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La légende de la fleur de soleil tome 2 sur 2
EAN : 9782889493272
304 pages
5 sens éditions (30/11/2021)
5/5   2 notes
Résumé :
Quand les elfes et les fées peuplaient encore le monde, ils cultivaient la fleur de soleil. C'était l'assurance de la prospérité et de l'amour entre tous les êtres vivants, du respect de toutes les croyances. Un jour des hommes, avides de pouvoir ont violé la forêt sacrée, et arraché la fleur de soleil, pur obtenir d'elle la protection et a la force qu'elle dispensait aux entités de la forêt. Mais leur cœur n'étant pas sincère et leurs intentions misérables, la fleu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La vengeance du fils est la suite de la légende de la fleur de soleil. Un récit de fantasy qui se déroule dans le midi au Moyen-Age.
Si le bien a échoué, le mal a payé le prix fort. Josépha a tout perdu et ne rêve que de pouvoir et de vengeance. Son errance va la mener au royaume des Ondines où elle va semer la discorde.
Jupaut détruite, les chevaliers sont repartis auprès d'Uther en Bretagne, Dilwyn le druide veut retrouver le fils secret d'Arnaud.
Josserand, jeune homme chevaleresque, va souhaiter venger son père et Dilwyn l'aidera avec son ami Cadfaël.
Un épisode qui fait la part belle aux intrigues, aux manipulations, aux combats avec une jolie fin où chacun ou presque trouve son bonheur.
Une occasion de découvrir le midi, ses villes Nîmes, Avignon,… et sa nature, l'auteur est un chantre de cette région.
Gilles La Carbona est un auteur caméléon qui pratique différents genres avec bonheur : théâtre, roman de cape et d'épée, fantasy, roman contemporain. Un auteur que je retrouve avec plaisir.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
_ Tu es cynique. Que Dieu nous préserve d'un tel monde, où seuls ceux habiles à faire fortune obtiendront reconnaissance et honneur. Où au contrraire la bravoure, l'honnêteté, la franchise, seraient des valeurs méprisées, bafouées. Tu imagines des marchands parvenir au rang de notables, de puissants, piètre civilisation que celle-ci ! Si d'un seul coup les preux chevaliers devenaient la risée de cette engeance au pouvoir, n'ayant d'yeux que pour ceux capables de remplir les caisses de la couronne. Une telle société serait décadente, elle ne tarderait pas à sombrer, qui voudrait la défendre hein ? Toi ? Pas moi en tout cas, au contraire je la combattrais de toutes mes forces !
_ Tu es un idéaliste Josserand. Un jour tout ce que tu admires succombera devant l'argent roi. Même l'instruction sera méprisée face à ceux qui sauront faire fructifier leur commerce.
_ Impossible, ou alors dans mille ans.
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Ils firent une pause, elle le traîna à l'auberge et put enfin se régaler d'un repas chaud et d'un bon pichet de vin. Cela faisait trois jours qu'elle ne buvait que de l'eau et son caractère commençait à en pâtir sérieusement, tant ce liquide provoquait chez elle l'abattement et la mélancolie. Une fois le gosier réhydraté, sa langue se délia face à l'aubergiste. Elle se laissa aller à lui raconter une partie de ses mésaventures. Puis redevenue méfiante, elle se tut.
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_ Désolé, je lui préfère celui d'héritage. La mémoire ne fait que rappeler des faits, l'héritage est ce qui constitue un être. Il y a ses racines, son passé, son histoire avec le caractère qui lui vient de ses ancêtres. L'héritage permet d'apprécier la valeur de ce que nous sommes, d'où nous venons. La mémoire n'apporte pas cette qualité, cette précision. Elle est importante mais pas essentielle.
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Le jeu l'excitait, lui donnait encore plus de saveur. Il y avait certainement une faille, quelque chose qui basculer la souveraine en sa faveur, et peut-être l'évincer. La pensée la fit rire, ses yeux lancèrent des flammes féroces autour d'elle, heureusement seule, personne ne put voir le démon qui venait de se réveiller,. Elle se sentait hideusement belle, comme elle aurait pu l'être à Jupaut. Un goût amer envahit sa bouche, brûla son palais, incendia ses narines, âcre sensation qu'elle connaissait bien. C'était elle dans toute sa splendeur démoniaque qui renaissait enfin.
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À la nuit tombée, je décidai de m'isoler avec Godefroy pour réaliser l'awen.
me demanda si j'étais résolu à le faire, se souvenant parfaitement qu'une parole druidique, une fois prononcée, devient une réalité. Je sentis en lui une forme de prudence à mon égard. Je pensai un court instant que lui aussi ressentait certaines choses et qu'il tentait de me mettre en garde contre ce qui allait advenir.
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le lys et la cocarde, bientôt la suite….
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