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4,26

sur 1604 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà ce qu'est un roman graphique !

Blast est une oeuvre surprenante a tout point de vue. La narration y est excellente les thèmes abordés sont osés et sont traités avec une grande justesse.

On suit ici un homme qui se retrouve interrogé par la police sur ce qu'il aurait fait (on ne sait pas vraiment ce dont il est accusé, ni si c'est réellement lui le coupable) une femme se trouve être dans le coma. Polza, ainsi se nomme le personnage principal de ce premier tome. Il va subir un interrogatoire, et par ce biais nous raconter toute sa vie. de la mort de son père en passant para son errance et sa vie de clochard, délaissant son ancienne vie d'écrivain derrière lui.

Un physique peu avantageux, un gout certain pour la nourriture et l'alcool, le personnage pourrait dégoûter, répugner, mais il n'en est rien, bien au contraire, on s'y attache assez rapidement.

Le regard des autres, la normalité, les codes de la société, voilà de quoi traite cet ouvrage. A travers un personnage hors du commun, Manu Larcenet dénonce la société actuelle, comme, si on ne rentre pas dans les normes actuelles, on peut être jugé, pointé du doigt.

Du coté graphique, les dessins sont moches et beaux à la fois. Les personnages ont tous un physique ingrat, qu'on ne souhaiterait pas avoir, et pourtant, on voit bien que c'est voulu. Les paysages, les animaux, les lieux sont magnifiquement dessinés. Il faut bien ‘attarder sur chaque cases pour profiter pleinement de Blast.

Au même rang qu'un Watchmen, V for Vendetta ou Daytripper, Blast est un superbe roman graphique comme on aimerait en voir plus !
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A l'instar du héros, cet album est tout simplement énorme et titanesque! Et, encore, je n'en suis qu'au premier tome... A se demander jusqu'où Larcenet va nous emmener...
On retrouve Polza Mancini, alias Grasse carcasse, en garde à vue, soupçonné d'avoir fait quelque chose de mal à une certaine Carole. Mis à mal par deux policiers tenaces qui veulent découvrir la vérité, il la leur racontera, mais à sa manière et à son rythme. Ces policiers auront bien du mal à discerner le vrai du faux. Comment croire à cette expérience du "blast" qu'a vécu Polza, c'est à dire cette sorte de révélation métaphysique interne? Comment croire qu'il ait choisi de devenir clochard, et non SDF, comme il le souligne, après la mort de son père?

Cette oeuvre sombre, poétique et tragique est incroyablement réussie. Larcenet a dépeint avec une grande finesse de magistrales planches en noir et blanc, aux contrastes très forts et aux pleines pages grandioses. Les dessins colorés et enfantins, symbole du blast, apportent une certaine touche de naïveté. Les personnages sont très expressifs et attachants, parfois insaisissables et lunaires.
Un scénario hors norme avec des personnages hors norme...
Blast, pas de bla-bla: dévorez-le...
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Attention au «Blast», effet de souffle, onde de choc, surpression et explosion. S'il se propage plus vite que le son et qu'il entre dans votre corps, il provoque des dégâts internes considérables.

Polza Mancini 38 ans, écrivain, est un personnage hors norme. Obèse, il pèse 150 kg, une grasse carcasse mais également une masse lourde d'émotion, de naïveté et d'espoir, il peut même s'envoler. A la mort de son père, Polza foudroyé par le Blast, va tout laisser tomber et devenir clochard par choix. Il réalise enfin qu'il est libre et que désormais il ne décevra plus personne. Plus de minute réglementaire, il a tout son temps et il le prend. Sa vie d'errance le mène vers Carole mais il se retrouve en garde à vue, soupçonné d'avoir fait du mal à cette femme s'en que nous sachions réellement quoi. Les deux flics en quête de vérité et en soif de pouvoir, tels deux hyènes, vont pourtant devoir attendre de longues heures car le présumé coupable n'a pas l'intention de révéler la vérité à la va-vite mais souhaite expliquer avec précision le raisonnement de ce geste qui le condamne d'avance. Il nous guide lentement et doucement vers l'origine de son mal et nous emmène dans les méandres de son enfance et de ses sentiments les plus profonds. Il pèsera minutieusement la teneur et la nuance de ses propos.

Parfois nos actes ne nous appartiennent pas directement. Un criminel est-il le seul responsable quand on réalise que son enfance n'a été que brutalité, violence, haine et misère sociale ? Qui est le plus condamnable, la personne qui a porté le geste, ses parents castrateurs qui l'ont mal aimé, le voisin pour s'être tu ou la société pour lui avoir tourné le dos ?

