit les moissons. Famine après famine, invasion après invasion, l'humanité se mourut. Ou presque.
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J'ai élevé cent trente-sept enfants du Mérou. Je les ai vus naître, grandir, apprendre, j'ai été témoin de leurs premiers pas, de leurs premières dents, de leurs premiers éclats de rire, de leurs premiers «pourquoi ». J'ai essuyé leurs larmes, j'ai soigné leurs fièvres, apaisé leurs cauchemars. Ils arrivaient, et ils partaient. J'ai appris à dire au revoir. Durant quarante printemps, quarante étés, quarante automnes, quarante hivers, j'ai bercé les émois de l'humanité, ses colères, ses révoltes, ses rêves. Une question a couru sur toutes ces lunes: pourquoi, alors qu'elle aspire tant, cette humanité se contente-t-elle de si à peu ? Pourquoi les discours sont-ils si forts et les actes si médiocres ?
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