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EAN : 9791042500030
Editions Maïa (19/12/2023)
2.67/5   3 notes
Résumé :
Karasu est à la fois un récit sombre et lumineux qui donne une image glaçante de ce que notre société pourrait devenir. Le monde imaginé dans cette fiction peut paraître à la fois proche et lointain, car certaines tendances sont déjà clairement perceptibles de nos jours. Elles trouvent leur prolongement dans un univers au devenir inquiétant à tous points de vue, qu’il soit sociétal, écologique ou géopolitique. Une perspective où les humains remplissent des fonctions... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Merci à Babelio et aux éditions Maia pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique.

Je suis bien ennuyée car je n'ai pas aimé ce livre et j'ai failli l'abandonner à plusieurs reprises, en particulier pendant la première partie qui m'a exaspérée car elle coche toutes les cases du complotisme:

- les réfractaires étant "les résistants" qui ont refusé de se faire vacciner pendant le COVID p16

-les médecins, les labo pharmaceutiques, les data scientists qui sont si ce n'est responsables (mais il en faut de peu) des épidémies, ils sont dans tous les cas des profiteurs... p35

- l'aluminium dans les vaccins p40 mais par contre l'auteur n'hésite pas à mettre en avant l'argent colloïdale qui peut également être très dangereux et peu recommandé à moins de vouloir finir en schtroumpf. ... Je n'exagère pas allez voir ici : https://www.rts.ch/info/regions/jura/12630653-intoxique-par-des-particules-dargent-il-a-desormais-la-peau-bleue-a-vie.html

- l'école, les médias, les journalistes p45

- les nanoparticules p73

- Davos p 120

- Wokisme, Boboïsme p215

- l'écologie en prend pour son grade également mais je n'ai pas noté la page.

"Le recul nous permettait de réinterpréter les événements passés, de mieux comprendre comment et pourquoi notre civilisation avait pu péricliter à ce point. le dénouement éclairait nos incompréhensions, on pouvait réinterpréter les pandémies, les provocations guerrières sous de faux prétextes, les mise à l'index des religions, les tensions exercées sur les minorités ethniques et le minage de nos valeurs perverties par des orientations immorales qui furet encouragées dans nos sociétés occidentales." p260

Alors les orientations immorales : LBG??? non?

Car dans Karasu, le grand méchant ce sont les Etats Unis et très loin derrière l'individualisme, l'égotisme...

Très peu voire aucune mention de la corruption des politiques, , de la Chine et de la Russie qui sont présentées comme des victimes du grand méchant loup : L'Amérique et ses vassaux. Bref une pincée de ceci, une pincée de cela et vous voilà dans le bain de ce livre.

Je n'ai aucune illusion sur les US, le capitalisme sauvage, les médias (surtout quand ils appartiennent tous à des milliardaires), et les différents mouvements en "isme"... mais de là à un faire un complot international, je ne suis plus du tout d'accord surtout que je n'ai pas trouvé de mentions des religions (évangélique) et autres qui sont actuellement bien en train de souffler sur le feu... mais après tout ce n'est pas dans le livret du complotisme.

Tout cela forme la première partie du roman. Dans la seconde, légèrement plus intéressante (d'où 2 étoiles), On est dans le monde d'après 2050 -2070. Pas très loin... finalement...

Le héros est un jeune garçon en adoration devant son grand père qui va devenir un gourou, qui va initier son petit fils...

Dans ce monde, il y a des camps, pas d'extermination mais tout comme. 4 personnes décident de se faire la malle et vont se retrouver face au Diable fait homme. et oui rien que ça... Et ce qui aide ces 4 personnes ce sont la méditation, la mère Terre et Karasu (plutôt sympathique).. On est finalement dans un monde bien comme il faut : Les hommes décident et les femmes suivent (bon tout à la fin, il y a 2 femmes mais elles sont clairement accessoires).

Et si cela se vend bien, l'auteur et l'éditeur prévoit une suite... Parce que la consommation est responsable de tous les maux... mais quand quelque chose marche, ... il faut bien en profiter.

Bref vous l'aurez compris, je ne vous recommande pas cette lecture.
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Je remercie Babelio et les éditions Maïa pour ce livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Je suis embêté. Parce que je suis convaincu que Lamigo et ses éditeurs veulent bien faire et propager des belles idées humaines, et de l'espoir, le mot figurant dans le sous-titre. Et à titre personnel, il me touche à bien des égards (la mort planante, Lucifer l'ange déchu, et d'autres...) Mais ce n'est pas un livre à éditer. C'est un livre qui compile en effet de belles idées humanistes, des critiques d'un monde actuel et ses dérives qui sont en cours. Et le texte n'en est qu'une description de prolongements probables. Un livre qu'on serait pourtant heureux de lire s'il avait écrit par un proche ou si on l'écrit soi-même. Et beaucoup de gens pourraient écrire un livre pareil. Parce qu'il est touchant.Mais, l'univers dépeint est assez faible, l'imaginaire est faible, le monde créé n'est pas enthousiasmant ou effrayant... l'évocation n'est pas assez forte.
Si vous comparez aux univers de Miyazaki, qui est également dans une veine humaniste-écologiste-terre... il n'y a pas photo. Il manque de folie, d'émotions par les couleurs, par les images... L'élément-clé qui est un corbeau, nommé Karasu, intervient mais n'a pas à mes yeux de puissance suffisante.
Si on compare à un Dantec (plus de trente ans auparavant), c'est moins technique, moins tout de tout aussi.
Si on compare avec l'impressionnant développement d'un monde unique comme La Horde du Contrevent, il souffre beaucoup.
Si on compare à un Barjavel... Non, cessons les comparaisons...

