Rose Morte, Tome 3 : Flétrissures

Une série vraiment particulière, à tout point de vue !

Il est toujours difficile pour moi de me faire un avis sur cette série. Je vois partout l'engouement qu'elle soulève, ce qui me donne toujours envie de lire les tomes suivants. Et j'adore les personnages principaux, encore plus depuis l'arrivée de Vassili.

Mais punaise, qu'est-ce que j'ai du mal avec les descriptions ! C'est très paradoxal, parce que j'adore quand le cadre historique est riche, travaillé et bien posé. Comme c'est le cas ici et dans les tomes précédents. Mais mon cerveau n'arrive pas à assimiler autant de données d'un coup, et encore moins avec le style soutenu dans lequel elles sont écrites. du coup, il en ressort une impression de confusion très désagréable, et j'ai parfois du mal à tout me représenter, ce qui m'a freiné lors de ma lecture.

Par contre, là où le style d'écriture très recherché et travaillé cadrait bien avec les époques historiques des tomes précédents, j'ai trouvé que cela était moins en accord avec la période dans laquelle se déroule le tome 3. En ressort une impression d'anachronisme parfois. Pourtant, et malgré ça, l'écriture est très belle!

Au-delà de ça, je me suis totalement prise d'affection pour nos personnages et leur aventure imbriquée dans les méandres de la 2éme Guerre Mondiale. J'ai vécu à leur rythme et ai partagé leurs émotions jusqu'à la dernière page, craignant et espérant avec eux. Quel voyage !

J'ai attendu certains événements avec impatience, certaines choses se sont passées, d'autres pas encore et j'admire nos héros pour certaines de leurs facettes. En tout cas, sans trop en dire sur le contenu, je suis toujours pleine d'espoir pour eux, dans la suite de la série. Avec l'évolution de l'époque historique, on peut espérer certaines évolutions dans leurs relations dans le prochain tome.

En tout cas, j'ai passé un agréable moment avec ce tome 3. Et on notera la couverture magnifique, signée Magali Villeneuve bien sûr ! :D


En bref, un tome très intéressant et très prenant, même si les descriptions ont été difficiles à intégrer pour moi.
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Alors c'est le genre de chronique qui m'embête. Je trouve l'écriture de l'auteure très soignée et élégante, le style est impeccable et il y a une vraie richesse dans le vocabulaire. de la même manière, on sent qu'il y a eu un travail de recherches sur l'époque et sur la mythologie aztèque (ça m'a fait sourire parce que je suis sur le sujet aussi). Donc tout est réuni pour me plaire mais... je n'ai pas aimé ma lecture. Cette course contre la montre pour sauver Artus m'a ennuyée... J'aime bien la dynamique Vassili /Adelphe mais j'ai du mal à sympathiser avec Rose et Artus. Par ailleurs, j'apprécie peu les scènes de combat (assez répétitives selon moi) et les états d'âme de Rose...C'est dommage, car j'apprécie beaucoup toute la partie basée sur la mythologie aztèque et les hommes jaguar mais malheureusement, on en apprend vraiment peu à ce sujet dans le ce tome


Ce que j'aime : le style d'écriture impeccable, le vocabulaire riche, les recherches historiques et la mythologie aztèque


Ce que j'aime moins : les héros, le côté course contre la montre, les combats trop nombreux


En bref : Une superbe écriture et une vraie richesse scénaristique pour ce tome qui, pourtant, ne m'a pas transportée. Cependant, c'est un tome de qualité que je conseille, ne serai-ce que pour le style


Ma note


5,5/10
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Voici donc le troisième épisode de la série Rose Morte...et j'ai hâte de lire la suite ! Une fois de plus, l'auteur joue avec brio entre l'histoire et les nerfs de ses lecteurs.

Nous allons évidement retrouver notre quatuor : mais Rose va devoir prendre les rênes. Alors que le IIIe Reich complique la vie de Rose et des siens, elle va devoir se lancer dans une mission délicate. Accompagnée de ses fidèles amis, elle devra traversée des zones dangereuses, se frotter aux nazis comme aux ennemis de sa race. Et le temps lui est compté, elle ne peut pas s'arrêter.

