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3,42

sur 424 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture sans plus pour moi. Victor Standgård est retrouvé assassiné dans son l'église, atrocement mutilé. Il a été énucléé et ses mains ont été coupées.
Rebecka Martinsson qui est avocate fiscaliste est appelée à l'aide par la soeur de la victime. Elle a quitté la communauté, mais ne peut refuser de l'aide à son amie, malgré les raisons qui l'ont conduit à un départ précipité des années auparavant.
On entre dans les rouages des églises libres en Suède, apparentées à des sectes, avec toutes les déviances qui leur sont propres : argent, corruption, emprise sur les membres de la communauté, abus sur les enfants...
Malheureusement, je n'ai pas été captivée par cette lecture. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et n'en garderai pas un souvenir impérissable.
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L'histoire démarre plutôt bien mais rapidement , le rythme tombe et l'intrigue fait du surplace .Tout tourne autour de la religion , de la Bible , des pasteurs charismatiques et de l'argent des communautés luthériennes .
En résumé , pas ennuyeux mais pas palpitant non plus !
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Les femmes souffrent, tiennent l'avant-plan ou pleurent tapies derrière leurs hommes. Ceux-ci sont détestables, retors, illuminé, mystiques, bref, de pauvres types, à deux exceptions près.
L'enquête vogue dans les temples, descend dans une champignonnière à 540 mètres sous terre. La neige tombe à flots. Des alliances féminines se nouent, le passé ressurgit, révélateur d'un drame obsédant. La super héroïne fonce, encaisse, et ne fléchit pas.
Le police joue un rôle secondaire, le sale boulot incombe à la native de Kiruna, revenue au pays, affronter les fantômes de sa jeunesse souillée.
Dit ainsi, ça paraît manichéen et un tantinet invraisemblable..
Toutefois, le suspense soigneusement entretenu - hélas éventé sans imagination -, ainsi que l'introspection d'êtres trop tourmentés pour être honnêtes, incitent à déblayer des routes impraticables avec entrain.
J'étais curieux de lire ce talent florissant de la littérature policière scandinave, primée plusieurs fois en Suède. Je lirai volontiers un second opus, le troisième en l'occurrence (La piste noire) , lorsque Rebecka aura changé de métier et pris le large avec sa sale histoire.
Ensuite, j'attendrai la jeune pousse suivante, plus novatrice, j'espère que l'estimable et féministe Åsa Larsson.
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Avis très mitigé pour cette première lecture scandinave : Asa Larrson a réussi à me plonger dans son environnement glacial de Laponie. En revanche, son histoire ne m'a pas séduit.

Tout commençait bien : elle a réussi à imposer dès le début de l'intrigue beaucoup d'actions et de suspense en mettant en scène un meurtre cruel dans l'église de Kiruna et une autopsie glaçante. Malheureusement, la suite s'est trop focalisée à mon goût sur les personnages et sur la vie de la communauté religieuse, ceci rendant l'enquête beaucoup trop lente. de mon point de vue, l'intrigue n'est pas assez axée sur l'enquête policière.

J'ai poursuivi tout de même ma lecture pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai pris plaisir à re-découvrir cette région de Laponie qui m'a était familière durant 6 mois de ma vie (étude ERASMUS) il y a déjà une dizaine d'années : j'ai pu me rappeler de ces hivers rudes avec ces lacs gelés, ces paysages grandioses, ces aurores boréales ou encore leurs traditions culinaires.
Côté personnage, je me suis tout de même attaché à cette avocate Rebecka Martinsson très charismatique pour son franc parler ou encore ses deux policiers Sven-Erick et Anna-Maria.
Malgré que le thème abordé (religion) n'est pas celui que j'apprécie le plus, cette lecture m'a rappelé les actes de folie qu'on peut retrouver dans certaines sectes de manière générale. Ceci interroge sur : jusqu'où nos propres croyances peuvent elles nous mener? Agit-on toujours de façon raisonnable?

Cette première lecture scandinave n'est pas un succès pour moi mais je pense que je persévèrerais en lisant un nouveau livre scandinave à l'avenir sur un thème que j'apprécie davantage.
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Horreur Boréale est le premier roman d'Asa Larsson, elle en a écrit quatre par la suite. Il met en scène Rebecca Martinsson. Avocat fiscaliste à Stockholm, elle a passé son enfance à Kiruna en Laponie (comme Asa Larsson). Elle reçoit un appel de Sanna, son amie d'enfance. le frère de Sanna, Viktor, a été assassiné. Viktor était un pasteur pas comme les autres. Après un grave accident, revenu de la mort, il a écrit un livre sur cette expérience hors du commun. Depuis le jeune pasteur provoquait l'engouement des fidèles et un renouveau de ferveur spectaculaire avait lieu à Kiruna. le corps atrocement mutilé de Viktor a été retrouvé dans l'église par Sanna elle-même et elle est la principale suspecte. Rebecca va "remonter" à Kiruna pour défendre son amie. elle va vite se retrouver au coeur de l'enquête et ça ne va pas plaire à tout le monde, ni à elle.

