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EAN : 9782729116590
157 pages
Editions de La Différence (04/01/2007)
3/5   3 notes
Résumé :

Jeune provinciale, épouse d'un " taxi ", Odilon Albaret, Céleste Gineste devient en 1914 à la fois la gouvernante, la messagère, la presque confidente et le " souffre-douleur " de Marcel Proust. Le couple partage dès lors la vie de l'écrivain jusqu'à sa mort, en 1922. Odilon est le chauffeur et Céleste la bonne fée d'un homme qui " mélange la nuit avec le jour ", a des impatiences de pacha et des amiti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'avais l'intention de prime abord de lire les souvenirs de Céleste Albaret, gouvernante de Marcel Proust, recueillis par George Belmont et publiés en 1973. Mais c'est cet ouvrage de Lina Achgar qui a obtenu ma préférence. Lorsque mis au courant de ma prochaine lecture, mon mari s'est écrié, à la fois horrifié et dépité, Proust??? C'est souvent le genre de réaction que ce bon vieux Proust déclenche... Mais il demeure une figure imposante de la littérature française de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, un Parisien chic fréquentant les salons mondains, vivant la nuit, dormant le jour, un rentier avant l'âge, homosexuel avant l'acceptation sociale, bref, un cas intéressant. Lina Achgar a imaginé des confidences à sa gouvernante, fidèle jusqu'à la fin aux caprices et humeurs de son maître, qu'elle appelait Monsieur et dont elle révérait chaque parole. C'est un journal imaginaire bien construit, poétique par moments, rempli de courtes notes biographiques sur les amis et connaissances de Proust et qui me donne encore le goût de reprendre la lecture d'À la recherche du temps perdu, cessée après le premier tome.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
D'une part, je ne suis pas suffisamment instruite, à l'exception de La prisonnière, je n'ai jamais lu l'oeuvre de M. Proust, car son livre, ce n'est pas un roman qu'on lit dans un train pour se distraire, c'est un livre avec des phrases très longues, de nombreux personnages qui reviennent et quand vous pensez que c'est terminé, il y a encore des chapitres et des chapitres sur le même personnage. Bref, monsieur, c'est un livre qu'il faut comprendre.
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Les oreilles n'ont pas de paupières. M. Proust regardait les bruits et écoutait avec les yeux. Il dépliait les mots comme des étoffes.
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La convenance est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui ne les regarde pas.
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