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3,63

sur 142 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Le poisson mouillé "... Je le renomerais plutôt "Le petard mouillé", et très étiré avec quasiment 700 pages...
Je n'ai franchement pas accroché, mais ce n'est que mon retour.
J'adore ces polars imprégnés de l'histoire allemande pré per ou post seconde guerre mondiale ( particulièrement Kerr, Rademacher, Gilbers ...).
Mais là l'on recherche encore quel est l'apport du contexte historique au canevas du roman, si ce n'est l'appartenance au courant national-socialiste de l'un des inspecteur de la brigade des moeurs berlinnoise.

Bon d'accord, il n'est nullement obligé d'ancrer un roman au contexte historique dans lequel il est sensé se dérouler, mais alors on ne le vend pas comme tel !
Le fond historique est édulcoré, soit. Mais qu'au moins la trame policière soit solide.
Or là, l'on frise l'indigence : comment penser que la mutation d'un enquêteur suite à bavure puisse rester secrète au coeur même d'un système policier corrompu et clientéliste, quand bien même il dispose d'appuis solides ?
Quant à l'enquête elle même, linéaire et évolutive à coups de théatre factices, de coïncidences opportunes et faciles, elle reste plate mais calibrée pour offrir de réguliers rebondissements pour une série télé.
Quant à la romance développée, elle est d'un prévisible... Je n'en rajoute pas.

Et, coincidence, cet ouvrage et la série déclinante sont la base d'un feuilleton télévisuel à succès et que je n'ai pas vu. Bon je n'ai rien loupé si le scénario est calqué sur le roman.

Bref une (trop longuette...) déception, mais selon les retours, il s'agit du moins bon des ouvrages de la série. Donc, pris de remords quand à ce retour pour le moins mitigé, et bien que ceci ne soit pas mon habitude, je me promet de dézinguer le second tome dès le fin de la future lecture s'il n'est pas plus complexe que celui-ci.
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Un commissaire Berlinois un poil borderline pris dans la tourmente des années 30, ça ne vous rappelle rien .....
Pourtant le contexte est bien différent du Berlin du commissaire Gunther.
L'action se déroule en Mai 1929 et une certaine insouciance règne encore sur cette ville.
Le commissaire Géréon Rath qui vient d'arriver de Cologne mène l'enquête. Des crimes visant la communeauté Russe sont commis. Il semblerait qu'une énorme quantité d'or soit la cause de tout cela.
Pour mettre la main sur cette mane, la lutte entre extrémistes de tout bord et mafia locale sera des plus féroces.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, Volker Kutscher nous propose un roman très bien documenté sur cette période terrible mais O combien passionnante.
L'ambiance qui regne dans le Berlin des années 30 est assez bien décrite. D'un côté on a une ville qui s'amuse alors que l'orage gronde entre les milices rouges et noires.
De plus, je trouve qu'il a très bien retranscrit le désoeuvrement d'une partie du peuple Allemand.. Je pense ici à la police ou à l'armée qui ont du mal à accepter la défaite de 1918 et où le mythe du coup de poignard dans le dos persiste.

Cette période a été décrite dans de nombreux romans notament par Philip Kerr et bien d'autres auteurs Anglo-Saxons.
Volker Kutscher y apporte lui sa rigueur germanique et met en évidence un certain désenchantement du peuple Allemand.
Trois des aventures de Géréon Rath ont été traduites en Français. Dommage que les Editions du Seuil n'envisagent pas de publier la suite de cette histoire.
Peut être que le succès de la série Babylon Berlin diffusée récemment sur Canal Plus les fera changer d'avis.
Ce commissaire mérite d'être suivi.
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Berlin, 1929. le jeune commissaire de la brigade criminelle de Cologne Gereon Rath arrive dans la capitale après une sombre affaire de bavure policière. Mais il est rétrogradé à la brigade des moeurs et les cabarets clandestins, la pornographie, la prostitution, ce n'est pas son truc. Gereon rêve d'intégrer la brigade criminelle et pour cela, il sait qu'il va devoir faire ses preuves. Quand on retrouve un cadavre non identifié dans un canal, il voit une occasion de taire les informations en sa possession, d'enquêter de son côté et de résoudre l'affaire.


