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"Une histoire vraie" n'est pas vraiment un roman puisque il est tiré de faits réels. On le voit bien, l'auteur a fait un travail énorme pour réunir archives, techniques, et autres informations : la tempête de 1900 au Texas, qui détruira toute une ville et fera plus de 8000 morts (non pas d'erreurs sur le nombre de zéros). le début est plutôt pénible (sauf pour les météorologues qui vont adorer), avec l'impression de suivre un cours de météorologie (pas forcément la meilleure idée parce qu'il faut vouloir poursuivre cette lecture). Et pourtant, il faut le poursuivre, la seconde partie est plus prenante, addictive même, et pour cause, ce sont les forces de la Nature contre l'inconséquence des hommes se sentant invincibles, à tort. L'hécatombe après le cataclysme. C'est presque l'extrapolation du monde moderne, outre les conflits entre ego sur qui a vu quoi, sur qui a fait quoi, la ville voit la tempête arrivée au large, ça gronde, l'eau monte, et les citoyens se précipitent sur le bord de mer pour s'esclaffer : comme c'est beau !
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Une histoire vraie, c'est le compte-rendu d'heure en heure de la trajectoire d'un des plus meurtriers ouragans à avoir touché le territoire américain. le 8 septembre 1900, l'île de Galveston au Texas, dans le golfe du Mexique, en subissait les assauts furieux. La tempête avait pris de la force depuis son passage sur Cuba et le US Weather Bureau, souvent dénigré dans le passé pour ses prévisions hasardeuses et inexactes, a complètement failli à sa tâche, refusant même d'écouter les avertissements des météorologues cubains, experts en ce domaine.
C'est ce qu'on apprend dans ce récit historique, en plus d'une foule de détails compilés minutieusement par l'auteur. Erik Larson a compulsé de multiples archives, scruté nombre de photographies et consulté des experts afin de dérouler le plus exactement possible le fil des événements ayant mené à cette catastrophe naturelle qu'on aurait dû voir venir. Huit mille personnes ont péri dans la destruction de leurs maisons, d'abord inondées et ensuite démembrées, les survivants se raccrochant aux débris, impuissants à sauver ceux et celles qui sombraient irrémédiablement.
Le récit donne froid dans le dos, mais je l'ai parcouru fébrilement, mesurant toute la misère humaine face à la nature qui se déchaîne.
J'avais beaucoup aimé Dans le jardin de la bête du même auteur et je compte bien lire La splendeur et l'infamie qui attend depuis trop longtemps dans ma PAL.

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Le seul livre que j'avais lu de l'auteur est Dans le Jardin de la Bête, qui est un tout autre univers que l'histoire de ce roman mais avec un point commun il est basé sur des faits réels.
On est en 1900 à Galveston, ville située au Texas dans le Golfe du Mexique, avec Isaac Cline météorologue en chef. le récit se déroule en plusieurs étapes. Il y a d'abord l'histoire sur la naissance du service météorologie , les différents phénomènes météo, les outils et moyens utilisés, avec des explications parfois un peu technique. Certains passages sont un peu rébarbatifs mais aussi très intéressants. Puis la catastrophe en elle-même le 8 septembre 1900. Et enfin l'après catastrophe.
Il y a un grand travail de recherche, d'investigations, de documentation de la part de l'auteur pour nous apporter les témoignages. Il suffit de voir à la fin de l'ouvrage l'étendue des sources utilisées.
L'auteur a su me plonger dans l'ambiance d'une ville américaine au début du 20ème siècle. Il met aussi l'accent sur le côté humain, et notamment sur l'orgueil des Hommes voulant et s'être cru capable de maîtriser la nature.
L'écriture est précise. Au fil des pages on sent l'intensité montée jusqu'au moment de la catastrophe : un ouragan des plus meurtrier de l'histoire américaine. Une réaction en chaîne d'erreurs, de méconnaissances, et d'orgueil.
Un livre qui me sort de mes lectures habituelles et qui a été très intéressante. Un livre construit comme un thriller.
Merci à Babelio pour cette belle découverte.
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Ce roman, basé sur des faits réels, raconte comment la ville de Galveston au Texas fut détruite par un ouragan des plus meurtriers.
L'auteur explique aux lecteurs la naissance du service de météorologie américain, les techniques et outils utilisés, avant de passer au personnage principal Isaac Cline, son histoire et son parcours.
On est en 1900, Isaac Cline est météorologue en chef de la ville de Galveston, il nous décrit avec beaucoup de détails le déroulé de cette tempête devenue ouragan. J'ai suivi avec effroi cette catastrophe annoncée par de multiples messages d'alerte alors non pris en compte par les autorités météorologiques.