Le roman est construit sur des allers-retours entre le temps de l'enquête et le temps où Rebecca vivait encore à Kiruna. Elle faisait partie du même groupe religieux que Sanna et Viktor. le fonctionnement de ce groupe (secte ?) était plein de non-dits, de chantages affectifs, de secrets, de manipulations mentales. Les jeunes sont endoctrinés. Et ça continue dans le temps présent. Une chape de silence pèse sur cette église. Tout le monde sait, personne ne parle. Ce climat très malsain m'a mise mal à l'aise tout le long du livre. de même, les turpitudes cachées de pasteurs (argent, pouvoir et sexe : le trio gagnant !! ) m'ont vite dégoutée et lassée (cela dit l'atmosphère perverse est très bien rendue). J 'ai beaucoup aimé par contre l'ambiance polaire : le gros mauvais temps, les gens qui enlèvent les chaussures en entrant dans les maisons, la viande de renne à la confiture d'airelles...

A la fin du roman l'impression de malaise général subsiste. Ce premier roman n'est pas le meilleur mais il est intéressant et important car, étant au début de la série, il permet de faire connaissance avec les personnages et le fabuleux pays de Laponie qu'on retrouve dans les oeuvre suivantes.
Lien : http://carnetdenoisette.cana..
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Nouvel essai dans la littérature policière suédoise avec Les nouveaux prophètes, d'Åsa Larsson. A noter que ce roman est paru une première fois, en France, sous le titre Horreur boréale.
Un homme est retrouvé assassiné, son cadavre mutilé, dans une église, au nord de la Suède. Il faisait partie d'une communauté de croyants, assez fermée. Cette affaire rappelle de douloureux souvenirs à une avocate de Stockholm, Rebecka, qui a passé son enfance là–bas. Elle retrouve donc sur les terres de sa jeunesse pour mener l'enquête et disculper la soeur du défunt.
Ce polar est très classique. Ce n'est pas un mauvais roman et l'on a envie de connaître le dénouement de l'affaire. Mais, pour un amateur de romans policiers, notamment nordiques, Les nouveaux prophètes apparaîtra comme terne. Il n'y a pas beaucoup de rythme. de nombreuses descriptions de la neige qui tombe n'aident pas à dynamiser l'ensemble. L'autrice s'éternise sur la policière qui a très souvent envie de faire pipi et sur les bonds joyeux des différents chiens croisés. Pourquoi pas ? Mais ça alourdit le style, sans apporter grand-chose à l'histoire. La fin est téléguidée. Certes, il y a une petite surprise, mais on a vite compris les tenants et aboutissants du meurtre. Jusqu'au bout je m'attendais à un rebond spectaculaire… en vain. Au cas où le lecteur se demanderait si l'héroïne, Rebecka, fera encore parler d'elle, une note de l'autrice, en fin d'ouvrage, lève tout suspense : « Rebecka Martinsson reviendra, on ne l'abat comme ça. »
Les nouveaux prophètes est un polar plaisant pour qui se lance dans ce style de littérature. Je le déconseille aux boulimiques de policier nordique et ceux qui n'auront pas lu ce roman, n'auront pas manqué un grand moment de polar. Quant à moi, pas sûr que je recroise Åsa Larsson dans mes lectures.
Lien : http://www.polardesglaces.com/
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Un bon polar qui se passe dans le nord de la Suède dans le milieu des églises évangéliques.
Un cadavre bien sanglant, une communauté refermée sur elle même, un procureur irascible qui veut rapidement arriver à ces fins, des flics un peu en retrait et une enquêtrice novice qui se débrouille bien et enfin un coupable que je vous laisse découvrir...
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Voilà un polar bien sympathique à lire, même si il faut quand même garder que c'est un premier roman, et que certaines choses pourraient être améliorées. Il n'en reste pas moins que définitivement cette jeune auteur a du talent.

