Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

- ...Tout est un peu confus ces temps -ci, j'envisage de quitter Millénium.
- Je croyais que cette revue et toi , c'était à la vie à la mort.
- C'est ce que je pensais aussi. Mais je suppose que tout n'a qu'un temps.

Quelque chose se tramait... Et qu'avait dit l'inspecteur Bublanski? "On vit dans un monde où l'individu paranoïaque est le plus sain d'esprit."
[p. 338]

Pense bête: penser à ne pas lire des suites à but lucratif... intrigue bidon, complot bidon, les méchants bidons, et c est tellement bien écrit qu on devine pas qui est le super méchant (que les lecteurs auront le plaisir de retrouver dans le tome 5 et 6 à venir j imagine, business Is business)... pouh passons à autre chose après avoir traîné des yeux sur ces pages laborieuses...

Lorsqu'elle entrevit enfin une opportunité, elle hésita et laissa passer des secondes cruciales tandis qu'elle ramassait une petite branche qu'elle brisa entre ses doigts. Après seulement, elle se redressa vivement et se retrouva face aux hommes. Et là, la question ne se posait plus. Elle devait exploiter la milliseconde de surprise et tira aussitôt, deux, trois fois. Elle avait appris en d'autres temps que dans de tels moments on peut être d'une rare clairvoyance, comme si le corps, les muscles mais aussi le sens de l'observation étaient plus affûtés.

Mais le Darknet n'était pas mauvais en soi. Lisbeth était bien placée pour le savoir. A une époque où les organisations d'espionnage et les grandes sciétés informatiques surveillaient nos moindres pas sur le Net, beaucoup de gens honnêtes avaient besoin d'un endroit où personne ne puisse les voir. Le Darknet était donc également devenu un refuge pour les dissidents, les lanceurs d'alerte et les sources confidentielles. Sur le Darknet, les oposants aux pires régimes politiques pouvaient s'exprimer et protester sans que leur gouvernement ne les atteigne, (...).

-Elle a réussi, notre petite, dit Holger, les larmes aux yeux.
- comme d'habitude, répondit Mikael en souriant.
Il installa Holger à la place d'honneur, sur le canapé, et ordonna qu'on veille à ce que son verre ne soit jamais vide.
C'était bon de le voir ici.

Cette histoire commence par un rêve, un rêve qui n'a rien d'extraordinaire. Juste une main qui frappe régulièrement et inlassablement contre un matelas dans l'ancienne chambre de Lundagatan.
Pourtant, c'est à cause de ce rêve que Lisbeth Salander sort de son lit au petit matin, s'installe devant son ordinateur, et commence la traque.

D’autres étaient dotés de connaissances encyclopédiques dans un domaine très restreint, comme les horaires de bus ou les numéros de téléphone. Certains pouvaient faire des calculs mentaux sur des chiffres élevés ou se souvenir avec exactitude du temps qu’il avait fait chaque jour de leur vie, ou encore donner l’heure exacte à la seconde près sans consulter de montre. Il existait tout un éventail de talents plus ou moins étranges. D’après ce que Frans avait compris, les individus dotés de ce genre d’aptitude étaient simplement qualifiés de “savants”. Des personnes dont le domaine d’excellence contrastait fortement avec un comportement général limité.
Venait ensuit une autre catégorie encore bien plus rare, et Frans voulait croire que c’était à cette dernière qu’appartenait August. Elle correspondait aux individus qu’on appelait des savants prodigieux, dont les talents étaient extraordinaires indépendamment de tout autre considération.

On avait aussi vu une ribambelle de jeunes journalistes en profiter pour se mettre en avant, soulignant le fait que Mikael Blomkvist n'était plus dans le coup, qu'il n'était présent ni sur Twitter ni sur Facebook, et qu'on pouvait ainsi dire le considérer comme une relique de cette époque lointaine où il était encore permis de s'immerger dans n'importe quel tas de vieux papelards. Ou bien les gens sautaient simplement sur l'occasion pour se joindre à la partie en créant des hashtags amusant du style #commeàlépoquedeblomkvist. Bref, c'était un ramassis de conneries et personne ne s'en préoccupait moins que lui. C'est du moins ce dont il tentait de se convaincre.