J'ai été assez surprise de la tournure prise par les événements. J'ai encore un peu de mal à comprendre les agissement d'Artus qui reste mystérieux, même lorsqu'il s'explique. Mais j'ai pris plaisir à voir Rose prendre des initiatives. Elle est, certes, dans une fâcheuse posture, mais est maline et bien accompagnée. Pas du genre à se décourager, elle n'hésitera pas à se salir les mains ou à prendre le temps d'aider une personne dans le besoin.

En revanche cette fin...elle m'a brisé le coeur ! Je me demande bien quelle est l'intention de l'auteur pour nous faire souffrir ainsi. On pensait que les choses s'étaient un peu aplanis à la fin du tome 2, mais en fait cela ne fait qu'empirer. Pourquoi tant faire souffrir Rose ? J'ose espérer un peu de bonnes nouvelles pour elle par la suite. Elle le mérite bien. de même que son serviteur qui, j'ose avancer l'hypothèse, en pince pour le jeune d'Holival et mériterait lui aussi un peu de répit.

Bref, je suis impatiente de lire la suite, cela ne peut pas se passer comme cela !
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Alors, alors…
Comme vous le savez peut-être, je suis assez fana du style et de l'histoire de Céline Landressie. J'ai très vite adhéré et je voulais genre absolument ce troisième tome, qui a évidemment pris tout son temps pour arriver chez moi !
(et que j'ai à peine fait traîner dans ma PAL)

Dans ce troisième opus, nos héros se voient confrontés eux aussi à la Deuxième Guerre Mondiale, bien que d'une façon un tant soit peu protégée. Ils ne prennent pas directement part aux conflits, du moins… jusqu'à ce qu'un évènement change toute la donne. Allant totalement à l'encontre des ordres d'Artus, Rose va se retrouver contrainte de filer contre le temps lui-même afin d'éviter le pire. Ce qu'elle trouvera dans cette course dépasse son entendement, qu'il s'agisse d'elle-même, de ses amis ou encore des secrets de cette guerre effroyable.

J'aime bien mon résumé. Restons dans la ligne « j'en dis un peu mais alors vraiment très peu », hein ! Parce qu'en fait, là… on ne vous dit rien. Mais alors, rien. le truc qui survient au début du bouquin ? C'est un peu un coupe-souffle. le lecteur est tout de suite en mode « nooo, no way, c'est pas possible que ça, ça arrive ! » et pourtant si. C'est à partir de cet instant que le livre prend des allures de course contre la montre au milieu de l'enfer.

Et encore… l'enfer, on y parvient sur les dernières pages. Brrrr.
Ce troisième tome est juste… incroyable. Incroyable parce qu'on plonge dans un passé que pour la plupart nous connaissons pour l'avoir appréhendé en cours ou de bien des façons. Mais là ? On en apprend encore des tonnes ! Et pas des éléments reluisants… ça craint tellement du boudin, vous n'imaginez même pas.

En plus de ça, nos personnages se retrouvent dans l'ignorance, dans une situation inextricable et ainsi que c'est écrit dans la 4ème de couverture… à lutter contre la fatalité. Et nous faisons pareil. On ne peut que suivre Rose à travers ce périple en gardant la même foi qu'elle. Même si ce voyage lui coûtera énormément.

Quelque part, c'est une descente aux enfers, oui. Parce qu'on voit l'envers de la guerre, on la découvre encore avec un autre regard, et on se révolte. Encore, toujours. Et on découvre auprès de Rose des aspects de son être qui flanquent un peu les jetons. C'est sombre. C'est même très sombre. Parfois, je trouvais ça presque un peu trop, et en même temps, c'est aussi ce qui est appréciable chez Céline Landressie : on n'est pas dans un conte de fées. Cette histoire de vampires, c'est une vraie histoire de vampires, bien adulte et poussée.