Si par hasard une faille spatio-temporelle devait vous transporter dans le Berlin de 1929, pas d'inquiétude! Munissez-vous du Poisson mouillé et vous saurez vous orienter sans problèmes dans la ville. Volker KUTSCHER a dû se lancer pour défi de citer au moins une fois chaque avenue, rue ou venelle de la capitale allemande. Si c'est très utile pour le promeneur égaré, à la lecture, c'est plutôt indigeste.S'ajoutent à cela un héros assez antipathique et une intrigue alambiquée.
Ceci dit, tout n'est pas à jeter! La plongée de le Berlin interlope et cosmopolite de la fin des années 20 est passionnante et instructive. On découvre une ville en pleine mutation, les grands travaux, les idées politiques qui émergent. La communauté russe inquiète, qu'elle soit tsariste ou communiste. Il s'agit avant tout pour le pouvoir de combattre un mouvement de révolte qui prendrait exemple sur la révolution russe. Par contre, les nationalistes allemands, les S.A. sont perçus comme des guignols, nostalgiques d'une époque révolue, ce qui leur laisse les coudées franches.
A lire donc, surtout pour le contexte politique et historique.
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Suite à une bavure policière le jeune commissaire Gereon Rath a été muté de la criminelle de Cologne aux moeurs de Berlin, on est alors en 1929, à Berlin et la révolte communiste gronde. Un soir alors qu'il était énervé d'avoir dû planquer une partie de la journée avec son collègue Tonton, pour prendre en flagrant délit un photographe porno. Un russe complètement ivre vient faire le ramdam chez lui à la recherche de l'ancien locataire de l'appartement qu'il occupe actuellement. Or quelques jours plus tard, une voiture est repêchée dans le Landwehrkanal avec à l'intérieur un cadavre mutilé. Personne ne connaît l'identité de la victime sauf Gereon Rath qui reconnaît le russe qui a frappé à sa porte quelques jours plus tôt. Il se garde bien de le dire et en profite pour enquêter en solitaire afin que cette affaire ne finisse pas « aux poissons mouillés » ou affaires non résolues, mais surtout parce qu'il veut à tout prix redorer son blason pour réintégrer la criminelle. Flics véreux, mafia, trafic d'armes, groupe d'extrême droite entouré d'un contexte historique et politique d'entre deux guerres tendu, ce polar a tout pour accrocher son lecteur, si l'on passe outre les noms de rues et quartiers berlinois un peu rébarbatif pour qui ne connaît pas la ville ! Nous devrions retrouver prochainement les aventures de ce commissaire, trois autres titres sont déjà parus en Allemagne.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Je suis venue aux Enquêtes du Commissaire Gereon Rath par la série TV qui en est adapté, Babylon Berlin, ce qui biaise quelque peu ma critique du roman. Aussi elle s'adresse plus à ceux qui ont vu la série (télévisée) et qui souhaiteraient la prolonger à travers les livres. C'est principalement l'envie de découvrir les différences entre les deux et peut-être d'en savoir plus sur le background des personnages qui m'a fait tenir jusqu'au bout, car autrement, je ne suis pas sûre que j'aurais vraiment accroché.
Côté plus, Volker Kutscher décrit un Berlin très documenté, pour les Berlinois ou ceux qui connaissent la ville, ce doit être très amusant de suivre le personnage dans ses déambulations (bien que cela ait dû beaucoup changer depuis les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale). le contexte historique semble également bien retranscrit, notamment les problèmes politiques. L'humour fait parfois mouche.