Autre chose. Je ne sais pas quel âge à Lamigo, son personnage-héro est jeune, mais à bien des égards tient des formules de personne nettement plus âgée, ringardes à l'occasion. Ce qui ne va pas. Lamigo est peut-être plus comme le grand-père du héros, ce sage extraordinaire qui est prophétique et incroyablement valeureux. le héros est trop décalé, pas cohérent. (Un jeune-vieux qui essaie de faire jeune... et inversement). En tout cas, pour moi, Lamigo ne l'a pas réussi. Ca ne marche pas avec moi. Je ne marche pas avec ce personnage. (Avec le grand-père ça aurait pu...).
Sur le plan stylistique, ça va, rien de transcendant, mais rien de mal fait. Si ce n'est les explications parfois lourdingues de termes que le lecteur un peu avisé n'aura pas envie de lire. Et qui ralentissent le rythme. Je n'ai pas envie que le héros m'explique la vie. Surtout pas ce héros que je ne sens pas. (Un lexique en fin d'ouvrage aurait éventuellement pu être une solution, si Lamigo voulait être sûr que le lecteur comprenne bien.)

Je ne sais pas à qui s'adresse ce livre, car il ne va pas assez loin dans ses idées, dans ses intuitions, dans ses intelligences, dans les techniques imaginées, dans l'imaginaire tout court. Dès lors, pour des adultes informés, ça n'ira pas. Les plus jeunes auront envie de jeter le livre en lisant certaines formules trop vieillottes. (Ou d'autres qui tentent de faire jeune... Ca ne va pas. Mal à l'aise...)
Pour des enfants ? Non, ce n'est pas un livre pour enfants...

Je vais me répéter. Je crois que c'est un livre qu'on peut écrire, pour soi, pour clarifier ses pensées, pour les exprimer dans un contenant. Un contenant qu'on peut partager à des proches ou à quelques personnes perdues autour de soi. Qui peut à sa façon toucher intimement des personnes choisies.
Mais pas à publier. Pas à destiner à un grand nombre, à la multitude.
Je ne crois pas.Je ne pense pas.
Ce n'est que mon avis. de lecteur plus ou moins aguerri, d'humain meurtri, d'ange déchu, racines et tronc morts, ailes coupées...
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Je remercie Mass critique de Babelio et les Editions Maïa pour l'envoi de ce livre.
Karasu présente une vision apocalyptique de ce que serait le monde de demain. C'est un récit à la fois fourni souvent ardu à la lecture. J'ai aussi trouvé certaines assertions sur nos sociétés approximatives et manichéennes. le Mal étant bien-sûr ce qui va gagner notre futur dans tous ses aspects. On suit pourtant les aventures de ce jeune homme qui de Paris, en passant par les Pyrénées et le Pôle va vivre et essayer de survivre à la destruction de la planète. Dans cet univers, c'est le personnage de ce grand-père à la fois philosophe et chaleureux qui m'a semblé le plus émouvant.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pour la première fois depuis la disparition de mes parents, j'ai, en me les remémorant, un élan de tendresse donnant la main à une nouvelle souffrance, trop humbles, trop soumis, trop souriants sans autres raisons que celles de plaire. D'un coup, je me sens rempli de la tristesse de leur vie.
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A la disparition de Suzie, il a fait une croix sur les expédition lointaines, sa légendaire curiosité s'est repliée sur les livres qu'il consulte avec assiduité et les dessins qu'il réalise chaque matin, rien de vraiment artistique, mais plutôt symbolique. [...] Un grand Amour se diffuse au-delà des êtres, il peut inonder la planète, m'a-t-il dit un jour, en bon messager de l'espérance qu'il a toujours été.
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Je me revois à 17 ans, malingre comme tous les Parisiens, nous sommes dans les années 2050, en plein coeur d'un siècle qui me fait regretter de ne pas être né dans d'autres temps et sous d'autres cieux, vu la sinistrose qui m'entoure pas de bol, là-haut tout est gris, plus une étoile à l'horizon.

(la première phrase...)
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Le chauffeur m'explique tout cela avec son bel accent du sud-ouest, tranquille comme Baptiste, on sent que rien ne le dérange. C'est un costaud, un beau poulet avec des brais bras musculeux de camionneur comme on n'en fait plus depuis la direction assistée !
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Pendant des semaines et des mois, je ne fus plus que l'ombre de moi-même, indifférent à tous les évènements, je ne participe plus à rien. A l'image d'un ciel englouti dans une fâcheuse absence, l'anesthésie céleste reflète mon intériorité.
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