Polza, nous semble dépourvu de sentiments et pourtant quelque chose nous attache à lui s'en savoir quoi exactement. Il nous balade entre chimère et réalité sur son chemin de croix et nous restons bouche bée à écouter et comprendre son histoire. Toujours sur le fil du rasoir nous nous attendons à chaque seconde à ce que ce personnage bascule dans la folie, mais Polza reste maître du jeu, il tient les rênes et nous tient à la gorge.

Le coup de crayon, les dialogues et les silences, voilà les maîtres mots qui caractérisent le génie de Larcenet. Son graphisme est inimitable, les mots frappent avec justesse et ses silences nous en disent long.

C'est avec bonheur que j'ai retrouvé l'auteur du «Combat ordinaire» en plus puissant, plus grave, plus tortueux. On aime ou on déteste mais on ne peut être mitigé. Ce premier volet est un pur chef-d'oeuvre. Récit éprouvant et déconcertant qui alterne garde à vue et souvenirs.

Blast ou comment une explosion d'émotion peut bouleverser une vie.

Lien : http://marque-pages-buvard-p..
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Putain, quelle claque ! Quelle expérience ! Jamais vécu un truc aussi fort avant ce soir. Putain, ce Laphroaig, la grosse claque. Et cette carcasse, grasse en plus. Dérangeant. Mais merde, c'est pas une BD, ça, c'est beaucoup plus. Tellement plus que j'ai dû sortir ma meilleure bouteille. Histoire d'honorer l'histoire à sa juste valeur.

« Donc, en une nuit, tu passes d'écrivain à SDF ?
Un accident d'ascenseur social ?
Pas SDF ! CLOCHARD. le premier subit quand le second choisit… »

J'le sens pas ce sale type avec toute cette graisse qu'il transporte. A la limite de l'écoeurement qu'il m'en ferait gerber mon tourbé. Comment s'infliger ça. Comment en arriver à une telle extrémité. Putain, quelle vie de merde, il doit s'trimballer. D'hôpitaux en délires psychiatriques, jusqu'aux portes de la cellule, celle-là pas capitonnée. Carole est morte. J'ai un suspect : Polza Mancini, ce gros et gras du bide et gras du cou que j'me demande s'il est vraiment débile ou parfaitement farfelu. Les deux certainement. Juste parce qu'il est différent. La différence, voilà un sujet qui fait réfléchir.

Putain, j'ai dis pas de glaçon dans mon verre !

Chef, on l'place en garde-à-vue ? Il va avouer, faites-lui cracher le morceau. Je suis sûr qu'il a tué cette nana… En attendant, sers-moi un verre, j'ai l'estomac tout retourné. Cette graisse qui vibre devant moi, putain je m'y fais pas. En plus, il schlingue genre pas lavé depuis six mois. Putain, il arrive ce verre !!! Tu veux que j'gerbe sur le clavier ou quoi ?

Des dessins en noir et blanc qui paraissent si simples et si grossiers et pourtant des tonnes d'émotion passent à travers le regard de Polza. A en sortir une petite larme de mon coeur s'il n'était pas aussi chargé de rage et d'intérêt à suivre cette sombre et noire et obscure et profonde histoire. Noir tout est noir sauf au moment où il est exposé au Blast.
Au quoi ?
Le Blast ! Ne me dis pas que tu ne connais pas cet état-là ? Laisse tomber la coke. Prends un Laphroaig et tu ressentiras ce moment de grâce qu'est le Blast. Un monde tout en couleur, voire carrément psychédélique.
Arrête, te fous pas de ma gueule !

« … ça correspond à l'effet de souffle, l'onde de choc d'une explosion… Une explosion, c'est une onde de surpression… Si elle se propage plus vite que le son et qu'elle entre dans votre corps, elle provoque des dégâts internes considérables.
Vous vous retrouvez alors avec cette surpression d'un côté et la pression atmosphérique de l'autre… suspendu pendant une fraction de seconde, détruit de l'intérieur avant même que la chaleur ou les débris ne vous atteignent…
Le blast, c'est cet instant-là. »

Bon, alors là, c'est le moment où je rend hommage à quelques grands babeliotes. Pas les plus grands ! Faut pas charrier non plus. Juste quelques-uns qui gravitent autour de moi et qui voudraient bien boire un verre avec un bison... Mais bon, qui c'est que ça intéresse ici, des babeliotes de renom. Personne... Alors je passe cette partie uniquement accessible sur le blog... Et retour à mes impressions, mes sentiments (sur le bouquin pas sur les babeliotes de renom)

Mais merde, c'est même plus un roman graphique, ça, c'est beaucoup plus. Tellement plus que j'ai dû finir ma bouteille. Histoire d'honorer le Blast et Polza. Putain, faut que je rachète une nouvelle bouteille avant d'attaquer le second tome. J'veux comprendre, j'veux me bourrer la gueule et gerber ensuite, j'veux ressentir le BLAST !