Côté moins, je trouve le personnage de Gereon Rath beaucoup moins sympathique que dans la série, dans laquelle il a des zones d'ombre mais aussi un côté vulnérable qui le rend attachant. le Rath du roman apparaît non seulement ambitieux mais aussi assez réactionnaire (il a un avis assez arrêté et méprisant envers les communistes par exemple, là où le Gereon de la série est plus neutre et empathique). D'un côté on peut féliciter l'auteur d'avoir su retranscrire l'esprit d'une époque, en rentrant dans la tête de son personnage (là où la série TV propose des personnages plus en phase avec l'état d'esprit actuel, plus consensuels), mais il est difficile de s'y attacher et par moments il se comporte de manière si stupide que l'on se réjouit presque quand il se fait taper sur les doigts par sa hiérarchie !
Le personnage de Charlotte (Charly) Ritter est aussi décevant comparé à sa version télévisée, interprétée par la pétillante Liv Lisa Fries. Charly dans le livre semble beaucoup plus quelconque et ne fait pas grand chose à part être un love interest pour Rath.
En fait, lire ce roman permet de réaliser ce que veut dire une adaptation : la série a pris beaucoup de liberté avec le livre, à commencer par les principaux personnages, à qui les créateurs ont inventé une famille (et de ce fait le syndrome post-traumatique de Gereon). Certains personnages sont transformés (Böhm), d'autres inventés (Nyssen) ou inspirés de personnages du livre (l'Arménien, inspiré de marlowe, Katelbach, inspiré d'un autre journaliste avec qui Rath partage la pension...). Et la chronologie est sensiblement différente (dans la série Kardakov devient un personnage à part entière que l'on suit, alors qu'il existe principalement par son absence dans le roman). Pour moi certains changements sont pour le mieux, notamment en ce qui concerne Charlotte, dont l'origine prolétaire dans la série permet de mieux mesurer l'ampleur de la pauvreté de la population berlinoise de la fin des 20's, tout en lui donnant une bonne raison d'être aussi engagée dans ce qu'elle fait.
Au final, lire le livre me fait davantage aimer la série (malgré ses quelques défauts). Je ne pense pas lire la suite.
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Dans le Berlin de l'entre deux-guerres, la tension grimpe de jours en jours, et pour un jeune commissaire rhénan, arrivé ici suite à une bavure à Cologne, faire ses preuves et survivre aux émeutes à venir, aux pièges de la pègre, et à sa propre bêtise pourrait être plus difficile que prévu.
Si vous cherchez un polar cochant beaucoup de clichés, en bon ou en mauvais, du genre, mais qui pour une fois se déroule outre-Rhin plutôt que dans un pays anglo-saxon, le poisson mouillé pourrait bien vous plaire.
Personnellement, j'avoue que mon peu de goût pour le héros a pas mal gâché ma lecture. Je n'ai rien contre les flics voulant faire carrière, ou désireux de trouver une copine en même temps, mais un personnage qui n'arrête pas d'affirmer qu'il fait les choix lui permettant de se regarder en face quand il dissimule des cadavres, des preuves, et passe les réunions destinées à préparer la recherche du meurtrier d'un collègue assassiné (assassinat dont il est plus ou moins responsable, en tout cas c'est ce qu'il croit), à reluquer les jambes de la sténodactylo sans voir où est le souci, j'ai franchement du mal à ne pas souhaiter qu'il se fasse descendre!
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Voilà une nouvelle série policière bien alléchante ! D'abord, les polars allemands ou même qui se passent en Allemagne sont assez rares (ou assez peu traduits, je ne sais pas...) et ceux que j'ai lu ont souvent été écrits par des anglophones (La trilogie berlinoise de Philip Kerr, Rituels sanglants de Craig Russel...).
Le personnage central le jeune commissaire Gereon Rath est dans ce premier opus paraît peut- être un peu malléable, mais il y a fort à parier qu'il évoluera au cours des prochaines enquêtes.
L'intrigue est bien menée entre milieux mafieux et groupuscules politiques.

