Blast, Tome 1 : Grasse carcasse

Je retrouve Manu Larcenet que j'ai tellement aimé dans le retour à la terre, le combat ordinaire mais là c'est dans un univers beaucoup plus sombre, plus inquiétant.....

Des illustrations très très sombres, un récit trouble, inquiétant, des personnages aux visages inquiétants, sur certaines pages très peu de dialogues, d'autres beaucoup plus, des représentations mystérieuses..... 

On découvre Polza, étrange personnage, obèse, au visage surmonté d'un nez proéminent, qui répond aux questions de deux enquêteurs pour une raison que l'on ignore et qui retrace son parcours, calmement, posément.

La partie retraçant la perte de son père m'a particulièrement touchée, émue. Tellement réaliste, vraie et je dois dire que les visages des personnages est particulièrement représentative et forte et je ne regarde plus les gens de la même manière. Ensuite Polza part, se cherche, se perd, fait des rencontres mais ne s'arrête nulle part et retourne à sa solitude, à l'alcool. A plusieurs reprises une visition de notre société, de ses travers, de ses déshérités, de ses laisser pour compte. Oui c'est vrai qu'il y a une face sombre à notre monde.

On ne sait pas trop où Manu Larcenet veut nous emmener mais très certainement dans un univers plus sombre que dans les précédents récits que j'ai lus. Pas d'humour mais un monde noir, gris et puis cette explosion (blast) qui se produit dans la tête de Polza, seuls moments de couleur dans l'ouvrage et puis ce Moaï qui apparaît ainsi que des dessins d'enfants ????? Mystère, mystère et je vais donc continuer cette autre facette de l'auteur.

J'ai été attrapée par l'histoire et comme je l'ai dit émue, parfois choquée par cet homme sans but, sans envie, qui se détruit et qui refuse tout refuge, toute aide. Les dessins sont parfois violents, sombres à la limite de la visibilité. Ma note tient compte du fait que je ne sais pas encore où je vais, j'aime mais j'ai beaucoup de questionnements sur le but. Mais on dit souvent qu'importe le but c'est le chemin qui compte et je pense que cela s'applique particulièrement à ce livre....
http://mumudanslebocage.wordpress.com
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Souvent conseillé sur la blogo, plébiscité en librairie, cet album n'avait rien pour me plaire côté graphisme : noir et blanc, visages déplaisants, avec des nez en carotte ou bec d'oiseau, trait 'agressif' sans l'arrondi enfantin et agréable des Larcenet que je connais et apprécie. J'ai finalement cédé à la curiosité.
- - du Manu Larcenet ? oui, pour les angoisses du/des personnage(s), le désespoir.
- - Mais : le côté sombre n'est pas atténué ici par des touches d'humour ou de tendresse. Difficile de trouver des échos avec ce personnage "à la ramasse", interpellé et interrogé par la police pour s'expliquer d'un crime, visiblement.

Album obscur, tant par le graphisme, les thématiques, que par l'opacité des délires (ce fameux "blast") de l'homme auxquels je n'ai pas compris grand chose. Je vais néanmoins me jeter sur la suite car cet album nous abandonne au beau milieu de rien, on ne sait pas ce que l'homme a fait, ni pourquoi. J'espère que tout va s'éclaircir et surtout que l'auteur ne va pas nous faire languir sur plusieurs opus !?

J'ai apprécié les dialogues de ce roman graphique; réfléchis, nuancés, caractérisant bien ceux qui les émettent. La notion de blast et la philosophie de vie de Polza sont agréablement déroutants et le mystère règne toujours sur la véritable raison de son interrogatoire. Sa joute verbale avec les policiers est délicieuse, son passé intéressant. J'ai eu plus de mal avec le graphisme, déprimant au possible. Chaque être se trouve plus ou moins défiguré, avec des nez hypertrophiés. Aucune couleur sauf lors des blasts, une laideur généralisées. Je veux bien que cela induise une ambiance mais à ce prix ? Je commence à peine à explorer les romans graphiques, peut-être n'étais-ce pas la meilleure introduction . . .

Je suis un peu perdue après la lecture de ce premier tome. J'imagine qu'encore une fois, je ne vais réussir à me faire une opinion qu'après la lecture complète de cette mini-série.
Dès les premières planches le personnage principal m'a tout de suite fait penser à Super Monsieur Fruit... par son physique certes, mais aussi par son positionnement en marge.
Et là tout à coup, je m'interroge, faut il représenter un personnage obèse dans une BD, pour évoquer la marginalité de certains ???? C'est un peu caricatural, non ?
Bref, pour le moment j'ai appris un peu à connaitre ce personnage, par contre je ne sais pas du tout où cette histoire m'emmène, et après plus de 200 pages de lecture, ça m'agace un peu.
Heureusement, qu'il y a ces multiples planches sans parole comme je les aime. Ces morceaux de BD, où la BD se suffit à elle même.
A suivre donc.

