Un jeune étudiant gay, magnifiquement androgyne, vivant une existence un peu solitaire entre cours de physique et compétitions d'échecs. Orphelin, il a perdu très tôt sa grand mère qui l'a élevé et considère le professeur Kingsley comme son mentor et seul ami, celui-ci est d'ailleurs un joueur d'échecs chevronné et entraine Snowden « Snow » Reynaldi pour le tournoi Anderson, compétition réputée d'échecs.
L'entrée en scène d'Anitra, fiancée du professeur Kingsley, au comportement plus qu'étrange semble coïncider avec le début des malaises de son mentor. de plus, Snow se retrouve à faire du tutorat pour Riley Prince, quaterback de l'équipe de football, star du lycée, et gros béguin. Et le sportif semble cacher bien des choses... le rapprochement des deux étudiants se fait assez vite et Riley décide de faire son coming out, ce qui ne se passe pas forcément si bien que ça. Et bien que leurs ébats soient épiques, les performances sexuelles de Snow étant dignes d'une superproduction X et ce malgré son manque d'expérience, la romance démarrée sur les chapeaux de roues peine un peu à prendre son envol, Riley semblant avoir du mal à assumer certaines inclinaisons.
Rajoutez un "cousin" bien pourvu, une fraternité de l'université de Grimm composée de 7 étudiants et d'un bienfaiteur aussi mystérieux qu'extravagant, la logeuse de Riley et ses propos étranges, un ami gay dont je n'ai pas bien compris l'utilité, une tentative de noyade, une allergie aux cacahouètes, une accusation de prostitution, un mentor aux portes de la mort, un cours donné sur un vibromasseur rose par un Roméo au discours très philosophique ... il faudra bien un miracle pour que Snow puisse avoir sa fin heureuse.
Mais nous sommes dans un conte de fées...
Que dire à part que le gros avantage du roman est qu'il est assez rapide à lire, j'avoue avoir passé pas mal de scènes en diagonales. Riley est franchement culcul la praline et même s'il se rattrape (un peu) à la fin, franchement, à un moment, j'ai eu juste envie qu'il commence à se faire pousser une paire de ... Bref. Snow a une trajectoire un peu plus intéressante, à partir du moment où il se retrouve vraiment au fond du trou, les 7 nains, pardon les 7 étudiants vont le pousser à se révéler et à s'apercevoir de sa valeur. Mais je suis passée à côté de ce tome, tout comme le premier tome d'ailleurs. le côté contraste entre scènes chaudes bouillantes et dialogues nunuche semble être une marque de fabrique de l'auteur, après, on aime ou pas. Pour ma part, je ne suis pas forcément fan.
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