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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce 2ème tome, on retrouve avec plaisir les personnages du 1er tome, et plus précisément la génération suivante : Adélaïde et son mari Nic, Florent, Isabelle... et de nouvelles personnes de leur entourage.
Ce ne sont plus les prémices de la libération de la femme, mais son émancipation qui sont ici clairement évoqué.

En ce début de roman, nous sommes en pleine 2nde guerre mondiale, les hommes sont partis à la guerre sur le vieux continent.
Les femmes supportent et subissent leur absence, leur famille, leur emploi à reprendre. Cela a pour conséquence directe qu'elles doivent se débrouiller seules, sans la décision du mari, du père, du frère... Après la guerre, rien ne pourra être pareil à avant.

Adélaïde est différente de sa mère, Gabrielle (malgré leur ressemblance physique) : plus sauvage, plus autonome, elle se découvre de plus en plus. Elle s'assume et accepte les changements de la société.

Dans ce tome, ce n'est plus la condition de la femme qui est en avant, mais la façon de vivre de chacun, le fait de devoir assumer la différence et assumer ses choix. Personne n'est épargné : Adélaïde, Florent, Isabelle, Alex, Fabien, Jeanine...
On retrouve cependant un couple à toute épreuve, pilier de cette histoire, un couple uni d'un amour éternelle, un couple exemplaire : Adélaïde et Nic. (Gabrielle a laissé sa trace !!).

Je n'avais jamais pensé aux répercutions de la guerre outre-atlantiques. J'étais restée sur l'arrivée des américains et canadiens sur le sol français lors du débarquement de 1944. Merci à Marie Laberge pour avoir comblée cette méconnaissance.

Ce roman est riche d'histoires familiales, riches d'Histoire avec un grand H. La guerre, l'après guerre, on ressent l'évolution de notre société. Très proche de la religion, puis peu à peu, le détachement qui nous amène vers une évolution des moeurs plus actuelle.

Une belle suite. J'entame le 3ème tome de suite.
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Comme tous les étés, il me prend des envies de vacances dans une grande maison quelque part en Provence où résonnerait le chant des cigales, où le temps s'arrêterait comme engourdi par une chaleur implacable.
Pour que tout soit parfait j'aimerais une grande famille avec ses bonheurs, ses secrets, ses disputes, ses cris, ses fous rires.
Mais voilà, je n'ai ni grande maison, ni grande famille !
Alors, à défaut de Provence, je me suis réinvitée au Canada chez les Miller, sûre d'y trouver la maison et la famille idéale.
Après avoir quittée Gabrielle dans le premier volume, j'ai été accueillie par Adélaïde.
Les retrouvailles ont été bien tristes, puisque nous assistons dans les premières pages aux obsèques de Gabrielle, l'épouse et la mère bien aimée.
Peu à peu la vie reprend son cours au sein d'une famille où envers et contre tout, chacun cultive à sa façon « le goût du bonheur ».
Ce deuxième volume est une grande réussite.
J'ai adoré Adélaïde magnifiée par l'écriture de Marie Laberge qui va droit au but.
Elle ne s'embarrasse pas de descriptions trop longues ou de reconstitutions trop précises. Cela fluidifie la lecture en rendant ses personnages tellement proches qu'on les compte parmi les nôtres.
Florent, le troisième et dernier volume de cette saga m'attend déjà dans ma PAL. Pas pour longtemps, tellement cette lecture est addictive.
Un vrai bonheur, comme d'avoir une grande maison à partager en famille pour les vacances.





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Retrouvailles avec la famille Miller, qui se retrouve déchirée suite à un drame.
Un roman empreint de tristesse, de déchirements et de résignation (du moins dans les deux tiers du roman, la dernière partie étant plus joyeuse) mais aussi d'une force de vie et de courage face à l'adversité. Et quelle fin ! J'en suis encore toute chamboulée.
La seconde guerre mondiale est omniprésente dans ce roman et il est intéressant de découvrir les événements du coté canadien ainsi que la vie des femmes et des familles pendant cette période.
L'écriture de Marie Laberge est fluide, on se plonge très facilement dans le roman en oubliant le grand nombre de pages, les personnages sont toujours aussi attachants et on a vraiment l'impression de faire partie de la famille et de vivre avec eux le moindre événement.
J'apprécie toujours autant cette grande saga familiale, le tome 3 est déjà dans la bibliothèque mais je vais attendre un peu avant de le lire pour ne pas quitter trop vite cette famille.
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J'avais fini l'année avec Gabrielle et fermé le livre sur cette phrase : Veux tu m'épouser ? " Argh!!!!! voilà une fin de roman affreuse ... Je voulais connaître la suite ! Là tout de suite ! et pas possible .... Il m'a donc fallu attendre la nouvelle année pour retrouver les personnages de cette saga .