Polza Mancini, un obèse qui se dit écrivain-clochard, est interrogé par des policiers qui le soupçonnent d'être impliqué dans un meurtre. Au fil d'un long interrogatoire, Polza leur raconte presque toute sa vie, la mort de son père, la remise en question de sa vie précédente et sa longue dérive. Il leur parle du « Blast » et oublie ses séjours en hôpital psychiatrique. Bribe après bribe, une réalité se dessine. Qui est vraiment cet obèse ? Qu'est-ce que le « Blast » ? de quoi est-il vraiment responsable ?
« Blast » est une bande dessinée psychologique et sociale assez atypique voire un peu étrange. Presque entièrement en noir et blanc, les vignettes sont dessinées de façon minimaliste sans apparent souci d'esthétisme. Les visages sont généralement laids, avec des traits ingrats et de longs nez (le père de Polza mourant a carrément une tête de héron, de pélican ou de cigogne) et les décors grisâtres rendent bien l'atmosphère glauque et oppressante dans laquelle évolue Polza. Une édition de qualité pour une plongée hallucinante dans un psychisme torturé.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Alors là, oui.
Je retrouve à peu-près le graphisme que j'avais aimé dans
« le rapport de Brodeck ».
Et l'histoire me plait beaucoup car je la trouve pleine de
" philosophie ".
Je vais donc lire la suite...
Mais, dites-moi, il a un problème avec les nez Manu ?
Ceux-ci sont... incontournables !
Il se prend pour Cyrano de Bergerac ?

Blast, c'est l'histoire de Polza Mancini, un homme de 38 ans en garde à vue pour avoir agressé une femme nommée Carole. L'homme est interrogé par les flics, et leur raconte son histoire, dès le début... celle-ci commence vraiment au décès de son père, qui va faire basculer sa vie. Il va devenir, par volonté, clochard après avoir quitté sa femme. Polza Mancini est un personnage qui n'attire pas la sympathie : il est lâche, paumé, et décidément très étrange. Depuis le décès de son père, où il a eu une drôle d'hallucination (qu'il appelle un Blast), il est toujours en quête de nouvelles hallucinations, même si celles-ci peinent à venir.

C'est une bande-dessinée vraiment fascinante, où l'on a envie de découvrir qui est cet homme, et ce qu'il a fait à cette femme, Carole. Nous ne l'apprenons pas dans ce premier tome (il y en a trois autres après, le dernier vient juste de sortir). Cette bande-dessinée me faisait de l'oeil depuis quelques temps, sans que j'en connaisse vraiment le synopsis. Puis, je me suis lancée. Et j'ai apprécié.

Pour parler des dessins, ils sont sombres, en noir et blanc, expressifs tout en restant simples. Tout le monde n'y adhèrera pas, mais ils m'ont bien plu. Les dessins ont d'ailleurs une très grande importance quand je lis une bande-dessinée : il faut que je les trouve jolis, ou, mieux, qu'ils me touchent, qu'ils m'interpellent... c'est le cas ici. Il y a un côté très psychologique, tant au niveau des dessins que de l'histoire, qui nous amène à nous demander ce que pense cet homme, et si il est fou.

Une chose est sûre, je ne tarderai pas à lire le second tome.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..

C'est effectivement "du lourd", peinture d'un univers sombre, douloureux, celui d'un droit à la marge de notre civilisation. La volonté affichée d'une tentative d'être "autre" dans un refoulement intérieur en quête du "Blast" ! Un éveil de la conscience par tous moyens.
C'est original, le dessin en dégradé de gris rend cette atmosphère des plus trouble. Les coloriages et dessins choisis d'enfants, donne une touche désarmante à la détresse de cette personne "monstrueuse" et assumée dans sa force de destruction, car il s'agit quand même bien de cela me semble-t-il ...

Ce roman graphique se déroule dans le commissariat d'une ville inconnue vers 1967 .Le personnage principal s'appelle Polza Mancini qui se fait mettre en garde à vue pour une histoire d'agression. Il était écrivain mais s'est retrouvé à la rue après la mort de son père . Suite à son arrestation, Polza doit de nombreuses explications aux policiers qui, eux, voudraient savoir ce qu'il s'est vraiment passé ce jour-là.

Les dessins colorés et enfantins, symbole du blast, apportent une certaine touche de naïveté.Dans ce ce roman graphique il y a très peu de texte mais beaucoup d'images. Pour ma part, je n'ai pas trouvé ce livre très intéressant car je n'ai pas bien compris l'histoire qui est , pour moi, assez complexe. Toutefois, si l'on se plonge vraiment dans l'histoire de Blast, je pense qu'on peut en être satisfait et vouloir lire le tome II.

Aaah, Manu, Manu, où sont donc passé tes petits comics bien rigolos? (!) Tout de même c'est de la bd d'ambition, aux beaux dessins principalement en noir et blanc, avec de très belles incrustations couleurs, un scénario de série noire,.. Passons aux deuxième! .