« Je n'avais pas la moindre idée de l'endroit où je me trouvais… Quand comme moi, on ne conçoit de boire que de façon démesurée, c'est là un effet secondaire tout à fait normal… »

« Blast 1- Grosse Carcasse », aussi puissant qu'un Laphroaig tourbé. C'est peu dire…
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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"Maintenant que vous l'avez serré, il faut le comprendre..."
Polza est en garde à vue, interrogé par deux flics. Son arrestation semble liée à ce qu'il aurait fait à une certaine Carole, qui est encore en réanimation.
Comprendre son geste (quel geste?) ne sera pas simple : Polza, le lourd, le difforme, l'ivrogne qui s'arrange avec la réalité, est aussi un extra-lucide, un a-moral qui a brisé les chaînes de la pesanteur sociale, un homme qui a connu le "blast".
Il parle pourtant, raconte son errance volontaire après la mort du père, sa liberté de choisir le vide au fond des forêts, dans l'ivresse et la solitude. Mais ce qu'il raconte ne s'accorde pas avec la rationalité de ses interrogateurs, car son "histoire n'est pas mathématique, elle se résume tout entière à la collusion entre le hasard et ses obsessions. Entre ces deux pôles, il n'y a pas trace de morale, d'éthique ou même de justice".

Troisième fois que je lis Blast et je suis toujours aussi subjuguée, remuée, emportée par cette histoire. Bien que connaissant la suite, je redécouvre dans ce premier tome le personnage de Polza avec toujours la même sorte de candeur, son parcours me ramène toujours aux mêmes points dérangeants. Et surtout la mise en image, le rythme et la profondeur du dessin - les visages, la ville, les corps dans la ville, la nature, la noirceur de la forêt - continuent de me ravager littéralement.

S'il est un roman graphique qu'il faut lire, c'est celui-là.
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Dans ce premier tome de Blast, on ne connait pas tous les faits.
On imagine que Polza Mancini, le personnage principal, a commis un acte horrible.

Pourtant, derrière cette "grasse carcasse", repoussante, dégoulinante, se cache un être sensible, poétique, qui cherche seulement une petite place, dans cette société où on le considère comme "un machin cassé", inutile et encombrant..

De part sa différence physique, il est rejeté depuis tout petit. Dans la cour de l'école, il rêve d'être grand pour que sa vie change , mais il ne suffit pas d'être grand pour échapper aux outrages.

Un évènement traumatisant va lui faire vivre le "blast", un instant de suspension, un état de plénitude. Il voit enfin le monde tel qu'il est et non tel qu'il le pensait. En cet instant magique, il fait enfin partie du monde.

Les dessins sont époustouflants, les personnages sont sombres, laids, alors que les paysages sont d'une majestueuse beauté. La nature n'est pas enlaidie par ses états d'âme. Les hommes eux, trainent leur carcasse grasse ou squelettique, avec leurs idées grises, leurs problèmes quotidiens, leur routine.

cet homme, Polza, n'est ni noir ni blanc, il est fait de nuances.Son histoire n'est pas "mathématique", on ne peut pas expliquer son mystère, elle a pris des chemins tortueux, conformes à sa nature et comme il le dit : "et la justice n'existe pas dans la nature!"

Magnifique BD, dans laquelle on est envahi par la détresse de cet homme, par sa souffrance. Son état dépressif est très bien rendu par le graphisme.
J'ai hâte de connaitre la suite de l'histoire de ce personnage si particulier, énigmatique, affreux et beau à la fois.
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Magistral !
Je savais Manu Lacernet doué dans sa maitrise des silences.
Il se surpasse ici.
Blast Tome1 est une garde à vue où les dialogues sont des parenthèses qui encadrent des moments de silence et de contemplation rendus encore plus fort.
Beaucoup d'humanité dans cette histoire. Mais une humanité solitaire, sordide, incommunicable, en marge à tous les points de vue.