Ce deuxième tome est toujours addictif , mais après avoir refermé le livre je trouve qu'il y a quelques bémols ...

Le personnage d'Adélaïde lui-même , fini par être agaçant de réussite : l'argent , la beauté , les hommes qui se prosternent à ses pieds , ses idées innovantes , la rendent un peu trop parfaite Elle est celle qui ouvre le père de Ted à l'univers des femmes , elle est celle qui donne de bonnes conditions de travail à ses ouvrières, elle est celle qui va réconcilier Nic et la famille de son frère .... stop ! Que voulez vous face à une femme pareille , la jalousie doit parler en moi mais je trouve que ça fait un peu beaucoup .

Le retour de Kitty , un peu tiré par les cheveux et l'arrivée d'un personnage masculin dont on voit instantanément quel va être son rôle sont à mettre dans ce qui m'a moins séduit ....

Mais il y a tout le reste , la vie des femmes et leur sexualité , les grossesses , les avortements , la contraception y sont très boen racontés , tous ces éléments dont on oublie parfois qu'ils ne font pas partie de nos vies depuis si longtemps ...

La place de l'Eglise qui d'une main de fer régit la population tel un dictateur des âmes et consciences est bien rendu , de même que le conflit larvé anglophones / francophones qui était perceptible dans le premier tome mais l'est encore plus dans celui-ci .

J'ai aussi apprécié la manière de raconter la guerre , vu ici essentiellement du côté de ceux et surtout celles qui sont restés et qui sont dans l'attente de ceux qui sont partis . On perçoit bien les manques , les adaptations nécessaires et le difficile retour à une vie ordinaire , la vie d'avant que cette longue coupure aura malmenée de bien des façons .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Au travers de ce roman, l'auteur nous fait une belle étude sociologique et d'un lieu le Canada français et de la vie des femmes pendant la seconde guerre mondiale. de bonnes réflexions sur la guerre!
Et quelle belle galerie de portraits qui entourent Adélaïde, une femme moderne.
On vit avec cette famille, on a l'impression d'en faire partie; on ne s'ennuie jamais même dans le quotidien si bien dépeint. Quelle imagination et quel style!
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Deuxième tome de la saga familiale le goût du bonheur et deuxième bonheur de lecture.
J'ai beaucoup aimé ce tome qui se déroule durant la second guerre mondiale. C'est intéressant de voir comme les gens vivaient cette guerre de l'extérieur. Les hommes sont envoyés outre-mer pendant que les femmes attendent et ne comprennent pas pourquoi on envoie leurs maris sur un front qui ne les concernent pas.
Malgré peut être quelques redondances sur les états d'âme amoureux d'Adélaïde notamment, c'est un tome passionnant, j'ai eu envie de savoir comment évoluait chaque personnage même ceux qui m'horripilaient comme Béatrice.
La fin m'a vraiment chamboulé et me donne envie de me procurer très vite le dernier tome.
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La fin du premier tome était explosive, celle-ci est encore meilleure ! Plus le choix que de lire le 3 !
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C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la famille Miller, malgré la tragédie qui a frappé à la fin du premier volume.

Comme j'ai un peu traîné avant de poursuivre la série, les retrouvailles ont été légèrement laborieuses au début. Beaucoup de personnages dont il a fallu se remémorer, des faits à se rappeler le tout en essayant de les bien raccrocher de manière chronologique… Tous les détails ne me sont pas revenus, malheureusement, et j'aurais aimé que l'autrice nous fasse davantage de rappels (c'est qu'une bricasse de 900 pages, on en oublie forcément quelques morceaux, et ça même quand tu n'attends pas un an et demi avant de poursuivre…)

L'écriture est toujours aussi prenante, soignée, fluide et percutante. Une mine de citations (que je n'ai que partiellement relevées, car flemme d'interrompre systématiquement ma lecture).

Les personnages sont toujours aussi complexes, ni tous blancs ou tous noirs, et surtout ils grandissent et évoluent du fait de leurs interactions, de leurs choix ou encore d'événements extérieurs. Ils se démènent avec leurs tourments, leurs hontes secrètes, touchent du doigt le bonheur ou au contraire sombrent dans la sécheresse émotionnelle et se laissent aller à leur malheur. C'est un aspect déterminant dans le plaisir que j'éprouve à la lecture d'un roman.

A plusieurs reprises j'ai eu envie de gifler tel ou tel personnage, pour ses opinions arriérées et ses propos ridicules (qui ne faisaient que refléter les convictions de l'époque). A contrario j'ai été touchée par la justesse des émotions et des états d'âme de certains.