La période historique, la fin des années 20 est particulièrement riche et bien présentée dans l'intrigue. C'est d'ailleurs un des éléments clefs qui me donnent envie de suivre les prochaines aventures de Gereon sur fond de crise économique et du montée du nazisme.
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Le poisson mouillé est le premier polar d'une série de Volker Kutscher dont le héros est le commissaire Gereon Rath. le roman a été publié initialement en allemand en 2007 chez Piper Verlag GmbH, München, Berlin et en français aux éditions du Seuil en avril 2010 (et non pas en 2020 et en 2023 comme l'annonce, en pages préliminaires, l'éditeur québécois).

Cette enquête berlinoise s'inscrit dans le sillon des romans de Philippe Kerr mettant en vedette son enquêteur Bernhard « Bernie » Gunther dont l'action se déroule essentiellement en Allemagne sous le Troisième Reich ou durant l'après-guerre. À cette différence près que Gereon Rath nous fait découvrir la vie nocturne, sexuelle et clandestine, les moeurs policières troubles en lien avec le crime organisé, les mouvements sociaux ainsi que les combats de rue entre forces de l'ordre et communistes à l'époque de la République de Weimar qui agonise, avec à l'horizon la montée du nazisme. Il nous livre un intéressant portrait politique et social troublant du Berlin des années vingt.

Le récit de Kutscher foisonne de noms de rues et de lieux plus ou moins fréquentables par une faune de touristes, d'honnêtes Berlinois et des criminels de la pire espèce : l'Eldorado, le Palais de Delphes, le Café Berlin, le Plaza pouvant accueillir près de 3000 spectateurs, la Maison de la Patrie, le Grinzing, la Pilule, le Pavillon de l'Europe, la Cave de Vénus, la Dernière Instance, le Cacatoès… Une carte de Berlin aurait été d'une grande utilité pour le lecteur.

L'auteur y fait évoluer une panoplie de personnages qu'on s'attend à retrouver dans un roman policier digne de ce nom.

Son héros, le commissaire Gereon Rath, un jeune inspecteur brillant, mais accroc à la cocaïne, originaire de Cologne, qui doit son transfert à Berlin et l'évolution de sa carrière à son père, Engelbert Rath, un ami du préfet de police berlinois, un amoureux de jazz qui n'a pas peur de trafiquer les pièces à conviction.

La hérarchie policière logée au Château Fort : le chef de la brigade criminelle, commissaire divisionnaire Ernst Gennat (policier ayant réellement existé et qui est devenu une légende de la police judiciaire allemande du fait de son très faible taux d'affaires non élucidées aussi appelées « poissons mouillés ; le commissaire principal Wilhelm Böhm qui se gave de pâtisseries ; le préfet de police Karl Zörgiebel ; Bruno Wolter, le chef de la section des moeurs aux méthodes peu orthodoxes.

Quelques collègues dont l'assistant de police Stephan Jänicke et la secrétaire Charlotte (Charly) Ritter avec qui Rath a une relation amoureuse complexe.

Et, bien sûr, un médecin légiste, le Dr Magnus Schwartz, ainsi qu'un journaliste complice, Berthold Weinert.

Le scénario fait référence à quelques personnages réels (Hitler, Goebbels, Trotski, Staline…), à un certain trésor, à l'importance d'une colonie russe installée à Berlin après la Première Guerre mondiale, à des groupes politiques ayant réellement existé (les communistes [Cocos], les socialistes, le Ringverein, le Front Rouge allemand, divers cercles nationalistes, l'Armée Rouge, les Bolcheviks…) ou le fruit de l'imaginaire de l'auteur à des fins dramatiques (la société secrète Forteresse Rouge).

J'ai noté au passage quelques extraits qui illustrent jusqu'à un certain point la forme littéraire du récit traduit en France, du coup ponctué de nombreux « du coup » d'usage :

À propos des machines à écrire :

« …Wolter était déjà assis à sa place et tapait à la machine. Les tiges résonnaient sur le papier comme des coups de feu. »

« Rath s'assit à son bureau et retira la housse de protection de l'Adler, Modèle d'avant-guerre. La machine noire le fixait, tel un insecte mal intentionné. »

« Schmittchen, leur secrétaire, avait déjà préparé le café. On entendait le cliquetis ininterrompu de sa machine à écrire dans l'antichambre. Ratatata – aussi rapide qu'une mitrailleuse. »

« Tu savais que nous possédons plus de machines à écrire que d'armes ? »