Oui, parce que vous n'imaginez pas la construction du roman et de la saga, en fait. Il y a tellement d'éléments que vous pourriez relire les trois premiers tomes, là, et découvrir encore des trucs que vous n'aviez pas aperçus. Entre la construction incroyable de l'intrigue, qui s'étend sur plusieurs siècles (oui, carrément !), de l'univers qui n'a rien de simple (les clans, l'histoire propre à cette race…), des personnages qui sont tous sauf aisés à comprendre alors qu'en fait, on s'en sent très proches par moment, pour finir par le contexte historique qui va jusque dans des détails insoupçonnés… mais vous imaginez ? C'est un travail de fou ! Tout au long de ma lecture, je me suis demandé comment notre auteure avait fait. Déjà pour réussir à écrire et construire tout ceci, mais aussi pour avoir les nerfs de se référer autant à cette époque. de parler à ce point de la cruauté de cette guerre. C'était important, mais qu'est-ce que ça dû être difficile à écrire !

À côté de ça, il faut bien dire ce qui est : la plume de notre auteure est toujours aussi poussée, précise et maîtrisée. Il y avait plein de mots que je ne connaissais pas, c'était trop bien ! (je vous assure encore une fois que je n'ai rien avalé de bizarre) le seul reproche que j'aurais à faire ? Les remarques en langue étrangère (genre allemand, polonais) qui n'étaient pas traduites. Cela ne changeait rien, on comprenait quand même, m'enfin j'ai trouvé ça un peu dommage. On trouve beaucoup de sensibilité et de justesse dans les propos du livre, des moments très noirs, aussi, un peu flippants… mais toujours en accord avec ce que la saga est.

Que dire de plus ? Ah. La fin. Je te déteste, Céline. C'est une torture ! Ces mots ! Mais ces mots ! Arg ! Pourquoi ? C'est à n'y rien comprendre ! le maelström d'émotions que cela a engendré, j'étais déçue et pourtant, non, j'veux pas y croire ! Quant à la toute dernière phrase… sérieusement, elle annonce beaucoup pour la suite. Ça va envoyer du pâté, j'vous l'dis.

En conclusion, le troisième tome de Rose Morte est bien plus noir que les deux premiers, à mes yeux, et l'action y a une place très très importante. On y affronte les affres de notre Histoire, mais aussi les affres de la leur, de nos personnages qui vont juste vivre un enfer. La plume est toujours aussi époustouflante, et même si j'avoue avoir moins apprécié, avec le recul, que les deux autres, ça n'enlève rien au fait que cette saga est incroyable et que j'en lirai la suite. Il y avait juste pour moi un peu trop de noirceur, je crois. Je me pose toujours plus de questions quant à l'intrigue, j'ai hâte de tous les retrouver et… ce sera un 18/20 pour moi !
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Je n'ai eu aucun mal à me replonger dans l'histoire, l'auteure rappelle habilement des faits passés puis on se retrouve plongés dans le vif du sujet. Deux cents ans environ se sont encore écoulés, quelques éléments sont distillés par ci par là, mais dans l'ensemble j'ai été moins frustrée par cette cette ellipse temporelle que pour le deuxième tome, peut-être que c'est parce que je m'y attendais.

Ce troisième tome a une structure bien différente de celle des autres livres. Il y a beaucoup plus d'actions et je dirais même que la tension est bien palpable pendant tout le roman. Si j'avais trouvé que le tome précédent était un peu lent à démarrer, ce n'est absolument pas le cas de Flétrissures qui nous offre une course effrénée contre la montre car des vies sont en jeu. Cela rend le roman très intense. Rose fait encore une fois preuve de son incroyable caractère et de sa force intérieure qui me plait toujours autant.

Les personnages sont fidèles à eux-mêmes, j'apprécie vraiment Vassili, ce personnage introduit dans le tome 2 et qui ne démérite pas. le moins que l'on puisse dire est que l'auteure aime les personnages masculins mystérieux qui cachent bien leurs sentiments. On ne les suit finalement que quelques jours car le coeur du roman ne dure guère plus.

J'ai aussi vraiment apprécié que les sentiments si compliqués entre Rose et Artus ne soient pas au coeur de l'histoire même si on aborde le sujet. On retrouve les points forts de la saga qui sont pour moi les personnages mais aussi à chaque fois ce contexte historique riche qui me permet de me plonger dans l'époque décrite. L'auteure a fait un très gros travail de recherche et ça se voit. Il y a d'ailleurs un glossaire très complet. le style d'écriture de Céline Landressie peut paraître un peu emprunté mais personnellement, j'aime beaucoup. Je trouve que c'est le genre de roman qui me fait penser que la langue française est vraiment riche.