Les thèmes abordés sont très voire trop vastes, certains sont à peine évoqués, et auraient pourtant gagnés à être plus approfondis (somme la pédophilie chez les curés…). L'autrice aborde les thématiques de la famille, de la place de la femme dans la société (c'en est (presque) fini de la femme au foyer enchaînée à sa cuisine, à ses mômes et à son mari. Les femmes, qui n'avaient d'autre choix que de se débrouiller sans les hommes lors de la Seconde Guerre mondiale (même au Canada, chose que j'ignorais. Les cours d'Histoire ne mentionnent pas l'effort de guerre canadien, et c'est bien regrettable), ne se sont pas laissé enfermer à nouveau dans la prison de leur foyer), la perception de l'homosexualité vers le milieu du XXème siècle, la foi et les religions, l'enjeu de la communication dans un couple, les libertés prises par les psychiatres de l'époque sur leur « patientes », l'emprise du qu'en dira-t-on sur les personnages, des réflexions sur la pauvreté, etc…

Grosse ombre qui vient obscurcir le tableau et qui porte atteinte à mon plaisir de lecture : la fin, que je juge WTF, out of nowhere, bref incohérente et factice. J'ai l'impression que l'autrice s'est obstinée à reproduire voire à surpasser le drame du premier opus, mais en s'y prenant de manière précipitée. Dans les quatre-vingts ou cent dernières pages, (ce qui ne représente rien du tout sur les 941 pages de la brique…), un personnage refait surface, tel un cheveu sur la soupe, et ravage les vies de nos héros en un claquement de doigts. Ca a été amené de manière tellement grossière qu'on sait, qu'on voit le drame se dessiner. On le sait que ça va se finir par un fleurissement de macchabées, et on se doute bien de l'identité des cibles. Je comprends bien l'idée du retour de karma, que tout se passait beaucoup trop bien pour les personnages principaux, et je reconnais que leur bonheur bisounours arc-en-ciel commençait à me courir sur le haricot. Mais de là à leur infliger un retour de bâton incohérent…

Donc plutôt déçue par la fin, qui ne m'a pas du tout convaincue. Tellement que je ne suis pas pressée de connaître la suite. Toujours est-il que les 800 premières pages du roman sont véritablement agréables.

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Le deuxième tome de la saga du Goût du bonheur prend un nouveau ton. Ici, l'ambiance est triste et tendue, puisque la famille Miller se déchire... Et on suit désormais Adélaïde, la fille de Gabrielle et d'Edward. Même si cette dernière présente pleins d'atouts, elle n'a pas le même attrait et tempérament que sa mère. J'étais pour ma part plus attachée à Gabrielle.

La vie d'Adélaïde, ses doutes et ses péripéties sont tout de même intéressants à suivre. Même si j'ai trouvé tout ça un peu trop romancé, j'ai même trouvé ces passages longs, ennuyeux mais surtout répétitifs... Même si la vie amoureuse d'Adélaïde demeure essentielle à l'histoire, je me serais satisfaite de moins de détails. Mais j'ai trouvé les tourments de la jeune femme prenants. Ses questionnements rythment bien le récit et on prend plaisir à la voir murir. La position de la femme est toujours autant mise en avant. L'auteure sait encore une fois nous immiscer totalement dans la vie de ces personnages, c'est plaisant ! Toutefois, la suite s'annonce déchirante...
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J'ai retrouvé dans ce tome tous les personnages qui m'avaient plu (et des nouveaux) avec Adélaïde, la fille de Gabrielle, ses frères et soeurs, son Florent et bien entendu Nic.

L'action se passe dans les années 40 dans un Québec très marqué par la guerre mondiale : les jeunes gens partent au front en Europe un par un. Marie Laberge fait très bien ressentir les longs mois d'absence sans nouvelles de la part des jeunes gens, les femmes qui restent et s'occupent des enfants en travaillant et s'inquiétant pour leurs maris, frères, fils ou amants. Adélaïde est aussi forte que Gabrielle et fait face avec courage. Pour éviter le scandale, elle accepte la demande en mariage de Nic pour ne pas devenir fille-mère. Son père, effondré à la mort de Gabrielle, la renie en apprenant qu'elle est enceinte de Ted, un homme marié. Adélaïde, à 19 ans, fait le dur apprentissage de se retrouver seule ou presque, abandonnée par l'Eglise qui la condamne.

Le mariage d'Adélaïde avec Nic au départ a pour but de " masquer le scandale" et devient peu à peu un amour profond et sincère.
Léa, la fille d'Adélaïde et de Théodore, parti combattre en Angleterre, est charmante avec ses remarques enfantines et ses "pourquoi".

Florent est également présent auprès d'Adélaïde et devient un grand couturier, il résiste ou essaie de résister à ses "tendances" homosexuelles.

En conclusion : une histoire passionnante qui m'a également appris énormément d'évènements sur la seconde guerre mondiale.
Lien : http://lajumentverte.wordpre..
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