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Comment faire lorsqu'on est le 78ème à ajouter une critique ?
Déjà dire que c'est sur Babelio que m'est venue la curiosité de lire ce roman graphique, grâce à l'éloge d'un lecteur, dont je ne me souviens plus du nom, Il se reconnaitra, celui qui doit disposer d'une bonne cave, car Blast, lui a fait ouvrir sa meilleure bouteille.
A vrai dire, j'aurais bien fait la même chose, car j'ai ressenti le même genre d'émotion que lui, mais boire ou lire, pour des questions purement pratiques, il faut choisir, et j'ai préféré lire...
Un scénario génial, qui vous capture tout de suite et laisse à la fin plein de questions, vous obligeant à vous précipiter sur le tome suivant.
Un antihéros de la plus belle espèce, presque attachant dans sa démesure, un "prévenu" qui se raconte le temps de sa garde à vue, un fracassé de la vie, un corps maltraité par l'alcool et la malbouffe...le physique exagéré de Manu Larcenet avec en plus un nez comme une carotte... et par contraste avec le côté inquiétant et sombre du délire, qui arrive comme une explosion en couleur, un vocabulaire choisi et une expression magnifique...
Si on ajoute des gris de la plus belle facture, des planches que l'on exposerait volontiers dans une galerie d'art...on a un cocktail de génie.
Je vais de ce pas lire la suite, je vous raconterai...
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Deux inspecteurs interrogent un gardé-à-vue peu commun : Polza Mancini est énorme, gros, gras, alcoolique, démesuré. Mais ce qui est plus extraordianire encore, c'est son histoire.
A la mort de son père, il se marginalise volontairement, il quitte son confort, sa femme. Son but ? L'île de Paques. Et le Blast, cet état de flottement consécutif à une explosion. Ici, l'explosion est mentale. Au fil de ses prérégrinations en forêt, de ses rencontres avec d'autres marginaux et ses séjours en hôpital psy, l'île de Paques se (un peu) et le Blast arrive (mais pas assez).
Puis un jour, l'irréparable.
Une BD à la mesure du personnage : énorme ; 3 tomes (pour le moment), plus de 200 planches par album. Une histoire délirante, crédible, qui monte en puissance au fur et à mesure des albums. L'histoire d'un paumé qui se cherche. Qui s'entraîne vers le fond à force de drogue et d'alcool.
Les planches de Manu Larcenet, sont splendides, particumièrement les pleine-page à l'encre de Chine. Son trait est toujours faussement naïf, travaillé, beau. Tout en noir et blanc.
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Blast ... l'effet de souffle, l'onde de choc d'une explosion ... un instant en suspension, comme un moment d'extase ...
C'est ce @Blast qui a fait basculer Polza Mancini, ce blast qu'il recherche. Polza Mancini, écrivain raté devenu SDF par choix après le décès de son père.
Quand débute ce premier tome, Polza est en cabane, interrogé par deux flics conscients de devoir procéder avec tact. C'est que Polza a des antécédents, qu'il a fait des séjours en hôpital psy. Et que la police cherche à savoir ce qui est arrivé à Carole Oudinot, savoir ce qui s'est passé.
Le décor est posé et nous entrons dans le monde de Polza ... qui prend son temps pour raconter son histoire, son enfance, son mariage, son errance ... son penchant pour l'alcool, sa tendance à l'auto-destruction ...
A première vue, le personnage semble antipathique. Et de fait, @Manu Larcenet, par la voix des enquêteurs, met Polza devant ses contradictions. Il est en proie à des pulsions dont on ne sait jusqu'où elles peuvent le mener. Et le trait de l'auteur n'arrange pas les choses. Un personnage noir, énorme, sale, parfois effrayant dans ses expressions. Polza est un inadapté, un asocial.
Et c'est là que cette BD - ou ce roman graphique ? - prend tout son sens. C'est parce qu'il est inadapté, rejeté par la société que Polza en devient presque attachant. Il peut nous attendrir, nous émouvoir, d'autant que Larcenet excelle, avec sa palette de gris, à transmettre les sentiments profonds, souvent contradictoires, qui traversent ses personnages.
L'univers est sombre, en noir et blanc et nuances de gris ... les paysages, qui parfois occupent une planche complète, sont envoûtants, enveloppants. Ils nous absorbent, on a parfois l'impression de s'y noyer. Seule entorse : les touches de couleur qui s'invitent lorsque Polza s'échappe de son quotidien au moment du Blast ...
J'ai adoré ... les silences, le questionnement qu'amène @Manu Larcenet et ses personnages sur l'acceptation de soi, sur le droit à la différence, sur le conformisme de la société.
J'ai adoré ... l'univers visuel, ne pas avoir de réponse à toutes mes questions, ne pas avoir compris - pas encore - la présence des statues de l'île de Pâques.
J'ai adoré être dérangé et je me suis plongé sans plus tarder dans le second tome.
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