Si vous n'avez pas encore commencé Rose Morte, qu'attendez-vous ?
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J'ai été réticent a commencé ce troisième tome car je savais qu'il me faudrait attendre un an avant de découvrir la suite.
Pour faire durer le plaisir de lire les écrits de Céline Landressie j'ai commencé par relire les deux premier tome.
Ce fut encore une fois un régal tant le style de Céline me plait, mais ensuite il m'a bien fallu ouvrir le troisième.
Quel enchantement! le récit débute a l'époque de la seconde guerre Mondiale, et Rose et Vladimir en sont les principaux acteurs.
le pouvoir que Rose cache en son sein lui sera d'une grande utilité dans sa lutte contre les Lamies alliés des Nazis et la description des camps de la mort fait froid dans le dos.
Les références a l'Holocauste sont nombreuse et Céline en a fait un poignant témoignage sur la folie de l'Humanité qui Guerre après Guerre s'acharne a se détruire.
J'ai refermé ce livre tout doucement et je relirai surement les trois en ma possession avant les Imaginales 2016.

Je viens de terminer Flétrissures, le troisième tome de la saga Rose Morte. La plume de Céline me fascine toujours autant, tout comme l'intensité qu'elle donne à ses personnages. Il faut s'accrocher un peu sur le plan historique (à moins d'être amateur, ce qui n'est pas mon cas) mais l'intrigue est si passionnante qu'on ne parvient pas à s'arracher aux pages. le travail de recherches effectué par l'auteur est colossal. Pour ma part, ce qui m'importe le plus, dans un livre, c'est les personnages, leurs interactions et les émotions qu'ils transmettent. En cela, j'ai été comblée.
Pour la troisième fois, je suis conquise par Céline et Rose Morte

Autre période, autre moeurs, autre façon de vivre ... du moins pour les communs des mortels. Mais pour Rose, Artus, Adelphe et Vassili l'impact est différent, même s'il est loin d'être négligeable. En effet, si les conflits internes parmi les vampires continuent et prennent même de l'ampleur, ils doivent aussi faire face à de nouveaux ennemis dans cette France occupée. Et sous-estimer la Gestapo serait une grave erreur. ....

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Je ressors de ma lecture mitigée et j'en suis très triste.
Pourtant, le roman de Céline est très bon. Comme toujours, sa plume est superbe et elle manie l'Histoire d'une main de maître. On sent les nombreuses recherches et son implication dans le devoir de mémoire, qui est une cause très importante. Néanmoins, la première partie du roman m'a laissé un arrière goût de déception. A l'instar de cocomilady, j'ai trouvé qu'il avait du mal à démarrer et je pense que la longue pause entre le tome 2 et 3 m'a un peu fait perdre le fil de l'intrigue. (mais cela, l'auteure n'y peut rien!)
Par contre, un peu plus tard dans le récit, j'ai retrouvé les personnages qui me tenaient tant à coeur, j'ai été très intriguée mais aussi terriblement frustrée à de nombreux moments, surtout à la fin. J'ai envie d'en apprendre plus sur les différentes relations qui se dévoilent et se tissent. Je vais éviter de trop spoiler et résumerais ce tome en quelques lignes: il est brillant, intéressant, bien écrit, dans la continuité de la saga mais d'un point de vue plus personnel, la seconde guerre mondiale est une période que j'exècre et ce que j'appréciais beaucoup dans Rose Morte, c'était le côté historique, sous l'ancien régime. Céline a sauté de nombreuses périodes entre la révolution française et le début de la guerre, qui auraient offert des cadres plus adaptés à mes goûts. Cela ne signifie pas que le roman est mauvais, loin de là ! Simplement que, le cadre historique me plaisant moins, j'ai un certain manque d'enthousiasme. Mais je lirais tout de même la suite avec grand plaisir et je conseille cette saga, car la plume de Céline vaut le détour et, à travers elle, la complexité d'un univers riche, vaste, qui évite de tomber dans les écueils habituels et sans intérêts que l'on retrouve de plus en plus.

J'ai attendu longtemps pour pouvoir dévorer ce troisième tome, mais cela en valait vraiment la peine! "Flétrissures" est un pur délice pour une fan inconditionnelle comme moi, de romans fantastiques. Ce tome-ci bien plus sombre que ces prédécesseurs, nous montre une nouvelle facette de certains personnages.