Moi j'adore les polars suédois de par leur contexte. Comme toujours la météo est épouvantable, neige, froid et froid et neige et neige et froid etc... Asa Larsson (désolée je ne sais pas comment faire le petit rond sur le A majuscule..) nous fait pénétrer dans l'intimité des foyers, dans un petit village situé aux confins de la Laponie et franchement cette partie est passionnante! Elle nous fait rencontrer énormément de personnages tous très "spéciaux" et tous ayant un rapport proche ou lointain avec le défunt (retrouvé massacré dans une église je le rappelle si vous n'avez pas lu le résumé! :)). Et c'est là que pour ma part j'ai un peu "coincé". Dans ce petit village règne une "église", on pourrait aussi appeler ça une secte, dont les agissements sont publics et pourtant dans cette église semble régner une noirceur sous-jacente assez immonde. Et c'est l'Omertà, personne ne dit rien, tout le monde semble trouver ça "normal" et ça m'a mis franchement mal à l'aise! D'où mon sentiment un peu mitigé, qui en fait ne devrait pas l'être car justement l'auteur a parfaitement retranscrit cette impression de "choses cachées", de "lourdeur" et de non-dit.
Côté personnages, comme la plupart ont de près ou de loin des liens avec cette église, ou alors s'ils n'en ont pas ils ne la condamnent pas, on a du mal à les aimer et ils sont difficiles à cerner. La météo semble affecter les sentiments en les gardant tout aussi froids que la température extérieure (soit dit en passant ça m'a fait sourire quand l'héroïne se lève un matin où il fait "doux", la température étant remontée à..-15°!)).


(Lire la suite de cette chronique sur mon blog à l'adresse ci dessous)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Rebecka Martinsson entre en scène dans ce premier roman de Asa LARSSON (2006). D'autres suivront.

Pour cette première apparition, il s'agit de régler quelques comptes avec un passé qu'elle a fui, un passé fait de religion sectaire, d'emprise autoritaire, de joug moral…
Le meurtre sauvage de Viktor, inspirateur et pasteur de l'église de la Force originelle (rien que ça !), lui en donnera l'occasion.

Retour au pays donc, à Kiruna en Laponie, confrontation avec les disciples, les pasteurs, se rappeler avec du recul, relire les évènements, disséquer l'univers flou qui entoure le pouvoir religieux, faire le tri entre l'hypocrite mysticisme et la matérialité des choses source de confort et richesse- rien à voir avec le spirituel-, révéler les comportements libidineux dissimulés sous les gestes de fausse bienveillance…

Rebecka aura fort à faire dans ce roman qui se lit avec quelques palpitations… La lecture démarre lentement, l'auteur pose le cadre, esquisse les profils des personnages, nous entraine avec de plus en plus de rythme dans une enquête qui finit par être oppressante quand l'issue s'approche…

En bref, un polar scandinave classique : de la neige, du froid, un bon tempo pour nous réchauffer, un rythme qui va crescendo, et comme souvent de belles leçons d'humanisme.

Rebecka, un personnage à suivre (6 romans!). Comme son auteure qui a un vrai talent de conteuse.
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Viktor Strandgard, prédicateur "star" de l'Eglise de la Force originelle, est retrouvé sauvagement assassiné. Sanna, sa soeur à la personnalité fragile, semble être la coupable toute designée.

Bon à savoir, ce roman a été initialement publié en français sous le titre de "Horreur boréale". Pourquoi ce changement de titre, mystère? Pour lui donner une deuxième chance parce qu'il n'avait pas marché sous le premier titre?

Un polar scandinave de plus. Pourquoi ce phénomène de mode autour des polars scandinaves, mystère aussi. Il y en a eu de très bons (Mankell, Nesbo...et Indridasson si on pousse un peu plus loin les frontières de la scandinavie), mais beaucoup de mauvais aussi, comme toujours lorsqu'on exploite trop un bon filon, plus de pépites à dénicher juste des poussières.

J'aime les décors où la nature est une menace potentielle, mais encore faut-il que l'intrigue suive. Ici, l'enquête se lit sans déplaisir, mais le tout est plus ou moins cousu de fil blanc, rien de très original à l'instar de la thématique abordée.
Le personnage principal, Rebecka Martinsson, ne m'a pas enthousiasmé non plus, je lui ai préféré celui de l'enquêtrice Anna-Maria Mella. Dommage, ce sont les aventures de Rebecka que l'on peut suivre dans les tomes suivants (et que je n'ai pas lu).

Un polar scandinave de plus. Rien de vraiment neuf, ni bon ni mauvais. Prix du premier roman policier suédois, la relève des grands noms du polar nordique n'est pas encore assurée.
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