Née en Afrique et gonflée par le bas des eaux chaudes de l'océan mais refroidie en son sommet par des vents glacés, cette tempête grossie au point de ravager l'île de Cuba, puis reprenant de la force et de l'ampleur en arrivant dans le Golfe du Mexique, cette tempête devient ouragan et dévaste une ville entière tuant des milliers de personnes le 8 septembre 1900.

Ce récit est très documenté, il nous montre le besoin de grandeur et de reconnaissance des hommes en ce tout début du vingtième siècle, se pensant mieux dotés pour dicter leur savoir appris dans des livres au détriment de ceux qui savent lire les signes donnés par la nature.
Nous connaissons le dénouement de cette affaire pourtant on ressent cette atmosphère s'alourdir, un suspense s'installer et distiller la peur à chaque page.
Un roman passionnant chargé de tonnes d'explications techniques, qui ont certes une certaine valeur, mais qui m'ont parfois perdues.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Un titre banal, mais un sous titre bien plus évocateur : Au coeur de la plus meurtrière catastrophe naturelle de l'histoire américaine ! 

Galveston, petite ville balnéaire sur le Golfe du Mexique, à quelques dizaines de kilomètres de Houston, a connu en septembre 1900, la rage d'un ouragan dépassant tout ce qui avait été enregistré jusque là, et même depuis. 

Pourtant, quand Isaac cline, médecin météorologue avait été nomme responsable du bureau de la météo à Galveston, il avait déclaré que l'île de Galveston, protégée du Golfe par sa baie, était à l'abri de toute tempête ... 

Eric Larson nous offre un roman extrêmement détaillé sur la vie d'Isaac (et sa rivalité avec son frère Joseph) et le déroulé de cette tempête. 

Née d'un battement d'aile de papillon au dessus de l'Afrique, nourrie en sa base de la chaleur des océans et refroidie en son sommet par des vents glacial, elle grossira peu à peu et dévastera dans un premier temps, l'île de Cuba. 

Mais au lieu de partir vers le nord, comme la majorité de ces événements climatiques, elle filera plein ouest, traversera la Floride et grossie des eaux du Golfe du Mexique s'abattra sur Galveston un samedi funeste ! 

Grâce à des documents d'archives, messages télégraphiques, compte rendus et photographies, l'auteur nous fait vivre cette tempête de l'intérieur pointant les erreurs humaines qui ont coûté tant de vies : il n'y a pas d'ouragan aux USA, les messages de Cuba n'ont pas été jugés suffisamment scientifiques, l'eau ne montera pas de plus de deux mètres, le centre ville est à l'abri ... 

Un roman passionnant ! 

J'ai visité Galveston à deux reprises. 

La première fois, en 2008, nous nous étions promenés sur la promenade de front de mer, admirant les belles maisons, la jetée et sa grande roue aux faux airs de Brighton ...  Quelques semaines plus tard, l'ouragan Ike venait frapper la ville ... 

En 2014, la ville était reconstruite, plus moderne, sans sa jetée qui défiait la mer et ... avec beaucoup moins de charme ! 


Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Texas, fin XIXème siècle, Isaac Cline météorologue en chef de Galveston, déclare que la ville n'a absolument rien à craindre des tempêtes. Et pourtant, le 8 septembre 1900, une tempête sans précédent va provoquer la plus meurtrière catastrophe naturelle de l'histoire américaine.
A l'heure où la nature est de plus en plus bouleversée, j'étais curieuse de lire sur cette catastrophe.
Je n'ai pas accroché malheureusement. Il faut savoir que le texte original a été écrit en 1999, pour le coup je ne sais pas si c'est vraiment en 2022, la pire catastrophe naturelle des États Unis.
J'ai été noyée sous les explications scientifiques et météorologiques. Trop de détails poussés et de faits historiques, pour moi c'est plus un documentaire qu'un roman. Un très grosse partie du livre est consacrée à l'avant catastrophe.
Par ailleurs, la vie d'Isaac est très détaillée mais de façon factuelle, et je ne me suis pas du tout attaché à lui. Les scientifiques étaient tellement persuadés de tout savoir, alors qu'avec le recul on s'aperçoit qu'ils ne connaissaient que très peu de choses sur les phénomènes climatiques. La catastrophe apparaît alors inévitable.
Ça m'a rappelé la confiance aveugle qu'avaient le personnel et les passagers du Titanic, qui ont pourtant subit un terrible naufrage. La confiance de l'Homme d'être plus fort que la nature à causé leur perte.
Le récit de la catastrophe en elle-même est glaçante. Les dégâts ont été immenses, plus de 8000 morts, une ville complètement détruite.
En bref, c'est un livre qui ravira les amateurs de météorologie mais pas les amateurs de romans catastrophe.
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« Une histoire vraie » nous fait revivre l'ouragan qui s'est abattu le 8 septembre 1900 sur la ville texane de Galveston. Il est considéré comme la plus meurtrière catastrophe naturelle de l'histoire américaine. Ainsi, il va dévaster la ville, coûtant la vie à plusieurs milliers de personnes.

