AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B00H9JA0GY
Flammarion (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Suffren et ses ennemisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Suffren et ses ennemis", comme "Le maréchal de Tourville et son temps", également issue de la collection "Les grands marins" des "Éditions de Paris, est une biographie écrite par Jean de la Varende.
Le livre a deux origines, confrontées minutieusement : la tradition orale et les documents écrits.
La tradition orale est familiale.
Par elle, Jean de la Varende se range parmi les ennemis du bailli.
L'écrivain normand, de par sa mère, continuait une de ces fières dynasties navales bretonne du siècle précédent. Il eût pu presque toucher l'ombre de Suffren par son grand-père qui connût Bouvet, un de ses lieutenants encore en vie.
Mais cette tradition orale et familiale méprise Suffren.
Le grand-père, resté un des derniers grands manoeuvriers de la voile, un superbe "torcheur de toile", un "mangeur d'écoutes", va jusqu'à donner au bailli le surnom infâme de "gros calfat".
Mais la haine n'occulte pas l'admiration voué au marin.
Et même si Jean de la Varende eût préféré réaliser, sans sortir de sa province*, sa dernière étude navale sur le grand Duquesne, ce dernier lui étant moins familier que le provençal Suffren et n'étant plus en état de courir après les documents, l'écrivain, le biographe ne s'est pas senti le droit d'emporter tout ce qu'il avait appris sur le bailli.
C'est une biographie très personnelle, très intime qu'il écrit alors.
Le grand-père De La Varende lui dit , un jour, la voix cassée comme par remord, que Suffren avait été tué en duel par Cillart,un cousin de la famille à jamais déshonoré !
Jean de la Varende prévient son lecteur : ce livre ne veut être qu'une étude de complément. Il donne une liste des principaux bons ouvrages permettant de mieux connaître la vie du bailli de Suffren.
On ne peut s'empêcher de penser que "Suffren et ses ennemis' y figure maintenant en bonne place.
Le style y est élégant, vivant, parfois même flamboyant.
L'érudition du biographe est impressionnante.
Les digressions, les apartés, qui comme toujours, ajoutent au plaisir de lire "Jean de la Varende", font ici, au creux de l'anecdote, en plein dans la grande Histoire, merveille de conteur...

*Duquesne était originaire de Normandie
Commenter  J’apprécie          170

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pierre-André de Suffren - surtout prononcez Suffrin et non Suffrenn, à la provençale : Suffrin, à la marine, le bailli appartient aux gens de mer.
Pierre-André de Suffren-Saint-Tropez naquit au château de Saint-Cannat, près d'Aix, sur la route d'Avignon.
Il était le troisième fils d'une demeure bien remplie par neuf enfants, quatre fils et cinq filles......
Commenter  J’apprécie          180
L'amiral était remarquablement scrupuleux.
Rien que sa manière de répéter, de recommencer presque mot à mot, indiquait sa véracité.
Ajoutons que cette façon de raconter nuisait à son intérêt pour ses proches et que nous restions rapidement seuls, lui et moi.
Ma grand-mère, par une superbe défense de sa personnalité, était profondément ignorante des choses de la Marine et voulait le rester jusqu'à la fin.
Elle confondait le banc d'Arguin avec le banc de quart, et les ris dans les voiles avec le riz à la casserole !
Que ne suis-je tout de suite grimpé dans ma mansarde pour les rédiger ces récits où revivait toute la vieille Flotte, burlesques ou terribles, rayonnants ou mélancoliques, qu'accompagnait un rire gai comme celui d'un enfant et qui secouait d'énormes épaules, ou bien une tristesse toute fraîche !
Beaucoup ont reparu, reparaîtront sous forme de contes....
Commenter  J’apprécie          40
On réussit le roman à défaut de l'Histoire, et sans doute que notre puritanisme va trop loin.
Le roman aide à l'Histoire.
Je hais maintenant Alexandre Dumas.
Puis-je cependant nier qu'il ne préludât au goût de l'Histoire et qu'il n'encourageât à la connaître mieux ?.....
Commenter  J’apprécie          60
De ses ennemis, j'en suis.
J'ai été élevé dans la haine et l'admiration du bailli, et c'est pour moi une sensation singulière d'écrire l'histoire d'un personnage que je n'aime pas.
Cependant, dis-je, je fus élevé dans son souvenir et m'approchai du gros homme d'une manière telle que je me reconnais pas le droit d'emporter tout ce que j'en ai appris.....
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Jean de La Varende (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean de La Varende
Mademoiselle de Corday Jean de la Varende Éditions Via romana
Initialement paru en 1939, ce portrait psychologique de Charlotte Corday est l'occasion pour l'auteur, royaliste et contre-révolutionnaire, de reconnaître la diversité des oppositions à la Révolution française. Il résume l'essence de l'assassin de Marat à une identité fantasmée : fille de gentilhomme, païenne, vierge, viking et normande. ©Electre
https://www.laprocure.com/product/303006/mademoiselle-de-corday
autres livres classés : biographieVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1719 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}