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EAN : 9782258133716
360 pages
Presses de la Cité (10/03/2016)
3.28/5   9 notes
Résumé :
Claude, paysan, découvre dans l'un de ses parcs des brebis égorgées... Commence une histoire qui va ébranler la France entière en cette année 1977. Partout on glose sur « la nouvelle bête du Gévaudan ». Et l'affaire prend bientôt un tour politique car non loin, dans son vaste domaine de Valdigny ? vit un mystérieux châtelain, un « ancien nazi », selon la rumeur colportée par des chasseurs. Marie, fille de Claude et étudiante en philo, milite pour le respect de la na... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Dans un petit village tranquille de France, une bête sauvage fait des ravages parmi le bétail des fermiers des environs.

Le premier touché, Claude Labouret, est émotionné et rappelle à lui sa fille, Marie, étude à l'université. Celle-ci entend la détresse de son père et revient sur ses terres natales.

Commence alors une recherche approfondie et des battues pour tenter de retrouver la bête qui a provoqué ce désastre. La presse locale s'en mêle également, et profite de l'évènement pour faire gonfler ses ventes…

Je dois l'avouer, je me suis ennuyée, du début à la fin…

Je n'ai trouvé aucun fil rouge, rien de concret qui permette au livre de garder un sens réel. J'ai eu l'impression qu'on partait dans tous les sens, et que rien ne tenait ensemble.

Le début du livre pouvait promettre toutes sortes de choses pourtant : du mystère, un esprit familial, tout ce que j'aime donc. Mais le souci, c'est que finalement, rien ne s'est imbriqué correctement.

Entre la jeune marie, la Générale, le maire, le curé, et le petit journaliste, sans compter tous les autres personnages satellites, il n'était pas forcément évident de donner une véritable vie à chacun. J'aurais pourtant bien aimé, parce que la plupart des protagonistes sont les êtres qui peuplent un petit village et qui lui donne le piquant de terroir que l'on aime. Pas cette fois… Trop velléitaire pour certains, trop effacés pour d'autres, trop excentrés pour les derniers, et c'est un village fantôme, qui ne vit pas pour de vrai.

Quant au personnage principal, la fameuse bête que l'on soupçonne d'avoir tué du bétail, il reste absent pour ainsi dire du début à la fin. Bon, il est vrai que l'auteur en donne la raison à la fin de son roman, mais pour moi, c'est arrivé trop tard, un peu comme une série télévisée à qui l'on a octroyé quelques supplémentaires après plusieurs années d'absence. On a perdu le goût et l'envie…

En somme, je n'ai rien retiré de particulier de ce roman. Je le regrette.

Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
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Dans un petit village des Vosges, Claude Labouret, rend visite à son troupeau d'ovins comme tous les matins. ce matin, les bêtes ne sont pas présentes au rendez-vous; c'est étrange. Il fait donc le tour du parc et découvre des brebis égorgées. C'est l'oeuvre du loup. aussitôt. Il informe le maire et demande à sa fille Marie, étudiante à Nancy de rejoindre le domaine familial. La nouvelle se répand rapidement, tant au niveau local que national. le journal local "La voix Républicaine" dépêche deux journalistes, Arnaud Pécuchet et Guillaume Bouvard, sur les lieux pour couvrir cet événement.
Le lieutenant de louveterie parle "d'un grand carnassier dangereux". Toute la population est aux aguets. le maire républicain, se rend sur les lieux, accompagné du facteur, de l'instituteur, du curé, le père Bernard, sans oublier la truculente Générale... Ils se réunissent tous. Que faire ? Il faut se résoudre à organiser une battue à laquelle participeront tous les chasseurs, encadrés par les forces de l'ordre. Marie, la fille de Claude va également mener , en parallèle avec Guillaume sa propre enquête. Elle a semble-t-il résolue l'énigme.
Ce roman régional se déroule dans un village rural des Vosges et sur une période de trois mois. C'est le temps necessaire pour trouver la solution et abattre le prédateur. Gille Laporte nous décrit le monde paysan, la mentalité deses habitants, lla belle et calme campagne du massif des Vosges. Les personnages sont très attachants et le père Bernard ne voit dans cette tuerie qu'un châtiment divin. Une belle page de la vie rurale . C'est un beau plaidoyer pour retrouver l'équilibre de la nature.
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Sous le regard attentif de Gilles Laporte, la société est dépeinte avec ses préjugés, ses faux-semblants, ses bienfaits tout en liant notre rapport à la nature. La nature est-elle vengeresse comme le loup est méchant ou alors est-ce l'homme qui par son égocentrisme la meurtrit et elle ne fait que se défendre. Observons bien ce qui nous entoure nous dit l'auteur. Les apparences sont bien souvent trompeuses. Malgré tout Gilles Laporte sait nous offrir une palette exquise et gourmande de la société et de la nature et ses personnages nous font alors saliver d'envie de déguster les produits du terroir lorrain ou normand. Il pimente le tout avec un humour aussi profond que le bleu de ses yeux acier ornés de rides particulière aux bons vivants qui ont su et savent encore rire et prendre plaisir à la vie.

Son roman est une bouffée d'oxygène, une bouffée de réflexion et de philosophie. N'a-t'on pas cette impression de respirer l'air de la campagne, l'air des Vosges, de la Lorraine palpitante entre ville et campagne? le loup fera penser sans doute à la bête des Vosges, le nom donné à un animal mystérieux qui sévit entre 1977 et 1978 dans le massif des Vosges en s'attaquant au bétail. Sa médiatisation est devenue un véritable fait de société.