Pour son récit, Erik Larson se situe à hauteur individuelle, en particulier celle d'Isaac Cline, météorologue en chef de la ville, coupable d'une erreur aux conséquences tragiques. Il déconstruit la chaîne des évènements qui ont conduit à ce désastre.

Si les détails et précisions météorologiques apparaissent par moment fastidieuse et difficile à suivre, le facteur humain de la catastrophe est véritablement saisissant. de page en page se dessine un mélange d'ignorance, de négligence, de fausses certitudes et de vanités d'hommes qui n'ont pas pu ou même voulu voir ce qui allait advenir. L'étau se resserre au fur et à mesure autour de la ville et de ses habitants, à la manière d'un thriller.

Et le pire dans tout ça c'est que tout est vrai car Erik Larson, comme à son habitude, se base entièrement sur du réel. Les témoignages des survivants sont ainsi mis en perspective par un gros travail de recherche sur les archives d'époque pour déceler le vrai du faux.

Un livre saisissant où encore une fois la réalité dépasse la fiction.
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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Mon dieu, que ce livre est ennuyeux!
Ça n'avance pas: l'auteur se noie littéralement dans de longues descriptions inintéressantes pour le récit (il semble vouloir montrer qu'il sait…on s'en fout!), alors qu'il ne s'agit ni d'un livre sur la météorologie, ni d'un livre sur l'histoire de Christophe Colomb!
Après 130 pages d'un ennui mortel, ou j'attendais que ça démarre enfin, j'ai lâché l'affaire!
Pas pour moi, j'ai trop de livres qui m'attendent, désolée!
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Je remercie Cherche Midi éditions et netgalley pour m'avoir permis de lire ce roman.
1900, Golfe du Mexique, Galveston, Isaac Cline vit pleinement se vie de météorologue en chef, il a tout fait pour devenir ce spécialiste reconnu.
Mais quand des évènements préoccupants se dessinent, trop sûr de son savoir et de son expérience, il ne prend pas la bonne décision au bon moment...
Et un ouragan d'une ampleur inattendue s'abat sur la région, faisant des milliers de victimes.

Histoire vraie qui nous relate au fil des pages les évènements et les témoignages de l'époque des survivants de la plus meurtrières catastrophe naturelle des Etats-Unis.
L'écriture de l'auteur est juste et agréable.
Les phénomènes météo et les explications sont très intéressants et l'on apprend beaucoup sur la genèse d'un ouragan.
Très bon moment de lecture
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La tempête du siècle : elle fut exceptionnelle autant par son comportement que par la bêtise et le mépris dans lequel tenait les météorologistes américains envers les météorologistes cubains. Stephen King a pu s'en inspirer pour son roman éponyme.
La ville de Galveston fut ravagée tout comme Sodome et Gomorrhe furent détruites par le feu du ciel et la colère de Dieu.
La date de parution du roman est récente, mais le texte date de 1999 : il convient de le signaler. Il faut aussi souligner que les mesures météorologiques officielles remontent à fort peu de temps, somme toute : une science qui naissait en ce début de 20ème siècle. Nous pouvons donc supposer que des ouragans de ce type, les autochtones qui peuplaient l'Amérique avant l'arrivée des européens, ils en ont connu un certain nombre, mais non recensés officiellement de part une tradition orale majoritaire.
J'ai beaucoup appris avec ce roman, mais je continuerais à faire comme d'habitude en ce qui concerne la météo : ouvrir la fenêtre, sentir, ressentir, observer les nuages, leurs formes, la lune le soir, son allure, ses halos. du bon sens, qui est malheureusement oublié.
Merci à l'Éditeur Cherche-Midi et à NetGalley de m'avoir propulsé dans le chaos, d'où naissent parfois des merveilles
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