Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

Je suis un peu plus mitigée que pour Gabrielle....

La "supériorité" d'Adélaïde a fini par un peu m'agacer, c'est la plus belle, tout le monde se retourne toujours sur elle, tout les vêtements lui vont parfaitement, etc.... à la longue....c'est bon on a compris!

Par contre, j'ai aimé comme dans le premier tome, l'atmosphère du livre. Les divers personnages.

La fin est affreuse....mais après ça, c'est sur qu'on est presque obligé de lire le 3ème tome...

Adélaïde devient un peu pénible à force d'être si parfaite. Trop c'est trop, pas le moindre défaut, une ligne de conduite exemplaire.
Elle commence à m'énerver, on a l'air de quoi, nous, à côté d'elle ! ! !

A écouter avec la BO de Autant en emporte le vent

Messieurs, je dois vous prévenir : c'est plutôt une lecture pour les femmes. Si si. Un peu cul-cul la praline, un peu romantique. Ça parle d'amour, de bébés et de froufrous.
Pour celles (comme je pense avoir éloigné les messieurs) qui avaient apprécié le volume 1, Gabrielle, la suite vaut le coup. L'écriture est toujours aussi agréable, avec les petites expressions québécoises savoureuses, les personnages attachants et le scénario bien ficelé.

A déplorer toutefois, le côté trop manichéen de tout et tous, avec une fin un peu tirée par les cheveux. Et aussi le "j'ai plein de sous et hop je traverse la guerre sans encombre, finger in the nose" qui est assez peu réaliste.

Ne vous y trompez-pas, vous n'allez pas fondamentalement améliorer votre culture générale avec ce roman, mais juste passer un bon moment, et c'est déjà bien.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Dans la lignée du tome 1. Là personnellement après 1600 pages, je fais une petite pause avant d'attaquer le 3ème, mais promis, je vous livrerai mon avis d'ici quelques mois.

J'ai adoré le premier tome, mais, bien que ce troisième tome soit bien écrit, l'intrigue n'a pas maintenu mon attention. Je préférais l'histoire de Gabrielle.

Ce tome est beaucoup plus sombre que le premier. On sent déjà cette ambiance à la fin du tome 1. Il faut dire que pendant plus de la moitié de ce volume, le monde est en guerre et les personnages doivent en subir les conséquences. à ce sujet, Marie Laberge expose des personnages meurtris, mais continuant de vivre... Elle prend le temps de raconter cette période charnière, de décrire un monde en mouvements, une société qui évolue.

D'autre part, la scission entre deux personnages peut surprendre, mais elle n'est que l'effet de ce qui arrive à la fin du tome 1. J'ai compris toute la chaîne des réactions d'Edward, qu'elles soient justifiées ou non, car il était évident qu'il réagirait ainsi. Non à cause du comportement des autres, mais à cause de l'événement qui clôt le tome 1. Cette réaction est à mettre en regard avec tout le parcours d'Adélaïde (personnage principal de ce tome, comme son titre l'indique), mais aussi de certains autres, comme Isabelle.
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