Tout rentre pourtant dans l'ordre des choses comme dans un happy end et la vie continue après le mystère du loup résolu. La nature se pare de ses plus beaux atours, les hommes reprennent le cours de leur vie quotidienne, comme si rien ne s'était réellement passé. On se plait alors à chanter la vie comme le temps des cerises même si l'on sait que la vie offre bien des surprises... et que l'homme n'a toujours rien compris vraiment de la vie.



Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Évitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles

Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps-là que je garde au coeur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur

Quelques points du roman cependant laisse le lecteur sur sa fin mais on peut penser là à une volonté de Gilles Laporte d'amener le lecteur à imaginer par exemple des scènes non évoquées, des personnages secondaires partis et leur avenir ensuite...
Lien : http://leslecturesdelaeti.ek..
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Je tiens tout d'abord à remercier les Editions Presses de la cité et plus particulièrement la collection Terres de France pour leur confiance. Merci également à Gilles Laporte pour la gentille dédicace au début du roman.

Dans ce roman nous faisons la connaissance de Claude assez rapidement. Il s'agit d'un agriculteur lorrain. Il se rend à la Bergerie pour sa visite quotidienne à ses bêtes. Mais très vite il remarque quelque chose d'anormal, d'habitude, elles viennent le saluer dès son arrivée, au bruit du moteur de sa « deudeuche ». Là, rien, seul un silence pesant.

Quand il fait le tour de la Bergerie, il découvre le troupeau apeuré, rassemblée dans un coin, et un massacre. Huit bêtes éventrées. Très vite, il alerte les pouvoirs publics du village, ainsi que sa famille. Sa fille Marie revient rapidement de Nancy, où elle suit des études de philosophie, pour venir l'épauler, lui, et sa mère.

Mais très vite, d'autres massacres ont lieu un peu partout en Lorraine, du nord au sud. On crie très vite au loup, comme souvent dans ce cas. La presse s'en mêle rapidement, attisant les peurs, comme elle sait si bien le faire.

Dans ce roman, nous découvrons toute une région, la lorraine, qu'elle soit industrielle, avec ses verreries de cristal, ou encore agricole. Nous sommes à la fin des années 70, dans une époque qui souffre, en proie aux changements économiques et politiques.

C'est un roman qui met en lumière plusieurs choses, la beauté de la Lorraine, tout d'abord, que ce soit la plaine, ou la région plus montagneuse des Vosges. Mais c'est aussi un roman qui évoque la place de la femme dans le monde agricole à la fin des années 70, une place qui est aussi en pleine mutation.

Gilles Laporte a une très belle plume, mais une plume qui n'hésite pas à mettre en lumière son point de vue sur les problèmes économiques, politiques, de l'environnement, ou même sociaux culturels.

C'est un roman qui même habilement humour et réflexions sur des sujets d'époques qui sont encore d'actualités aujourd'hui.

J'ai apprécié !

A découvrir aux Editions Presses de la Cité depuis le 26 février 2016.
Lien : https://milleetunepages.com/..
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Un bon roman du terroir.
Ce roman raconte l'histoire d'un village vosgiens où la vie des habitants est perturbée par l'apparition d'un loup qui dévore les brebis
Problème toujours d'actualité
Ce livre ne serait pas un roman sans une petite d'histoire d'Amour dont on devine les aboutissants.
J'ai aussi apprécié la description des paysages des animaux qui apaisent le récit.
C'est une atmosphère très apaisante en opposition avec la férocité du loup.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
On voyait bien que le monde venait de changer, que rien ne serait plus comme avant, que les "Trente Glorieuses" étaient déjà passées après avoir semé dans les têtes des idées de voyages lointains, dans les cuisines un frigo, dans les salons une télé que les plus riches regardaient en couleur, dans les garages une auto pour les promenades du dimanche et une mobylette pour les sorties pêche.
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Et, juchés sur des tracteurs trop monstrueux pour leurs vieilles granges, poussés par des banquiers plus âpres à la récolte de blé d'or que leurs clients de blé dur, les paysans des villages environnants et de partout faisaient bâtir à la chaîne des hangars de tôle ondulée dont la charme de ferraille égayait le paysage, des étables conçues pour des vaches sans cornes, et commençaient à pourrir la terre aux mixtures létales de Monsanto.
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Aimer ce monde tel qu'il nous est offert, pas tel que nous voulons qu'il soit. " Ce loup est en nous ! avez-vous dit, en chacun de nous." Mais qu'il est donc difficile de le repérer, ce loup caché en soi. N"est-il pas nécessaire, pour l'atteindre, de s'observer sans complaisance, sans écharpe tricolore, sans soutane, sans macaron doré, sans uniforme, sans ambition sénatoriale, sans fonction sociale aveuglante ... à poil ....
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sans l'amour de soi d'abord, l'amour de l'autre n'est pas possible, de tous les autres, de la vie, du monde ! Sans la connaissance de soi, cet amour de soi n'est qu'orgueilleuse illusion et volonté se domination. Faire l'effort de se connaître soi-même, c'est vouloir aller vers son environnement humain, animal, végétal, minéral sans le polluer, sans le dénaturer, en le respectant.
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On en est loin, de cet esprit fraternel, à des années-lumières, avec nos politiciens, leurs fonctionnaires et leurs porte-voix qui brandissent leur carte de presse sous le nez des provinciaux comme des malfrats leur kalachnikov dans une banque. On le retrouvera cet esprit si, et selement si, nous redécouvrons les valeurs première de notre République.
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