On retrouve avec plaisir notre quatuor favori, en plein milieu de la Seconde Guerre mondiale, où la folie de l'homme vient pourtant s'immiscer dans la société obscure. Rose et Artus en feront plusieurs fois les frais durant le roman.
L'héritier Arimath forme avec Olaf et Raugmundr, un guet-apens pour tenter d'attraper l'Alchimiste Prelati. Hors les plans du comte de Janlys ne se déroule pas vraiment comme il l'aurait souhaité...
Rose se voit contrainte de venir en aide à la fratrie d'Holival, car Artus se retrouve en grand danger.
Qui est derrière cette embuscade ? On se pose immédiatement des tas de questions, sachant que les ennemis du comte sont nombreux au fil des siècles. Mais surtout la question primordiale : Qui est assez puissant pour maîtriser Artus et Adelphe ?
"Flétrissures" met en avant le duo Rose/Vassili. Franchement, je ne m'en plaindrai pas. J'ai aimé Vassili dès sa première apparition ! On en apprend un peu plus sur ce personnage pour le moins énigmatique. du moins, un peu. Avouons que le Prince n'est pas très loquace. Sa relation ambiguë avec Adelphe est souvent mis en avant, du moins avec ce tome-ci. On se doute qu'Adelphe tient sincèrement au grand blond tourmenté. (Je retiens la scène du fameux mouchoir). Malheureusement, Vassili est un peu comme Artus concernant ses sentiments, rien ne lui échappe. Vassili est toujours aussi fidèle envers Rose, mais finalement envers son ami Adelphe.
Tandis que Rose, malgré le fait qu'elle ne veuille pas divulguer ses sentiments à son mentor, passe certaines nuits à ses côtés. Elle essaie tant bien que mal de cacher ses sentiments, ce qui devient de plus en plus difficile. Quand elle apprend son enlèvement, elle se transforme en véritable guerrière prête à en découdre avec tout ce qui se retrouve sur son passage. C'est Vassili qui la remet toujours sur le droit chemin, pour qu'elle retrouve le contrôle d'elle-même. Finalement, on aperçoit dans ce tome que la comtesse de Greer a grandi ! Elle est devenue forte et autonome sans toujours devoir dépendre d'Artus. C'est intéressant de voir l'inversement des rôles. J'avoue que dans le tome précédent, j'étais un peu exaspérée de son comportement pour son exil forcé. Mais ici, son caractère a bien changé, elle comprend que l'amour de son mentor est inaccessible. Alors, elle lui prouve, qu'elle est toujours fidèle dans les missions qu'il lui octroie. Ici, Rose le prouvera encore bien davantage. Elle est même indispensable !

Adelphe se retrouve quant à lui blessé tout le long du roman. Parfois certaines vérités lui échappent, sous le coup de la fièvre. On apprend donc certains détails très intéressants ! le voir en position de faiblesse m'a particulièrement touché. C'est un personnage qui cache déjà de nombreuses fêlures au fond de lui. Vassili va donc le prendre sous son aile, lui offrir sa protection jusqu'à ce qu'ils retrouvent son frère aîné.
J'en viens maintenant à Artus. Très peu présent dans ce tome-ci, il reste malgré tout égal à lui-même. Un homme qui ne désire pas communiquer ses sentiments, il garde toujours ses réflexions pour lui, les partageant seulement si cela est nécessaire. Pourtant, Céline Landressie nous offre ici, une facette très touchante du personnage. J'ai littéralement eu une petite larme à l'oeil.


" L'éternel jeune homme entrouvrit les yeux qui sitôt s'agrandirent de stupeur. Artus s'avançait. Outragé, torturé, titubant...
Mais debout.
- Adi, répéta-t-il, s'écroulant au pied de son cadet en larmes.
Le comte ouvrit les bras, au sein desquels Adelphe trouva la ressource de se précipiter. "

La relation entre les frères m'a vraiment émue au plus au point à cet instant. Mais, il s'agit d'un court répit, car Artus reste Artus. Muet et borné.


[SUITE DE LA CHRONIQUE SUR MON BLOG ]

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