… de la description d'un lieu :

« La façade de l'immeuble de Schneid était recouverte d'une telle quantité de stuc qu'on avait l'impression que les anges en plâtre devaient se battre pour ne pas perdre leur place. »

… sur le travail et les techniques policières :

« Rath savait que quatre-vingt-dix pour cent du travail de la police consistait en des efforts inutiles… »

« Certes, il existait toujours plusieurs interprétations de la vérité. Tous les officiers de police le savaient, il suffisait d'assister à une audience du tribunal. Certains avocats faisaient preuve d'une telle ingéniosité qu'ils arrivaient à mettre en doute les faits les plus évidents. C'est pourquoi le travail de la police était si important : elle devait mettre à la disposition du procureur des preuves en béton afin qu'aucun avocat ne puisse les démonter. Et Wolter? Il venait de faire exactement le contraire; avec son rapport, il avait rendu une preuve inutilisable. Bien sûr, uniquement dans le but de protéger les forces de l'ordre des attaques. »

« … tes indics sont plus crédibles auprès de leurs potes s'ils ont des ennuis avec les flics de temps en temps. - Mais pas s'ils sont libérés plus tôt que prévu. - Personne ne l'apprendra. Leurs copains enfermés dans la même cellule croient qu'on les emmène pour l'interrogatoire et qu'on les cuisine. Et une fois libérés, ils sont redevables de quelques faveurs à leur ami et protecteur. C'est comme ça que ça marche. Tu dois faire en sorte que tes indics t'obéissent. Sinon ils deviennent vite insolents. Tu dois leur montrer qui est le chef. Qui décide du fait qu'ils aient des ennuis ou pas. »

… sur la place des femmes dans la société :

« Les femmes sont toujours désavantagées. Dans tous les secteurs professionnels, même chez les criminels. »

On y apprend aussi sur le modus operandi des vendeurs de drogue qui « se faisaient souvent passer pour des vendeurs de cigarettes et zozotaient en prononçant le mot « cigarette » afin que leurs clients puissent les reconnaître. »

J'ai souri à l'évocation de cette technique qu'on utilisait parfois avec nos amis d'enfance pour partager des messages secrets : « Deux feuilles de papier mince dont la signification n'apparaît que si on les superpose et qu'on les place à contre-jour. »

Globalement, l'intrigue policière qui s'étire en trois actes (1. le cadavre du canal : 28 avril au 10 mai 1929 ; 2. Inspection A : 11 mai au 21 mai 1929 ; Toute la vérité : 21 mai au 21 juin 1929) est parsemée de trop nombreuses pistes. Une lecture longue, presque imposée. À mon avis, le récit aurait gagné à être resserré afin de soutenir le rythme de lecture.

En rédigeant cet avis de lecture, j'ai été estomaqué de constater a posteriori que cette édition québécoise a été imprimée en Chine !!!

Merci aux éditions Flammarion Québec pour le service de presse.

Au Québec, vous pouvez commander et récupérer votre exemplaire auprès de votre librairie indépendante sur le site leslibraires.ca.


Originalité/Choix du sujet : ***

Qualité littéraire : ****

Intrigue : ***

Psychologie des personnages : ***

Intérêt/Émotion ressentie : ***

Appréciation générale : ***

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Premier tome des aventures d'un policier berlinois en pleine montée du nazisme, ce roman est gâché par une traduction française trop scolaire et l'absence d'un vrai travail éditorial. Malgré des lourdeurs stylistiques continuelles, cette première enquête de Géreon Rath, jeune flic imprudent, se lit avec intérêt, grâce notamment au travail d'historien effectué par l'auteur pour décrire le Berlin du début des années 30 et la vie de ses habitants.
Des trois volumes traduits en français (avec La Mort muette et Goldstein), celui-ci est le moins bon, mais c'est par lui qu'il faut commencer car Volker Kutscher raconte en même temps l'histoire de l'Allemagne avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Les enquêtes de Géreon Rath ont lieu dans l'ordre chronologique.
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Un pendant de Gunther (Philip Kerr)
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